Le 29 décemmbre, ici même nous écrivions: "L’impérialisme ne voulait plus dépendre de l’état hébreux seul, et n’aurait pas besoin de l’utiliser de la même façon que par le passé. En outre, le gouvernement américain, depuis les résultats électoraux du « mid-term »en novembre 2006, marqués par une victoire des démocrates au Sénat, reprenant les propositions de ces derniers, modifiait la forme de sa stratégie.
Face au désaveu populaire américain, au désastre de la « pacification » en l’Irak, l’impérialisme se devait désormais d’impliquer jusqu’au cou ses valets « arabes modérés » et européens pour réaliser ses objectifs de contrôle et de pillage des ressources du Moyen-Orient. L’intervention en Afghanistan, la tension aves le Pakistan, les menaces à l’encontre de l’Iran, la continuation de cette stratégie impliquait une réorientation. L’administration Bush arrivée à terme, avec l’aval du Sénat, mit tout son poids dans la construction d ‘un « état » palestinien. Cela exigeait pour Israël une subordination complète à Washington."
Comme il est impossible d'imaginer qu'une opération de l'envergure criminelle du "Plomb Durci", pût se réaliser sans l'aval des USA, nous en déduisions, raisonnablement, que le Vrai Maître, dans ce cas, n'est pas celui que l'on pense, celui qui paye....
Or, Thierry Meyssan toujours bien informé, révèle que "pour organiser son opération militaire, Israël a dû s’appuyer sur de nouveaux partenaires militaires, l’Arabie saoudite et l’Égype, qui constituent désormais un paradoxal axe sioniste musulman. Riyad finance les opérations, tandis que Le Caire organise des paramilitaires.
Israël a donc forcé la main de la nouvelle présidence états-unienne en la plaçant devant le fait accompli.
"Inquiets pour leur avenir commun, des délégations égyptienne, israélienne et saoudienne se sont réunies en Égypte en septembre et octobre 2008. Selon une source de la Résistance, à l’issue de ces négociations, il a été convenu qu’en cas d’évolution défavorable à Washington, Israël lancerait une vaste opération militaire à Gaza, financée par l’Arabie saoudite, tandis que l’Égypte feraient entrer des paramilitaires à Gaza. Si de nombreuses fois par le passé des gouvernements arabes ont laissé le champ libre à Israël, c’est la première fois qu’ils participent à la planification d’une guerre israélienne, constituant ainsi un axe sioniste musulman.."
"Pour la première fois, une guerre israélienne n’est pas financée par les États-Unis, mais par l’Arabie saoudite. Riyad paye pour écraser le principal mouvement politique sunnite qu’il ne contrôle pas, le Hamas. La dynastie des Séoud sait qu’elle doit anéantir toute alternative sunnite au Proche-Orient pour se maintenir au pouvoir. C’est pourquoi elle a fait le choix du sionisme musulman.
L’Égypte quand à elle craint une contamination via les Frères musulmans."
Thierry Meyssan
L’aviation israélienne par ses carnages et destructions massives a préparé le terrain. Suivront les paramilitaires arabes. Environ 10 000 combattants surarmés sont actuellement massés prés de Rafah. Entraînés en Égypte et en Jordanie, ces "chiens de guerre", autrement féroces et courageux que les Arnaud Klarsfeld de Tsahal, agiront comme la milice d’Elie Hobeika à Beyrouth lorsque les troupes d’Ariel Sharon encerclèrent les camps de réfugiés de Sabra et Chatila de triste mémoire.
Donc parmi les bourreaux directs du peuple palestiniens nous avons certains dirigeants arabes, et au premier chef les immondes "princes" saoudiens. Ensuite, sur le terrain, viennent les bouchers hallalh-supplétifs.
Mais n'est-ce pas exactement la division du travail de nos arabes en France?
Au sommet de l'appareil d'Etat, vautrées dans les ors de la République comme les gorets saoudien dans leur auge, toute la racaille des Dati et autres Amara (lire), arabo-sionistes s'il en fut.
En bas de l'échelle, la pègre en survêtement, les "Chances", vivant des miettes du grand marché du Haschich marocain, dans les zones dites de "non-droit" laissées par l'Etat à leur discrétion, et qui interviennent régulièrement en ex-france CONTRE le prolétariat et la jeunesse. Comme les Maures, Los Moros de Franco en Espagne en 36.
On peut les voir qui rôdent dans, ou plus exactement autour des manifestations de protestation sur Gaza.
Les manifestants arabes, mêlés fraternellement aux Sous-Chiens, comme eux sont encadrés par leurs organisations politiques ou leurs associations; ce sont de braves gens, pacifiques, indignés, l'éboueur tunisien avec des moustaches, l'étudiant à Keffieh ou la secrétaire à lunettes et foulard de l'institut du Monde Arabe...
Mais à l'entour, sur les trottoirs, devant, derrière, sortant de toutes les fentes, toute une impatiente vermine s'agite, grouille....
Ils courent, bousculent, tournent en poussant des cris.....attendant le moment où ils pourront se manifester à leur tour...Ce moment c'est souvent la dispersion de la manifestation. Les services d'ordre se relâchent, une certaine confusion règne, toute la lie remonte....
On connaît la suite....
La palestine ils s'en foutent bien...
-"Alors quoi, tu oublies les classes? L'alliance objective de la bourgeoisie et du lumpen-prolétariat?"
- Non je n'oublie rien. Je transporte le concept de race dans l'historique: les "races humaines" sont uniquement des "mises au monde" historiques.
Mais dans le même temps, dialectiquement (hein, moi aussi je sais employer le jargon des doctrines) j'enfonce l'historique dans, je roule, je malaxe les classes dans le pétrin de chair et de sang.
Le darwinisme historique de Marx.
Je sais pas si des alliances sont "objectives". Purement objectives. Sereinement "objectives"en quelque sorte.
Impersonnellement "objectives": Gaza "c'est la faute à l'Impérialisme". A ses lois. "C'est la logique de l'Impérialisme" disent les types logiques, les types objectifs.
A suivre...
Félix le Chat.
mercredi 7 janvier 2009
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
3 commentaires:
Informations terribles mais intéressantes, cependant les mouvements arabes en Palestine ne me semblent pas comparables avec la situation de la France.
Rien d'étonnant là-dedans.
Ca fait longtemps qu'on a compris que les "élites" arabes bouffent au ratelier sioniste.
Si les Arabes l'avaient vraiment voulu, Israel pourrait être rayée de la carte en 2 minutes.
Avec l'argent du pétrole, et notre démographie (y a de quoi lever 10 millions d'hommes si on veut) on peut largement financer une armada digne du rouleau compresseur soviétique des années 40.
C'est d'ailleurs ça le plus frustrant : le problème n'est pas tant la puissance sioniste mais la faiblesse et la lâcheté arabe...
Oui Nasser c'est ça qui est terrible: la vraie Force vaincue par la Faiblesse, la faiblesse puissante...
Enregistrer un commentaire