lundi 24 décembre 2012

Noël


Mes chers enfants,
Félix, empoissé par ses accointances mondaines, manque à tous ses devoirs, dont le premier est de rassembler tous les hommes sous la bannière du Sauveur.
L’apparition de Jésus-Christ serait incompréhensible s’il ne naissait dans une étable, puisqu’il est dit dans la thora qu’en tant que fils de Goyim il est « semence de bétail ».
Selon le Talmud, Jésus « le Galiléen » était le bâtard d'une galiléenne Myriam, et d'un légionnaire romain, nommé Pandira.

- Sanhédrin, 67a : Jésus est désigné comme le fils de Pandira (Panthera).
- Kallah, 1b. (18b) : Jésus, fils illégitime, conçu pendant les règles de sa mère.
- Abhodah Zarah II : Jésus désigné comme le fils de Pandira, un soldat romain.
- Schabbath XIV : Jésus à nouveau désigné comme le fils de Pandira, le Romain.
- Schabbath, 104b : " C'était un imbécile, et personne ne doit prêter attention aux imbéciles. "
- Sanhedrin, 107b : Jésus séducteur, corrupteur et destructeur d'Israël.
- Zohar III, (282) : Jésus, mort comme une bête et enterré dans un tas de fiente.
- Abhodah Zarah, 21a : Une référence au culte de Jésus ne doit pas être acceptée dans les maisons, car les idoles ne doivent pas être acceptées .

Notre Seigneur Jésus Christ est né en Galilée.
Ce nom signifie "Gelil haggoyim", cercle des Gentils, des goyims. C'est la même origine toponymique que Galicie, Gaule, Galles, Portugal... Gentils et Galiques voulait dire en ces temps là, la même chose.
Jésus était par sa naissance, et son enseignement, un Gentil, un Celte, un Goyim.
C'est seulement par là que peut se comprendre le retentissement unique de Sa parole dans l'âme des peuples indo-européens, cependant que celle des sémitiques y demeure allergique et rétive.
On ne pouvait pas être à la fois Galiléen et Juif il y a deux mille ans, qu'on ne peut-être de nos jours palestinien et israélien.

Il est né le divin Enfant!
À tous un Saint Noël.
L’abbé Tymon de Quimonte

Addenda du 28-12, suite aux commentaires :
Les preuves que Jésus n'était pas Juif ont été largement démontrées, après Voltaire, Renan etc, par Houston Stewart Chamberlain dans son oeuvre majeure : La Genèse du XIXme siècle, dont vous aurez le lien de la traduction française en cliquant.

lundi 17 décembre 2012

Nocturnes

§.  On nait collabo, comme on nait adjuivant, ces caractères sont immuables.
J'observe qu'on me traite de Chien tout en chassant de Meute, qu'on m'accuse de vichysme, cependant qu'à mots à peine couverts on me dénonce à la gestapo licrasseuse.
 
§. Horreur de commenter des commentaires. Ma tâche de tâcheron consiste à tenter péniblement d’établir des écrits, que leur aspect (volontairement ) satirique rend un son faiblard à des esprits forts, qui font notre admiration à tous.
Marxiste pour ce qui concerne la physique sociale, janséniste en tant que moraliste. Telles sont ma gauche du boulot et ma droite à moi.

§. C'est ainsi qu'avance l'humaine cohorte : avec quelques Péguy, avec quelques Jaurès, avec quelques Maurras…
Hélas les trois sont trop occupés à s’étriller pour apercevoir que la lourde masse, nasse où piétine la piétaille de l’esprit, le marais, sera l’Avenir. Entropie.

§. C’est ainsi, je ne puis reposer ma tête sur le mol oreiller du confort intellectuel; dur désespoir devant le tragique de la condition humaine.
Car voyez vous je n’ai nul besoin de m’abaisser à lire je ne sais quels Protocoles des sages du Fion. Ces théories contorsionnistes visant à lier ensemble les Juifs russes révolutionnaires de jadis et la grande banque Juive new-yorkaise me font hurler de rire, on entend grincer, péniblement, les rouages de ceux qui les professent.
S’il en était ainsi il faudrait s’incliner devant une Race capable de tels prodiges ! Provoquer des événements aussi grandioses que la Grande Révolution Française !  La révolution bolchévique aussi, sans parler du déclenchement des deux boucheries mondiales !
Et pourquoi pas aussi la gravitation universelle, ou la baisse tendancielle du taux de profit ?
Oui, une telle race il faudrait, comme certaines JeunesFilles de la soi-disant réacosphère, lécher la poussière soulevée sous ses pas, et la remercier en sus de nous la laisser avaler.

§. Pour moi je pense tout l'opposé.
Je ne suis même pas « antisioniste », je ne crois pas que ce qui relie entre eux les zélus zélés zélotes est « le sionisme » : une idéologie nationaliste à l’usage des Juifs du siècle révolu.
Non plus que le Talmud…
. Je regarde les Juifs réels, ce qu’ils sont. Ce qu’ils font.
« Considérons le Juif réel, non pas le Juif du sabbat, comme Bauer le fait, mais le Juif de tous les jours. Ne cherchons pas le secret du Juif dans sa religion, mais cherchons le secret de la religion dans le Juif réel. Quel est le fond profane du judaïsme ? Le besoin pratique, l'utilité personnelle. Quel est le culte profane du Juif ? Le trafic. Quel est son Dieu profane ? L'argent. Eh bien, en s'émancipant du trafic et de l'argent, par conséquent du judaïsme réel et pratique, l'époque actuelle s'émanciperait elle-même. » Marx.

§.  Qu’est la solitude sans sa sœur le silence ?
- Une orpheline, livrée aux impressions sales du mal de mer, loin de son calme olympien de mer d’huile.
Très bel éloge je trouve du sentiment de la mort chez Ibara.

Dorénavant dehors est navrant,
Au-dedans point de Consolament
Sinon de partir tantôt, les pieds devant.

Nul baume n’adoucit mieux les plaies infectées par la bolge !
Pourquoi sans le vouloir je relie ces deux idées ? Adjuventum et consolamentum.
- Parce que là aussi on court le risque d’être compris de la façon la plus triviale. L'entendement du médiocre ne se peut changer.
Vouloir mourir peut-être la Coulpa la plus amère. Et la pensée de la mort, la plus étroite, qui peut être dégradante et sale; cette chose se fera bien sans nous. À quoi bon s’y appesantir ? Rumination de la charogne.
Mais l’Etre-pour-la mort ?
Pour moi je me sens plongé dans un temps de décomposition, où ça pue la mort jusque dedans le con des femmes.
« La vraie vie est absente ». Christ est le Vivant. Il a paru. Il n’est pas venu parler de je ne sais quels « arrière-mondes. »
« - ad matutinum, au Christus venit,- dans les plus sombres villes. »

Dorénavant dehors est navrant, mais au-dedans point de Consolament. Le Consolamentum ou « baptême d'esprit et du feu ».
L’autre pensée de la mort :  - c’est la flamme seule qui nous rendra à la Nuit.

O Nuit !

FLC

jeudi 13 décembre 2012

Un dessin qui laisse à penser

dessin d'Ibara.
 
Sage mesure : faisant cela c’est lui qui disparaitrait !
Assassiner les pauvres serait un crime d'abord contre la Richesse.
Car depuis belle lurette la pauvreté naturellement existante a fait place à la pauvreté produite artificiellement. La Pauvreté artificiellement créée et maintenue, telle est l’essence de la richesse capitaliste.

« Au fond, ce dessin traduit avec justesse la manière de penser du gestionnaire moyen ou du financier, déconnecté qu’ils sont des réalités du terrain, dit un commentateur sur le site d’Ibara »
Si le dessin traduit avec justesse quelque chose, c’est « La gueule », mais certainement pas « la manière de penser » de ces gens là.
Pour le capitaliste, il n'y aura jamais assez de pauvres, et les pauvres ne seront jamais assez pauvres.
 
Généalogiquement, la nouvelle pauvreté capitaliste est d’abord issue de la décomposition de l'ordre économique féodal. Les paysans, les artisans, les compagnons, etc., tous les petits producteurs ont d’abord été impitoyablement expropriés, c’est-à-dire séparés de l’outil de travail ou de la parcelle que le paysan, même serf, possédait au même titre féodal que son seigneur.
Donc la propriété capitaliste est d’abord la Négation de la propriété privée du plus grand nombre.
Ainsi « dépouillés de tous leurs moyens de production et de toutes les garanties d'existence offertes par l'ancien ordre des choses », ils devinrent des vagabonds sans feu ni lieu.

« Ces hommes brusquement arrachés à leurs conditions de vie habituelles ne pouvaient se faire aussi subitement à la discipline du nouvel ordre social. Il en sortit donc une masse de mendiants, de voleurs, de vagabonds. De là, vers la fin du XV° siècle et pendant tout le XVI°, dans l'ouest de l'Europe, une législation sanguinaire contre le vagabondage. Les pères de la classe ouvrière actuelle furent châtiés d'avoir été réduits à l'état de vagabonds et de pauvres. La législation les traita en criminels volontaires…
C'est ainsi que la population des campagnes, violemment expropriée et réduite au vagabondage, a été rompue à la discipline qu'exige le système du salariat par des lois d'un terrorisme grotesque, par le fouet, la marque au fer rouge, la torture et l'esclavage. »  Marx Le Capital.
 
Il restait plus à ces « vagabonds » qu’à devenir vendeurs de la seule marchandise qu’ils possèdaient en propre, leur « force de travail », eux-mêmes. Et s'en aller grossir les esclaves de la Fabrique.
Telle est l'essence de l'accumulation primitive, telle est la naissance du capitalisme : la création arbitraire du prolétariat.

De nos jours encore, la pauvreté de la grande masse qui, en dépit d'un travail sans fin ni trêve, est toujours invitée à se serrer davantage la ceinture, augmente la richesse du petit nombre qui récolte tous les fruits de la vie sans jamais faire œuvre de ses dix doigts; que ce soit par l’Usure ( le paiement de la Dette), l’exploitation forcené d’un sous-prolétariat chinois misérable, et même les trafics de divers narcotiques, qui supposent l’existence d’une masse d’addicts.
Et par l’Immigration :  les Riches, en augmentant encore l’armée de réserve des chômeurs, donc le nombre de misérables, fera baisser « le coût du travail », et, ipso facto, grossir ses profits.
 
Cette manière de penser ordinaire, que ce sont « les bourgeois qui font vivre les prolos », et donc les pauvres qui posent problème aux riches, est celle de tous les petits-bourgeois.
Or les riches sont le parasite du Pauvre. "Le meilleur moyen de lutter contre la pauvrté serait d'exproprier les capitalistes."
Ceci dit Ibara, artiste hors pair, même dans l’erreur arrive encore à traduire une Aversion authentique dans sa caricature. C'est d'autant plus remarquable.
Mais je tenais à dissiper l’illusion,  la révolte contre l’ordre des choses existant s’accroît par sa vérité.
Il me semble.
félix lechat