samedi 20 avril 2024

Histoire & idéologie

    
C’est la même volonté de puissance qui se dissimule, ici sous le masque Woke, en Ukraine sous le faux drapeau nationaliste, mais qui se voit à découvert en Palestine.

Telle est la réduction méthodologique dont nous devons partir.  
Voyez : tout le monde traite tout le monde de nazi !   Cela vient du tronc commun qui plonge ses racines dans les charniers de l'Holocauste.  L’antinazisme est un jugement synthétique a priori. 
En surface il peut y avoir des divergences politiques, et les dieux savent s'il y en a, mais au dessous il existe un soubassement commun sans lequel tout ce petit monde vacillerait.
Redisons le, l’antinazisme est le jugement synthétique a priori préinstallé dans le logiciel commun à tous les intellects, qu'ils soient gouvernementaux ou dissidents, sionistes ou antisionistes. 
Nous n’écrivons pas cela pensant y remédier, tout continuera comme avant, nous le savons mais nous aimons le silence de la Nuit, et trouvons romantique de parler dans le Vide quantique. Vox clamantis in deserto.

A l'échelle géopolitique, Poutine, le descendant d’Eltsine, est sincèrement et fondamentalement antinaziste.  Et grâce au nazisme complaisamment étalé en Ukraine, Vladimir Poutine, le descendant de Staline, peut prétendre être dans la continuité de la Grande Guerre Patriotique, et non dans celle de l'Oppression de l'Ukraine et de l'Holodomor. 
Biden est aussi un ennemi farouche du nazisme, qui possède à ses yeux le visage de Trump. Son alzheimer ne lui fait pas perdre conscience de son LGBTQïsme, de son black-living et de son féminisme fonciers. On ne saurait être moins nazi. Voyez sa vitrine! 
Et dans notre trou de province compradore, le petit Hexagone fiché dans le Pentagone et présidé par un golden-boy, on en tient ou pour Poutine ou pour Biden. 

 S'il est dérisoire de mettre dans le même sac, LGBTQuisme, immigra-sionisme, féminisme ET nazisme, il est honteux d’identifier nazisme et israélisme.
Comment peut-on rapprocher la Wehrmacht et Tsahal ? C'est une injure faite à tous les vaillants soldats de l'armée adjuivante, dignes héritiers des héros de la Légion Juive et de la Haganah, de tous les Inglorious Bastards.
 Que l’on songe seulement à ce souci si charitable de Tsahal d'épargner le précieux sang de ses précieux équarrisseurs, cependant que la Wehrmacht était si prodigue de celui de ses jeunes soldats.
Les uns suscitèrent l'admiration, par leur extraordinaire endurance et esprit de sacrifice, même chez leurs adversaires militaires les plus définitifs, tandis qu'un mépris qui devrait être universel, se retient de hoqueter de dégoût devant l'ignominie de la disproportion de forces, de règle chez les autres. CCCP & autres Chutes.
  Ce n’est pas seulement une grossière erreur historique, c’est une faute de goût, esthétique et morale.
Une faute de géomètre, qui en plus n’aurait pas l’esprit fin.

Toutes les personnes de l'intellect pensent que la responsabilité de la deuxième guerre impérialiste revient exclusivement au nazisme en tant que tel, nullement à l’impérialisme, tous régimes politiques confondus.  Ils ne comprennent plus le concept d’impérialisme.
Chez eux la pensée n’a son fondement qu’en eux-mêmes, elle sort de leurs ego, toute dépendante de leur génie propre. 
 Par contre, ici, la pensée provient de la connaissance de lois objectives, et résulte de la tradition oubliée d'un Âge plus ancien, avant la catastrophe anthropologique post-moderne.

  Cette idée lugubre nous ramène invinciblement au « suprématisme blanc », thèse racisée décoloniale qui ne saurait prospérer que sur la ruine complète de l’intelligence historique européenne. C'est là que gît Big Brother, précisément, et non dans les sanitaires.
Cette expression "suprématisme blanc" n'est que la conclusion fallacieuse d’un raisonnement biaisé, ignare et pédant, et d’autant plus pédantesque qu’il est d’une ignorance historique totale. Hitler, Rosenberg, et les autres, ne disaient jamais « les Blancs » ! Je renvoie à CCBF

 Appliquée à la Palestine cette expression permet de considérer l’adjuivant comme secondaire au véritable principe actif le Blanc, et de subsumer la politique génocidaire pratiquée par l'Israël dans un Apartheid raciste blanc plus englobant.  Dans ce cadre, Netanyahou n'est plus un juiviste extrémiste, pour parler comme Albert-Weil, mais un fasciste blanc atteint de suprématite aigue. 
 
Quant à l'Ukraine elle cesse d’être d’abord une propriété privée d’Ihor Kolomoïsky et ses congénères, pour devenir un pays doté d'un régime à la fois néo-nazi et woke, ce qui découvre les perspectives les plus affriolantes aux intellectuels en mal de créativité.
La réalité cruelle est que la guerre de l’Otan contre Poutine a deux objectifs : 1 vassaliser définitivement l’Europe, 2 contraindre Poutine à massacrer le plus d'ukrainiens. Et tant mieux si en plus ils sont nazis !
Le pouvoir hollywoodien poursuit depuis si longtemps l’Ukraine de sa rancune tenace en tant que « le pays des pogroms », dans la continuité du pouvoir stalinien qui a conçu l'Holodomor dans cette optique.
Zelenski n’étant que le fournisseur des abattoirs, et aussi des bordels, car si le destin des mâles ukrainiens est le charnier, celui des femelles paraît être le porno. 
 
A propos : où sont passées les héroïnes guerrières constantes des productions d'Hollywood et Netflix ? Où sont elles passées, en Ukraine, les « soldates » ?
 Pendant que dans l’Hexagone les racisées décoloniales luttent contre un féminicide fictif, en Ukraine se pratique un homicide réel de jeunes hommes, et en Palestine un effroyable Infanticide, un holocauste d’enfants digne du roi Hérode.
Cette bestialité innommable qui s’exerce là n’est que le dévoilement de la nature réelle du même pouvoir qui croit présenter avec le wokisme une face aimable.