lundi 30 novembre 2009

L'Ophélie du Rhin

Myriam Caseiro, 18 ans, retrouvée noyée dans le Rhin

Une impitoyable statistique publiée par "Etudes et Statistiques", dans la rubrique " Suicides et tentatives de suicides " de mai/juin 2006, lue le site de l'OMS :

1-  Les femmes (F) font cinq fois plus de tentatives de suicides que les hommes (H) !
2-   En revanche, le taux de réussite des suicides de F est douze fois moindre que ceux de H

Nombre de décès par suicide en 2006 en France.
Hommes: 8 099
Femmes: . 674

On peut le dire sans rémission, en jupe, en robe, en pantalon, la femme ignore le suicide !
Son truc à elle c'est la Tentative de Suicide, la fumeuse TS bien connue des psychiatres.

Dès lors la police, toujours pleine de malice, se doit forcément d'être au courant de ces données irréfutables qui ressortissent à la criminologie, arbre foisonnant aux multiples branches, telles la psychologie et la caractérologie des quatre sexes.

Ainsi, qu'elle ait beuglé d'entrée de jeu, au suicide, dans l'affaire de la lycéenne Myriam Caseiro, disparue le 8 novembre, et dont le corps a été retrouvé dans le Rhin, nous semble tout à fait bizarre, je dit bizarre pour ne pas dire louche.
Que cette belle enfant, heureuse, soit allée descendre, pensive, le Rhin à reculons, telle une Ophélie d'Alsace, "On n'y croit pas du tout, depuis le début on n'y a pas cru", a déclaré Kirsten Caseiro, la maman de Myriam, au micro de France Bleu Alsace.
Pourtant, "Cette hypothèse a toujours été "imaginable" pour la police; mais le suicide c'est impensable", a-t-elle ajouté.
Impensable particulièrement, pour les raisons privées connues de la famille, et, c'est ce que je voudrais montrer, impensable d'un point de vue théorique et générique.

Quelle vérité ne serait pas bonne à dire, contrevenant à la bien-pensance?
Que : "La jeune fille avait disparu le 8 novembre au soir après avoir passé la journée avec son petit ami. Elle était ressortie peu après, vers 23H00, sans emporter ni téléphone portable, ni moyens de paiement" ? AFP. 29.11.09
On ne saura rien de plus par les média.
Rien sur son petit ami.
Rien sur le fameux témoin qui dit avoir vu : "un homme lui parler alors qu'elle était devant sa porte, dans la rue". Le Pharisien 28.11.09.
Avec quelle rapidité les enquêteurs ont conclu au suicide!
Cette triste affaire n'est pas sans rappeler celle d'Ophélie Bretnacher, 22 ans, autre magnifique jeune fille dont le corps avait été retrouvé dans le Danube à Budapest. Là encore : suicide!
Décidemment une pandémie de "suicides" chez nos belles jeunes filles européennes.
.
Finissons ce triste article de la mort par la lecture de celui du Pharisien du 28.11.09.
On y lit que : "Les constatations médico-légales montrent par ailleurs que la mort est intervenue après la disparition."
C'est suspect en effet. Il ne faut rien moins que des "constatations médico-légales" pour y croire.
Or donc,
1° Nous mourrons
2° Nous finissons par disparaître tout à fait. Bizarre,
à priori cela semble contraire à l'ordre des choses voulu par la grande nature :
" Il n'y aura plus", dit Bossuet, "sur la terre aucuns vestiges de ce que nous sommes; la chair changera de nature; le corps prendra un autre nom, même celui de cadavre ne lui demeurera pas longtemps: il deviendra... un je ne sais quoi qui n'a plus de nom dans aucune langue."
À moins que la journaliste pharisienne ne soit une disciple émérite de monsieur de La Palice qui on le sait, "un quart d’heure avant sa mort était encore en vie ".
Mais en ce cas, elle nous laisse préoccupés par la pensée éprouvante qu'il y eût besoin de "constatations médico-légales" pour prouver une lapalissade.

Horresco referens.  Vision d'une jeune morte Jouvienne, qui s'en est allée d'un pas mécanique, descendant l'escalier de sa chambre, comme on trébuche, et qui tombe, non!, se relevant à l'instant de tomber, son corps et l'escalier formant un angle très pénible, fracassant la porte ou passant à travers, qui sait ?, puis glissant jusqu'au pont maudit, pour obéir, Perinde ac cadaver, à l'injonction de quelque chose, ou Quelqu'un, qui loin, très loin là bas, dans le recul, lui ordonnait de jeter sa dépouille réanimée dans le Rhin.

Ensuite, "le corps prendra un autre nom; même celui de cadavre ne lui demeurera pas longtemps; il deviendra, dit Tertullien, un je ne sais quoi qui n'a plus de nom dans aucune langue : tant il est vrai que tout meurt en lui, jusqu'à ces termes funèbres par lesquels on exprimait ses malheureux restes : Post totum ignobilitatis elogium, caducae in originem terram, et cadaveris nomen; et de ipso quoque nomine periturae in nullum inde jam nomen, in omnis jam vocabuli mortem.     
félix le chat

vendredi 27 novembre 2009

Rosy-la-Cochonne a de petits nerfs

On s'en souvient, le Cachalot-ministre s'est fait injecter à travers la couenne de l'eau distillée dans un gymnase.
Mais ce que nous ignorions, et qui est bien plus grave, c'est précisément ce que le CV officiel de Son Enflure, sur le site du ministère de la Santé dissimule.
Et que fakirpresse.info , site de Radio-fakir, justement révèle.
Ainsi que son ancien CV (document joint) lorsqu'elle était au Parlement européen en 2004, qui mentionnait, d'entrée, dessous Activité professionnelle : « Déléguée à l'information médicale - laboratoires ICI Pharma - de 1969 à 1976. Chargée des Relations Publiques chez Soguipharm de 1984 à 1989. »

Pourquoi le ministère de la Santé sur le CV officiel de lA ministre fait-il l'impasse sur ces douze années de mercenariat au service de grands labos pharmaceutiques ?
Hein, pourquoi ?
Et pas n'importe lesquels labos : ICI Pharma par exemple, c'est le laboratoire pharmaceutique Astra Zaneca, au sujet duquel on peut apprendre sur le site pharmactua.com ceci : "Astra Zeneca développe un nouveau vaccin pour le virus H1N1 : 200 millions de doses sous forme de spray nasal, un marché de 2,3 milliards pour le groupe. "
Tiens donc !

La fameuse Radio-Fakir était présente le jour de la vaccination porcine.
Parmi les caquetages insipides, le derviche réussit cet exploit de faire tourner en bourrique la truie. (Et une truie qui tourne bourrique ça fait laie et ça rue dans les brancards.)
Or donc, auparavant, le Cachelot minaudait devant sa cour de bécasses ébaudies et ébaubies.
Le niveau des questions ne dépassait pas les mondanités convenues, n'est ce pas très chère, ça n'fait pas trop mal là, madâââme LA Ministre ?
Au milieu de ce brouhaha inepte le Fakir planta son clou :
-" Madame Bachelot, est ce que c'est vrai que vous avez été porte-parole pendant douze ans de deux laboratoires pharmaceutiques ? "
Son sourire aussitôt, s'efface de sa hure :
"Ah, écoutez...ah écoutez, c'est absolument, écoutez, vraiment, cette accusation est abso.. absolu, absolument, répugnante" bégaya, outrée, l'Outre pleine de fiel.
- Mais c'était bien Ici pharma et Soguipharm ? insista impitoyabement, le pugnace Fakir.
Là elle s'est carrément fâchée, passant du rose cochonne au rouge sang-de-goret :
« Pendant 6 ans j'ai travaillé dans un laboratoire pharmaceutique comme visiteuse médicale à 1 000 francs par mois comme boulot de... comme boulot de... de... de... d'étudiante, pendant 6 ans, c'est comme, c'est comme si, c'est comme si vous, c'est comme si vous disiez aux jeunes gens qui travaillent chez Mac Do à vendre des... des...des hamburgers qu'ils sont à la solde de l'industrie agro-alimentaire ! »
Illico presto, le tas de saindoux soulevée par l'indignation bondit vers une porte dérobée, suivie de près par ses 45 gros bras.
Je laisse à penser quel tohu-bohu chez les dindes du poulailler.
Le Fakir manqua de peu de se faire déturbanner et empaler dessus sa planche à clous.

En attendant, cinq ans comme "Chargée des Relations Publiques chez Soguipharm", c'est autre chose que vendre des mac-do, quoi que l'on en ait.
Chargée des relations publiques, ça veut dire lobbyiste si on tient absolument à parler franglais, ou serviteur à gage, mercenaire, stipendiée des labos, en french.
C'est pas moi qui le dit, c'est Edouard Bernays, un fondateur historique du "métier"très honorable de"lobbyiste", et qui déclara: "on hésitait entre le mot de propagandiste mais ça la foutait mal, donc on a inventé relations publiques".
De la sale propagande mercantile donc, auprès des élus pour solliciter des positions privilégiées, des lois, des prébendes, au service des intérêts bien compris de l'industrie ad hoc.

On me dira, c'est accuser sans preuves suffisantes.
Je répondrai que la preuve justement, c'est le Cétacé qui l'a fourni.
Par son manque de sang froid, ses balbutiements et sa fuite éperdue.
Sans doute il convient de faire la part de la capacité minuscule à supporter la contradiction chez ces dames.
Quiconque a un peu vécu, sait que si la femme a le cœur dur en revanche ses nerfs sont fragiles.
Mais on ne conçoit pas qu'un politique digne de ce nom ne susse, n'apprisse, ne fût pas dressé à prévoir l'adversité, la mettre à distance, l'éluder etc..
Avant la gynécocratie, politicien c'était un vrai métier.
Un politicard digne de ce nom, sans se départir de son sourire, aurait répondu du tac au tac : vous savez, porte-parole, n'est ce pas, c'est un bien grand mot pour une modeste visiteuse médicale etc...
Et si l'interlocuteur insiste, lui sortir la tirade du mac-do...
Puis passer aux autres "questions" complaisantes de la stringuaille.
Mais perdre ainsi son sang froid de boudin, constitue un aveu.
De plus le Fakir n'a jamais dit, sa question n'insinuait nullement, qu'elle fut à la solde des grands labos. C'est elle qui l'a dit !
Voilà les intérêts que sert toujours cette immonde baleine: ceux du lobby pharmaceutique, qui pour faire du profit veut instiller ses saloperies de poisons dans nos veines.
Mais qu'attendre d'autre de ce gouvernement de canailles au service de Pharma
félix le chat

mardi 24 novembre 2009

Trois ans déjà ! L'affaire Julien Quemener.

Hommage à Julien Quemener trois ans après sa mort
§- Depuis longtemps la racaille des dirigeants politiques et des média, se précipite sans attendre d'être en possession d'éléments déterminants, pour livrer en pâture à l'opinion des délits antisémites très grave :
-On se souvient de cette jeune femme juive déclarant avoir été agressée sur la ligne du RER D, qui a désormais reconnu la totale affabulation.
-Faut-il rappeler l'affaire du rabbin Farhi ayant mensongèrement déclaré qu'il avait été poignardé par un individu criant "Allah Akbar"?
- Celle d'Alexandre Moïse, président de la Fédération sioniste de France, qui porta plainte contre les nombreuses menaces..... qu'il s'envoyait lui-même, avant d'être confondu et condamné?
-Que la police a démonté l'histoire de la jeune fille de Montpellier à laquelle on aurait dessiné une étoile juive sur le bras....
- Qu'Elie Chouraqui a manipulé un reportage télévisuel sur le soi-disant antisémitisme d'élèves d'origine maghrébine de Montreuil...
-Que l'incendie de l'école juive de Gagny a été présenté comme un acte antisémite alors qu'aucune preuve dans ce sens n'a été apportée, bien au contraire...
- Qu'en juin 2007, nous avons eu droit à la fameuse affaire d'Epinay où un malade mental a poignardé plusieurs personnes de diverses origines (juive, haïtienne, algérienne et portugaise), ce qui n'a pas pas empêché les pouvoirs publics de ne s'intéresser qu'à la victime juive et à faire croire à un acte antisémite...
Etc, etc,  Ad libitum...

À chaque fois, les dirigeants politiques et journalistes, mais ce qui est infiniment plus grave, le Gouvernement, ont hurlé à l'antisémitisme.

Quelle différence quand on examine l'affaire emblématique de Julien Quemener, le 23 novembre 2006, jeune travailleur assassiné par un flic véreux.
En toute impunité !
Dans cette terrible affaire, l'odieux et le mensonge le disputent au crime.
Un crime, devenu crime d'Etat, dans une affaire, qui si elle était convenablement traitée devrait, aurait dû avoir le même retentissement que l'affaire Dreyfuss.
Parce qu'elle dit tout. Elle dévoile tout.
Ce "fait divers" est un fait de société! 
Un représentant de l'Autorité Publique a pu exécuter dans la plus totale impunité, quelqu'un, au prétexte, au soupçon infime d'antisémitisme.
Non seulement on a condamné Julien, sans jugement, mais l'on a rétabli implicitement pour son usage exclusif, la peine capitale, pour une simple accusation (ô la plus grave), d'antisémitisme. Accusation apportée non par les résultats d'une enquête, mais sur la foi d'une Parole Unique, à la fois Totem et Tabou.

Quand bien même les résultats des investigations, et de l'autopsie, les témoignages contrediront cette Parole sacralisée, personne n'en aura cure, force devait rester à l'idéologie.
Antisémitisme ! Le mot lâché, la meute aussitôt se rassemble, la bave aux lèvres avide de sang.

Le secrétaire général du syndicat UNSA-police ira jusqu'à déclarer: "Je déplore qu’il y ait eu un mort, mais c’est quand même des racistes".  En deux jours, classement en légitime défense en se basant uniquement sur les dire du flic !
 Et quel flic ! Criminel, escroc et mythomane.
Titre : Antoine Granomort restera policier ! Le figaro.fr et AFP du 15/10/2007.
" Le policier Antoine Granomort, qui avait tué un supporteur du PSG, a été condamné mardi par le tribunal correctionnel de Paris à cinq mois d'emprisonnement avec sursis pour une escroquerie et pour avoir faussement affirmé avoir été victime d'un enlèvement. « C'est une décision juste et conforme au dossier », a déclaré Me Florence Rault, son avocate."

Rappel de ce que l'on peut péniblement arriver à savoir sur ce qui s'est réellement passé ce 23 novembre 2006.
Ce soir-là, un match oppose le Paris Saint-Germain et le club israélien de l'Hapoel Tel-Aviv dans le cadre de la Coupe de l'UEFA. Quelques minutes après la fin de la rencontre, Yaniv Hazout, jeune Juif de confession française, affidé de l'Hapoel Tel-Aviv aurait été pris à parti par des supporters du PSG.
Antoine Granomort, membre du service régional de la police des transports, stationne non loin de là, en civil, donc pas en service à ce moment, place de la porte de Saint-Cloud.
Quelques minutes plus tard, Granomort tire une balle qui blesse mortellement Julien Quemener, jeune abonné de la tribune Boulogne.

Version officielle : une horde de hooligans néo-nazis avinés, pourchassent un innocent supporter de Tel Aviv. Granomort et Hazout auraient été rapidement en "danger de mort, face à des lyncheurs antisémites et racistes, assoiffés de haine et de bière".
Le policier (dont les origines antillaises sont sans cesse mises en avant par la presse) aurait voulu se protéger et aurait tiré face à cette horde déchaînée. Telle est la version qui a définitivement prévalue.
Mais, quelques jours après le drame, certains épisodes très troubles apparaissaient.
- On apprenait que les supporters de l’Hapoël Tel-Aviv étaient classés parmi les trois groupes de supporters les plus violents et dangereux, en Israël même. 
- Selon des témoins, un attroupement ne se serait formé qu’après avoir entendu un coup de feu.
- On se demande pourquoi ce policier a-t-il si facilement fait usage de son arme, alors qu’il était en civil ? Rappelons qu’il appartient au SSRP qui est la police du métro, qu’il n’était pas en service à ce moment, ne portant aucun brassard.
Certains jeunes ont même affirmé l'avoir "pris pour une racaille en survêtement", qui aurait sorti un flingue.

Le meurtrier a touché d’une balle à la poitrine le jeune Mounir. La balle a traversé la poitrine de Mounir avant d’aller frapper Julien en plein cœur.
Voici ce que déclarait Maître Collard, avocat de Mounir

Myfreesport : En quoi cette affaire est-t-elle exceptionelle ?
 Maître Collard :  -"C'est le casting, si j'ose dire. On a un policier noir, Antoine Granomort, un juif français, Yaniv Hazout, et des supporters du PSG, présentés comme des néo-nazis. C'est l'équation la plus propagandiste que l'on puisse rencontrer. Alors certes, des injures racistes ont été proférées à l'encontre d'Antoine Granomort. Mais cela ne lui donne pas de facto un permis de tuer. Le problème, c'est qu'avec ce genre de bouclier anti-raciste, on ne peut plus se livrer à un examen objectif des faits. L'émotion anti-raciste submerge tout."

M : Que retenez-vous du traitement médiatique de cette affaire ?
M.C : - "Sur le moment, toute la presse a "gobé" la version officielle sans broncher. Pourquoi ? Parce que les journalistes français sont disciplinés, soumis à la voix de leur maître et se montrent toujours très impressionnés par les informations officielles."
Source : Myfreesport.

Pourquoi, ni Mounir, ni personne n'a jamais été mis en examen pour violence, si ils ont agressé un flic ? Cela laisse planer une légitime suspicion supplémentaire au sujet de la légitime défense supposée d' Antoine Granomort.
Pour Julien, pour la vérité, pour un jeune travailleur Français, d'un milieu modeste, un "sous-chien", qui a jamais élevé la voix ?

mardi 17 novembre 2009

Ils sont Congo ces Belges !

Rappel des faits
La Société belge Rentabiliweb, en guise de pub pour le lancement de son nouveau site en France, Mailorama, avait eu la riche idée d’organiser : « un don direct d’argent au public (100 000 Euro sous forme de bourse comportant un tract et un billet de 5 à 500 euros) » place Joffre à paris. Sous le prétexte philanthrope et fallacieux « que ce budget publicitaire aille dans les poches des consommateurs et non de celle d’une régie ».
À paris en 2009 ! Bien évidemment, cette initiative démente a dégénéré en émeute.

***
Or donc, à l'origine des émeutes raciales, qui ont mis la capitale à feu et à sang ce viquande, on trouve une société belge une fois, la Rentabiliweb, maison mère du site internet Mailorama.fr.
C'est y donc vrai, tout ça qu'on raconte sur les belches, une fois ? Ça n’est pas possible, ça, savez-vous ?
Ces histoires belges seraient elles fondées, sinon dans leurs véracités, du moins dans leur vérité ?
Nos amis d'Outre-Quiévrain ne seraient-ils que ces outres pleines de Gueuze et ces Gueuses à la gorge de loutres, conformes aux portraits à charge brossés par Charles Baudelaire.
Qui se demandait dans ses Amœnitates belgicæ:

«En quel genre, en quel coin de l’animalité
Classerons-nous le Belge ? »

Pour le Belge en général, c'est difficile à dire, "l’espace étant un peu grand depuis les singes jusques aux mollusques", mais pour ce qui concerne les dirigeants de la Rentabiliweb, le verdict est clair : en l'étable la plus recluse de la bêtise à figure de buse.
Il fallait en effet, pour prendre l'initiative de réunir du néo-proles en troupeaux compacts, de l'homo horribilis, qui est comme l'on sait, tout à fait incapable de supporter la plus infime frustration, de les rassembler comme des Zébreux dans le désert en leur promettant de faire tomber du ciel la manne, il fallait, disais je, pour concevoir ce genre d'aberrations débiles, ou bien être pourvu de matière glaireuse de gastéropode en guise de circonvolutions cérébrales, ou alors en être resté, politiquement, à la vision infantile des ci-devant foules nigritiques enfantines, telles celles de Tintin au Congo.
Aller claironner ainsi, en ce qui reste de france, en 2009,  que l'on allait balancer des billets de 5 à 500 euros en veux-tu en voila, au vulgum pecus tel qu'en lui même, encagoulé et prognathe, avide et ivre d'impunité, et feindre de croire que pareil démarchage pourrait aimablement se passer, entre gens de bonne compagnie, ressortit, dans l'hypothèse la plus favorable, à la débilité mentale.
La place était noire de monde, masse avide, persuadée que les billets de banque allaient tomber comme ça, comme sous des cocotiers, sans autre servitude que celle d'attendre en dessous, habituée qu'elle est de recevoir les fonds publics qui pleuvent comme la manne céleste, au titre de la "politique de la ville".

Effrayé devant l’afflux de ces multitudes surexcitées par ses promesses mirobolantes, le belge Jean-Baptiste Descroix-Vernier, le patron belge de la belge Rentabiliweb, a été contraint d'annuler son opération de marketing belge, découvrant « consterné … qu’une opération festive et, encore une fois bon enfant,...ne peut apparemment pas l’être (organisée) en France ».
« Nous nous sommes aperçus que la sécurité allait être difficile à assurer » .
Dur dur !
L'ancien peuple travailleur de France, eût rit à cette annonce biblique d’un déluge céleste pleuvant dans les gosiers ouverts des glandeurs en tous genres, et ne se fut certainement pas déplacé.
Comme les Cosaques Zaporogues au Sultan de Constantinople, ils eussent répondu à ce patron des marketingueurs de la Rentabitedanlecuduweb:

Plus répugnant que dix charniers
Puant comme un vieux Tartuffe
Quel abruti es-tu Descroix-Vernier?
Nourri de genièvre et de truffes
Nous n'irons pas à tes sabbats
Tes richesses garde-les toutes
 
Poisson pourri d'Outre-Quièvain
Grosse outre pleine de vin
Groin de cochon du marketing
De fric volé à coup de strings
Tes richesses garde-les toutes
Pour meubler ton vide, en vain.

Hélas, inutile de nous bercer d'illusions, ce seront encore les arrière-petits neveux du ci-devant vieux peuple frondeur, qui vont devoir une fois encore, mettre la main à la poche, pour réparer les dégâts matériels et les soins et médicaments, les interventions chirurgicales necessaires devant l'afflux de mâchoires brisées et autres fractures multiples des malheureux sous-chiens qui passaient par là, et qui furent pris à parti par homo horribilis.

dimanche 15 novembre 2009

Flâneries à Paris

Hier, quatorze novembre de l'an de Disgrâce deux mil neuf, Sainte Adeltrude.
Trois petits clichés, instantanés à sensibilité chromatique, épreuves-contact tirées sur papier à noircissement direct.

Admirez je vous prie, la façade de l’aile est du Louvre, dont l’architecte, ne fut autre que Claude Perrault. Recommandé par son frère Charles il fait partie de 1667 à 1673, de la commission chargée d'élaborer les plans de la façade orientale du Louvre.

Je rapproche un peu l'objectif derrière le groupe afin que vous la puissiez mieux voir.
C'est assez frappant.(d'autant que ça n'a pas l'air du tout d'être le louvre)
Un peu plus loin, continuant ma déambulation nonchalante le long des parapets où coule la Seine et nos amours anciennes, je m'arrête Place Alma-Marceau afin d'admirer le savoir faire d'un conducteur RATP en train de manoeuvrer son zéBus dans la jungle d'asphalte.
félix le chat

vendredi 13 novembre 2009

Diadème pour Ndiaye

Comme leur maître Balzac, Edmond et Jules Goncourt croyaient en la physiognomonie.
Jules écrira d'ailleurs: "Je n'attaque pas la laideur non significative, mais cette laideur qui a de certains côtés de canaillerie originelle, qui sont des signes de bas entendement et de goût prolétaire dans les choses de l'esprit (Goncourt, Journal, 1879).

Or donc, soyons aussi Goncourt pour un moment, usons de psysiognomonie à l'égard de l'immense écrivaine lauréate du Prix des Frères Goncourt. Qui, dans le genre beauté trempée dans l'encre, n'est pas vilaine, d'ailleurs.
Ceci dit, nous attaquons sa "laideur" significative, son intériorité émanée.
Attachons nous à l'observation fine de la finesse des attaches, observons ces poignets épais de rustaude et ces fortes mains puissantes de prédateur. Voyez ces gros avant-bras de déménageurs! Autant de signes de basse extraction, de bas entendement et de goût prolétaire dans les choses de l'esprit.
Autant de signes d'une nature viriloïde véritable, que déguise mal la pseudo douceur affectée.
Et tout ça minaude, prend des poses, veut avoir l'air mais n'a pas l'air du tout, un air délié, gracile, artiste quoi.

Cette moue de steak tartare se voudrait le fin sourire éthéré de lèvres harmonieusement ourlées et dessinées. Le sourire aranéen d'une intellectuelle de haut vol, qui plane dans l'azur, non sans la conscience, ô si modeste, de sa supériorité ontologique.
Sourire délicat, éclair qui se veut gracieux, qui n'est qu'un éclair de mousse au chocolat. Si l'on a jamais pu dire d'une bouche qu'elle fut charnue, la sienne fait penser à la lippe d'une Foulbé de Maroua à qui l'on vient d'ôter son plateau.
Quant aux "miroirs de l'âme", ce sont des tiroirs vides, de terroir, ne reflétant que la stupéfaction gynécologique originelle, irrémédiable.
L'oeil y est bête, et mouillé d'un gâteux, un regard de zébu femelle se livrant à l'introspection, qui se voudrait lointain, ne réussissant qu'à s'écarquiller comme un bêlement ophtalmique, les retouches photographiques n'y pouvant rien ajouter que le néant.

Cette âme lourde dans un corps épais, cette écri-vaine, qui doit toute sa gloire usurpée à l'existence de cette infâme Afrance Sarkozienne, vient de faire scandale en crachant dans la soupe (au fond une tempête dans un bol de soupe) en qualifiant de "monstrueuse" cette "france" menstruelle là.
Voilà bien un avis que nous partageons avec elle, qui ajoute "Je trouve détestable cette atmosphère de flicage, de vulgarité... Besson, Hortefeux, tous ces gens-là, je les trouve monstrueux".
Parce que ce n'est pas monstrueux, ce Prix littéraire qui porte le nom prestigieux des frères Goncourt, ces réactionnaires, ces misogynes impénitents, attribué à cette nullité, aux seuls prétextes qu'elle est Noire et qu'elle est Fâme!
Loin de nous, le projet de défendre les deux porcs susnommés, mais toute de même, pourquoi seulement eux?
Pour faire bonne mesure, pour prouver que l'on a pas seulement l'entendement bas, les goûts vulgairement racistes de la racaille de l'esprit, il fallait citer d'autres noms que ceux de deux sous-chiens, au prétexte que l'on feint de croire à leurs rodomontades à l'encontre de la pègre xénos metoicos.
Ramatoulaye Yade et Fadela Amarra sont elles plus appétissantes ? Et la Rachida datée?  Et Kouchner, et Coppé et la Mitte, sinistre du Cul et de la Turlute?
Pas vulgaire tout ça?
Félix le chat

mercredi 11 novembre 2009

Le Chemin des Dames.



Clio est une ironiste. Qui dit toujours la vérité. Plus exactement, elle trahit souvent le mensonge légal en désignant les évènements par un nom qui révèle le contenu caché des choses.
Que cette hécatombe inaugurale de jeunes hommes, français et allemands, dans son plus célèbre théâtre des opérations, se perpétua au lieu dit Le chemin des Dames, pourrait paraître simplement une poétique contingence du destin.
Ce serait un peu court, mesdames !
Il fallait bien que jeunesse mâle trépasse, puisque mourir fut ce chemin, hérissé de barbelés et de baïonnettes, qui menait à la riante clairière de votre « émancipation. »
Ce qu'il y a de regrettable dans la guerre c'est que les femmes ne s'y font pas tuer, disait déjà le misogyne jeune poilu Montherlant.

Or donc, notre vieux pays fut mis à feu et à sang, la fine fleur de sa jeunesse mâle hachée comme chair à canon.  Les maitres d'oeuvre  furent ces galonnards aussi vaniteux qu’incapables, eux-mêmes domestiques à gages des « usiniers »,  des combinards, des profiteurs de guerre, des embusqués de l'arrière.
Au Chemin des Dames, l'offensive du boucher Nivelle fit 281 000 morts en seulement quarante jours. Soit  90% de perte !
Au total , pour le Vieux Continent, quand les massacres cesseront, on dénombrera plus de DIX MILLIONS de morts et VINGT MILLIONS de mutilés.
Dont un million quatre cent milles français. 
Chaque jour que Dieu faisait plus de 1.000 jeunes français tombaient, et cela pendant quatre ans. Le plus petit village, avec son clocher, possède son monument aux morts au fronton duquel se déclinent les noms de nos aïeuls, nos propres noms.

La bourgeoisie française a réglé son vieux compte historique avec les ouvriers, les artisans et les paysans, le vieux peuple révolutionnaire qui en 1793, 1848, 1871, a tenté de lui ravir son pouvoir. Par la même occasion, elle en finit avec les rejetons des vieilles familles catholiques de la ci-devant noblesse.
Le peuple véritable connut une telle saignée qu’il ne s’en relèvera jamais.

Cette boucherie, dont aucun mot si fort soit-il ne rendra compte de la catastrophique signification, historique et métaphysique, ouvrit sur une époque inédite et une humanité nouvelle.
Le centre de gravité de l’Histoire se déplaça irrémédiablement. Le capitalisme qui, par les profits de guerre planta ses fondations dans les charniers, fondera définitivement son assise dans la pourriture même.
Triomphe de la Finance et du Maître de la Finance.
Le vingtième siècle pouvait commencer.

La deuxième guerre, issue de capitalisme putréfiée, tout à fait inéluctable après l'ignoble traité de Versailles, avec ses camps de concentration, ses pelotons d'exécution, ses bombes atomiques, mettra un terme définitif au règne de la Raison et à son seul véhicule : le mâle blanc.
Celui ci devint un Spectre sans substance. mais comme "la nature a horreur du vide", il fallait que se dressât un nouveau Sceptre, car « l'être sort du Néant comme une verge qui se dresse » dixit Jean-Sol Partre.

Un mâle somptueux, suprêmement doté par la nature, fut ramené de sa jungle peuplée de zébus et de boas, où ses dieux l'ont fait naître, pour être précipité sur l'asphalte-jungle du cloaque des villes; là, vanté, fêté, encagoulé, il devint le suprême Homo-prognathus,  le nouvel apollon des belvédères, chéri de ces dames.
La rencontre de ces deux espèces était prévue depuis toujours dans les plans de la Nature; témoins leurs affinités électives : la danse, ou plus exactement le remplacement de la Danse, qui est art, par le Dandinement, prélude aux copulations, les bijoux, la pensée magique, le ballon rond, etc.

L’antique subordination du principe féminin à la Virilité, sera remplacé par la parité du tronc phallique avec l'exubérance végétale.
Il ne reste plus qu’à tirer l'échelle, l'Histoire ne fut qu'un accident bref.
La possibilité tragique de la conscience avec sa potentialité divine s'est produite afin que d'échouer, et d'être extirpée une fois pour toute de la surface de c'te planète.

Le sentiment d'une effroyable régression n'est plus porté aujourd'hui que par quelques maudits.
Avec eux disparaîtront les derniers regrets.
Telle fut, à vue d’aigle, la trouée ouverte par ce Chemin des Dames, la grande Épilation, le Maillot Universel, après éradication des Poilus par la Faucheuse esthéticienne,


jeudi 5 novembre 2009

Les nouveaux grands maîtres de la littérature

Comme monsieur Obama, l'immense écrivainE Marie NDiaye, qui vient d'encaisser le Prix Goncourt, pour son "best-sellers", 3 Femmes puissantes, est issue d'un croisement en passe de devenir classique: papa sénégalais et maman blanche. On ne saurait suffisamment louer une telle déhiscence anthropologique: flot noir, amazonien, dissolvant, et charriant cette élite naissante de Femmes "puissantes", grimaçantes et jacassant de leur menstrues.







Dans le même ordre d'idées, le prestigieux prix Médicis 2009 du roman, a été attribué mercredi, au "Canadien", Dany Laferrière. Rien qu'à voir sa tête, on a tout de suite envie de le lire pour savoir ce qu'il y a dedans.





Pour faire de mesure montre, afin que SOS-Rolex n'allât point renifler dans les dessous de ces Dames des Prix périodiques des maisons d'édition, serviettes usagées des Lettres qui absorbent les goûts du vaste gynécée qui lit, leur reprochant de pratiquer une sorte de discrimination à l'empoche, en décernant ces gratifications avec des critères méprisables et racistes, semblables à ceux en vogue chez les élus qui élisent les Miss, par contre-pesé, le Prix Renaudot a donc été attribué au pâle Frédéric Beigbeder (ci contre), qui obtient ainsi pour son stercoral excreta, une nouvelle consécration méritée.