dimanche 20 janvier 2019

Savez vous bien


Savez vous bien ma chère amie
Dans cette nuit couleur de Sienne
D'un jaune vespéral rougi 
J'ai cette pensée alcyonienne 
Que si la Haine est un délit 
 Il faut que sans délai l'on vienne 
M'ôter de cette vie finie 
Parce que, maintenant, la mienne 
 Ô mon aimée, est infinie




samedi 19 janvier 2019

Les Palestiniens d'Ex-France

1er Bilan



L'Etat terroriste contre le peuple de souche. Des morts, des blessés graves "Rotule explosée, mâchoire fracturée, côte cassée, œil crevé… Depuis le 17 novembre 2018, pas une manif de gilets jaunes sans son lot de blessés graves",  même le Canard enchaîné à l'Elysée le reconnaît !
Le collectif Désarmons-les a recensé à la veille du 12 janvier, 82 blessés graves, avec "des membres arrachés, organes ayant perdu leur fonction, os fracturés, pieds et jambes incrustés de bouts de grenades, brûlures graves, plaies ouvertes à la tête", etc.
''Double fracture de l’orbite maxillaire et une grosse plaie ouverte. Habitué des zones de guerre (Tchétchénie, Afghanistan, Libye, Irak, Syrie…), le journaliste français Florent Marcie n’avait encore jamais été blessé dans sa carrière. Jusqu’au 5 janvier 2019, à Paris. Alors qu’il filme une manifestation de « gilets jaunes », il reçoit en pleine figure un tir de lanceur de balles de défense (LBD 40). Fabriqué en Suisse par Brügger & Thomet (B&T), c’est « le plus léger, le plus ergonomique et le plus rapide à tirer du marché », selon la manufacture. Très utilisé lors des manifestations françaises actuelles, le petit fusil « sublétal » thounois est au centre d’une controverse qui prend une ampleur sans pareille.''
Ils sont armés jusqu'aux cuisses d'armes suisses, les chiens et chiennes de garde de la démocratie, de la démocratie des milliardaires, autrement dit la ploutocratie.
Il n'y a pas que les balles du LBD 40 qui crèvent les yeux, le "2 poids 2 mesures" aussi !  La violence des flics est inouïe, comparée à la répressionnette contre certains ''djeunes'', graines de terroristes et trafiquants accomplis, qui [re]peuplent les banlieues, passées de rouges à noires. Ceux qui foutent le feu aux voitures des pauvres pour la saint Sylvestre et pour passer le temps, quand ils n'égorgent pas pour rendre Service secrètement, et quittent les gynécées du prétoire en ricanant. Que l'on songe au traitement paternel réservé aux Femen par rapport à la brutalité des gens d'armes envers les femmes en gilet ! Taittinger, le boxeur, par son intervention a probablement sauvé la vie d'une malheureuse, battue sans doute à mort par les CRS !

Les "keufs" caillassés, ou se faisant tirer dessus à balles réelles, quelquefois brûlés vifs par des antifas ignifuges, tout ça ne compte pas, jamais personne n'était arrêté ! Mais des dizaines de GJ croupissent en prison !!
Les Chiens de Pavlov ont bien compris le dressage ! Un coup sur le museau si t’effleure l'Indigène, un Os à ronger, si tu blesses ou tues un souchien.
Alors les forces du désordre établi s'en donnent à cœur yeux sur le peuple affamé,  écrasé par la Dîme.  Le Robocop ressemble à l'Etat-Coffre-fort, dont il est le chien de garde hargneux. 

Un peu de poésie dans ce monde de brutes :

D'une unité sans défaillance
 Les flics brisent avec vaillance
Les mâchoires comme faïence
 Les matraques et les flash-balls
Servent comme au golf de La Baule
 Et font éclater les prunelles
Des pauvres gens
Qui n'ont que leur yeux pour pleurer
 Regardez les tout couturés
Complètement défigurés
Sur leurs rond-points autogérés
Les braves gens

Sur les joues coulent leurs pupilles
 C'est fou ce qu'ils en bousillent
 Des yeux, des iris bleus, ou verts
On énuclée à ciel ouvert

 Au flash-ball, au Lance-roquette
Les flics hardiment déchiquettent
 Les gueules des dissidents
 On ne compte plus les dents
 Qui sautent hors des bouches dans
 Les égouts tristes et les ruelles
 Lors des rixes et des querelles
 Où les grenades à tir tendu
 éclatent les yeux des loquedus

La seule question qui demeure
Faudra-t-il que l'on vive ou meure ?
Vivre en versant des larmes
Hors de nos orbites creuses
Car elle nous a volé nos armes
La vile bourgeoisie peureuse.
Mourir libre ou vivre à genoux
Tel est le choix qui s'offre à nous.

Et le Flic ricanant décrète :
— Nous abattons ceux qu'Il exècre
Notre Souverain notre Maître
Le servir :  notre joie de reîtres
 Ô  Pouvoir lâche et pourri
  Qui nous cajole et nous nourri
Trente deniers trois cent euros !
Le Bénéfice secondaire
D'être le chien du Milliardaire
Car braves ne le sommes guère
Dans les banlieues grises en guerre
 On y va en catimini
 Mais face aux français prolétaires
On se sent tout de suite impunis !

Le gouvernement Macron-Philippe-Castaner-Schiappa va au sang, c'est l'évidence. Il va vers la tuerie du bataclan généralisé ! Que ceux qui ont voté l'état d'urgence ferment leurs sales gueules à tout jamais.  Chiens de politiciens, vous ne la rouvrirez que sur nos cadavres. Vous pourrez alors retourner laper à la niche.

Sinon .....ce sera nous.
Nous, les Palestiniens de l'ex-France.



mardi 1 janvier 2019

Vœu


Deux-mille-dix-neuf, 2019 = 3 = l = l'UN 


Ton gilet 
 Tout fluo 
 Parait laid 
 Aux bobos 
 Mais très beau 
 Aux français 

 Gilet jaune ! 

 Ta venue 
 Tricolore 
 Dans les rues 
 Fait éclore 
 Le début 
 De l'aurore 

 Gilet jaune !