mardi 23 avril 2019

Notre-Dame de Paris de Victor Hugo.

Le drame de Notre Dame, nous pousse à la relecture.
Notre-Dame de Paris de Victor Hugo. Voici un extrait du chapitre II du Livre Cinq:

« Cependant, quand le soleil du moyen-âge est tout à fait couché, quand le génie gothique s’est à jamais éteint à l’horizon de l’art, l’architecture va se ternissant, se décolorant, s’effaçant de plus en plus. Le livre imprimé, ce ver rongeur de l’édifice, la suce et la dévore.
Elle se dépouille, elle s’effeuille, elle maigrit à vue d’œil. Elle est mesquine, elle est pauvre, elle est nulle.
 …..
Cependant, que devient l’imprimerie ? Toute cette vie qui s’en va de l’architecture vient chez elle. À mesure que l’architecture baisse, l’imprimerie s’enfle et grossit. Ce capital de forces que la pensée humaine dépensait en édifices, elle le dépense désormais en livres.
Aussi dès le seizième siècle la presse, grandie au niveau de l’architecture décroissante, lutte avec elle et la tue. Au dix-septième, elle est déjà assez souveraine, assez triomphante, assez assise dans sa victoire pour donner au monde la fête d’un grand siècle littéraire. Au dix-huitième, longtemps reposée à la cour de Louis XIV, elle ressaisit la vieille épée de Luther, en arme Voltaire, et court, tumultueuse, à l’attaque de cette ancienne Europe dont elle a déjà tué l’expression architecturale. Au moment où le dix-huitième siècle s’achève, elle a tout détruit. Au dix-neuvième, elle va reconstruire.

Or, nous le demandons maintenant, lequel des deux arts représente réellement depuis trois siècles la pensée humaine ? lequel la traduit ? lequel exprime, non pas seulement ses manies littéraires et scolastiques, mais son vaste, profond, universel mouvement ? Lequel se superpose constamment, sans rupture et sans lacune, au genre humain qui marche, monstre à mille pieds ? L’architecture ou l’imprimerie ?

L’imprimerie. Qu’on ne s’y trompe pas, l’architecture est morte, morte sans retour, tuée par le livre imprimé, tuée parce qu’elle dure moins, tuée parce qu’elle coûte plus cher. Toute cathédrale est un milliard.
Qu’on se représente maintenant quelle mise de fonds il faudrait pour récrire le livre architectural ; pour faire fourmiller de nouveau sur le sol des milliers d’édifices ; pour revenir à ces époques où la foule des monuments était telle qu’au dire d’un témoin oculaire « on eût dit que le monde en se secouant avait rejeté ses vieux habillements pour se couvrir d’un blanc vêtement d’églises ». Erat enim ut si mundus, ipse excutiendo semet, rejecta vetustate, candidam ecclesiarum vestem indueret (Glaber Radulphus). »



Scolie 1. Cependant que sont les architectes devenus ?
Des valets du billet imprimés. De vulgaires rabatteurs pour les entreprises du BTP.
Par le truchement des syndics, ces succursales des affaires juteuses du Bâtiment, les architectes mènent par les naseaux les copropriétaires parisiens, ces vaches à lait. Ces bœufs votent partout, toutes sortes de travaux à sabot levés, et font venir dans leurs immeubles, contre les murs, dans les escaliers, sur les toits, des dizaines de ces trimardeurs dont le métier est de faire du Bruit.
L'Agence nationale de l'habitat relève une hausse de 46 % des travaux de rénovation des copropriétés en 2018 !
Nul n'en ignore, ou plus exactement seuls les nuls l'ignorent, ceux qui ne savent pas observer le monde et la vie, ceux qui ne voient rien, ni les rayures du ciel, ni les services secrets dans les interstices.
Pourtant l'Île d'ex-France est toute défoncée, dévastée, couverte de grues et d’échafaudages qui enserrent de leur réseau de fer la vaine populace.  Il y a de la construction tous azimuts, du chantier à tout va dans toute la France ! Cette débauche de travaux ne provient nullement d’une hausse « naturelle »  des affaires.  Mais de la décision arbitraire de l'Etat pour compenser la chute des investissements productifs. Sans l’argent de l'Etat, c'est à dire ponctionné sur la plèbe, il n’y aurait plus de secteur du Bâtiment, tout le Fric de son fonctionnement provient de l’endettement des français sur 10 générations!


Scolie 2.
Suspicion
Indices
Is fecit cui prodest (« le criminel est celui à qui le crime profite »)


Il est inutile de chercher plus loin que le marché, le bizness,  le profit, la cause matérielle de la destruction volontaire de N.D.  Une cause intrinsèque au capital.  La restauration de Leur-Dame va rimer avec profanation et accumulation. Depuis longtemps il était inadmissible "que les 14 millions de touristes ne se déplacent que pour visiter Notre Dame, sans qu'il n'y ait les retombées commerciales, avec des millions d’euros à récolter".  On lira ici avec profit, ceci.
Et aussi cela, là. 



samedi 6 avril 2019

Science occulte

Suite à la publication par les éditions K.K de   "Du branleur au hardeur : la pornocratisation des esprits", plus précisément, suite à l'interviouve de l'auteur par le Pierre le Grand, qui effleure, affleure tant de choses , car l'auteur a repéré une vérité, et c'est ce qui fait sa force, mais il ne sait pas la comprendre, la relier à une conscience;  ainsi, il débat dans le cadre piégé du monde, comment parler « du porno » sans parler de ce qui l'a rendu possible : le féminisme ? 
1 Comprendre que la Castration féministe est dedans la subjugation pornographique. 
Le féminisme a préparé le mental du cheptel pour l'offrir au nouveau mâle dominant dont elle est la servante. Qui ne sait que la très grande majorité des féministes sont des coreligionnaires des producteurs du porno.
2  Dire que la pornographie véhicule une image négative de la femme ; peut on prononcer plus grande stupidité ? Alors que positivement la pornographie l'encule et te vend cette image.  La misogynie induite par la pornographie n'est pas un effet secondaire qui devrait être rejetée. La porno  te révèle un "visage", si l'on peut dire, de F, que tu ne peux plus éluder. Démâtée de la virilité spirituelle F se voit telle qu'en elle même, en l'état de nature. C'est ton idéalisation de F qui devient le phantasme.
Or donc, comme scolie de cette vidéo je réactualise ce texte publié dans Fragrans feminae. 


    Saint Odilon de Cluny (994-1049), cinquième abbé de Cluny a dit :  «  La grâce féminine n'est que sang, humeur, fiel, et nous qui répugnons à toucher, même du bout des doigts, de la vomissure et du fumier, comment donc pouvons-nous désirer serrer dans nos bras le sac d'excréments lui-même ? »
Ainsi le pornocrate te faisant voyeur, tu croirais en être quitte, du moins pour le toucher, du contact avec la malpropreté de l’ordure, et la contamination virale.
Tu oublies la contamination spirituelle. Souviens toi qu’un autre que toi regarde par le trou de la serrure.
C’est l’ Œil de celui qui commande toute la scène, celui dont on tait le nom,  dont on baise le cul au sabbat.
Pour lui ravir sa clef kabbalistique, il te faudra triompher de "la succion d’Iônah et de l’accablement d’Hereb", qui déroulent sur toi leurs anneaux .

Prend garde aussi à l'autre œil, noir, de la femelle a tergo, qui te regarde du fond de son charnier. Cette ouverture est la porte du cloaque lépreux, où sur toi seront déplacées les vers cataboliques, les lémures stercoraires qui puent.
Car les êtres obscurés, semi-conscients ou brutaux et inconscients, comme les Élémentaux femelles, veulent à tout prix s’incarner : se sont les Lémures.
Vestales impures du tombeau de la virilité, elles mêleront la sève sur le plancher avec  « d' innombrables venins et d’obscènes humeurs », et verseront cet impur breuvage dans l’œil de celui qui les convoite.
Ceux qui l’absorbent bondissent comme les pourceaux sous la baguette de Circé.

Dans le maelström épais de ta convoitise confusément tu te débats dans les Ténèbres, car tu es pris sans le savoir dans une alchimie de magie noire.
Mais il est une alchimie contraire, c’est l’alchimie de soi-même. Par un ardent effort de volonté tu pourras te mithridatiser de toutes ces saletés toxiques et poisons de la vue.  Il te faudra au préalable éclairer la scène obscène du feu alchimique, et voir que ta position est celle de l’Impuissant, jouet du pornocrate, dans un pédérastique procès.
Tu comprendras alors que la Castration féministe est dedans la Subjugation pornographique.

« Se faire Voyant !  »
Brise ta gangue, pénètre les yeux ouverts dans la soue. Vois !
Efforce toi de garder la lucidité du guerrier, émonde la frondaison de tes pensées immondes.
Tu commences à saisir le sens du Mauvais message,  voici : tu es seul, brûlé par le Sel de la mortification et de la haine.
Va ! L’affliction est la semence de la conscience.
Cultive cette haine, isole là dans l' aludel,   hors de tous les ferments de l’envie bestiale, sépare le subtil de l’épais.
Ainsi tu auras transmuté l’Ordure qui souille en le Soufre qui éclaire.
Et réussi la sublimation du plomb durci du pornocrate en le Mercure du philosophe.