vendredi 24 juin 2016

Leave !

« Je pense que nous sommes déconnectés de la classe ouvrière blanche » 

 C’est par ces mots riches de sens que Stephen Crabb, secrétaire d’Etat au Travail et aux Retraites a reconnu la défaite de l’Union américaine, plus connue sous le nom aimable d’union européenne. 

L’assassinat de Cox aura donc été vain.
 C’est Cameron qui est mort. Enfin, il faut l’espérer, mais avec la Ploutocratie, il faut s’attendre à tous les coups fourrés.
Nous autres, nous en savons quelque chose ayant dû avaler la couleuvre en 2005, et c’est dur à digérer une couleuvre pour un "froggy."
 Il faut dire aussi que si la France entière ne fut qu’une clameur NON !, à Hidalgo-City, à l’époque Delanoé-ville, le vote OUI a frôlé les 80% !
 Et pour réussir à enfiler par derrière le grand corps démembré de la France, il faut en passer par son pétulant Anus parisien.

 Le ministre Crabb encore :
 « Lorsque nous avons essayé de leur expliquer à quel point le marché unique européen était bénéfique pour leurs emplois, leurs moyens d’existence, nous n’avons pas transmis ces messages avec succès. »
 Really ? Ils ne vous ont pas cru les benêts. Ils préfèrent ajouter foi à ce qu’ils vivent, aux millions de "petits boulots" et d’emplois précaires sous payés, aux licenciements, à la précarité, à la vie chère à la barbarie. Quelle bande d’abrutis ces prolos blancs, il est vraiment temps de les remplacer définitivement !
 Il faut dire qu’ils avaient mis le paquet : Les trois syndicats Energie & mines, celui des conducteurs de locomotives (ASLEF), des cheminots (RMT), des boulangers (BFAWU), avaient appelé à voter pour le retrait de la Grande-Bretagne de l’Union européenne !

 La "classe ouvrière blanche" de Grande Bretagne vient donc de passer le témoin aux ouvriers français.
 C’est un encouragement à tenir bon, pour défendre le Code du travail, c’est à dire un pilier fondamental qui maintien la nation et la classe qui oeuvre.
 Jusqu’au retrait, jusqu’à la défaite du gouvernement Hollande-Valls-Cazeneuve !

 N’oublions pas que ce gouvernement, en dehors de ses traits spécifiques, cette odeur sui generis qui n’appartient qu’à lui, n’est qu’une marionnette de l’Union dite européenne. C’est là qu’est le Centre de l’Entreprise funéraire qui racle nos nations jusqu’à l’os, avant de les jeter, squelettes s’entrechoquant et cliquetant, dans la fosse commune.
 C’est ce Centre décisionnel qui a manigancé l’el-Loi Khomri, qui peaufine son « accord de libre-échange transatlantique entre l’Europe et les Etats-Unis », [le kafkaïen TAFTA], traité qui parachèvera l’allégeance et la servitude économique de l’Europe.

 « Passé le choc du séisme historique du Brexit, l’Union européenne pourra-t-elle survivre à l’humiliant désaveu infligé au projet d’intégration né des ruines de la Seconde Guerre mondiale ? » interroge Paris Match ?
 Bonne question ! (à ceci près que le « projet d’intégration »n’est pas né des ruines de la guerre, mais de la reconstruction des trente glorieuses ; il fallait revenir au pla Morgenthau, rétablir les ruines ! Telle est l’essence de l’U.E),
 À nous (les peuples) d’y répondre !

 Leave ! Life !

jeudi 23 juin 2016

unos días en Sevilla

à  Ibara,
¡Hola Caballero ! Andalucía !


¡Arriba España!









Elle est toujours là,
Ma muse alanguie,
Et sa main s'appuie 
Sur mon crâne las.

Ma muse du Styx, 
Près de moi repose, 
Sur mon crâne pose
Sa dextre d'Onyx.



Puis, ça repart ! Hombre !



mercredi 15 juin 2016

Vacance

Pardonnez moi, si j'ai laissé encore tomber le Bloc sur mes pieds fourchus, parce que je suis un peu dans un nouvel ouvrage;  et puis pour m'alléger, comme après l'orage l'air, et partir enfin dans le vent, le cœur moins lourd, sur ma vieille Bonneville.





vendredi 3 juin 2016

Sans les transitions

Le loup famélique de la fable ne perd pas son temps à expliquer son être au chien. Il fuit... et sera tué tantôt par le chasseur.

 « Un chien vivant vaut mieux qu'un lion mort » dit l'Ecclésiaste, pour la raison que la mort égalise absolument. Et tant qu'il y a de la vie il y a l'espoir...
Mais ce ne peut être que l'espoir de devenir un bon chien; ou d'avoir beaucoup d'os; un idéal de chien.

Aussi l'orgueil aristocratique fait dire le contraire « Mieux vaut être un lion mort qu'un chien vivant ».
C'est ce que dit Evola. Et ce que dirait Ibara j'imagine.
Ibara aime la Mort, parce qu'il croit dans la pérennité de sa nature.

 Mais l'Ecclésiaste réduit toute espérance et tout orgueil de l'avoir été. Car ajoute t-il « Les vivants, en effet, savent qu'ils mourront; mais les morts ne savent rien, et il n'y a pour eux plus de salaire, puisque leur mémoire est oubliée »
 Cette vision est subjective absolument. Oubli de soi et mémoire oubliée = rien.  Le salut est seulement dans la vie, tant qu'on vit, dans la naturalité vécue. La quoddité  ne résiste pas au néant. Et la quiddité est un concept vide.
Avoir été n'a plus de sens.  Un lion mort ne vaut pas mieux qu'un rat crevé. Un cadavre vaut un cadavre.  Feu Leo n'est absolument plus rien du tout, et l'avoir été se trouve nihilisé par la mort.
On n'est pas un lion mort, on n'est qu'une charogne qui pue.

 Seule l’œuvre peut sembler sauver l'avoir été.
Mais l’œuvre est objet, peut être détruite, falsifiée, signée par un autre, dénaturée, à jamais incomprise.
Est elle la substance de l'auteur cristallisée ? Notre époque qui est la tentative de donner raison à l'Ecclésiaste, répond non. Paradoxalement, ce temps du culte de la Mémoire affirme la nihilisation de l'avoir été.
Cette seconde mort, absolue, c'est la gynécocratie. [Comment ? Pourquoi ? Démontrer! ]
 La gynécocratie donne raison au nihilisme subjectif.

Il faut être métaphysicien pour s'étonner comme Leibniz que "quelque chose existe plutôt que rien".
Ici encore, on dirait que je saute du coq à l'âne, après être passé du lion au chien.
J'ai seulement escamoté la démonstration, pour ne laisser que l'intuition. Voici le cheminement : Dieu seul peut annuler sa création. Mais peut il faire qu'elle n'ait pas été ? S'il ne le peut il n'est pas omnipotent donc dieu n'existe pas. Seul Dieu, l'Être, pourrait annuler l'avoir été. D'un autre côté sans l'Être pas de quiddité... etc., etc.