lundi 29 décembre 2008

Plomb durci (2)

On aurait pu penser que le cuisant échec militaire israélien dans la guerre menée contre le Liban en aout 2006, avait eu pour conséquence de remettre en cause certaines certitudes de l’Impérialisme américain quant à la capacité de l’Etat sioniste d’être son principal chien de garde dans la région.
Nous étions d’autant mieux fondés à le croire, que l’on vit la diplomatie US prendre langue avec la Syrie, entreprendre, entre deux invectives, des discussions secrètes avec l’Iran officiellement honni.
Monsieur Abbas, l’impuissant président de « l’autorité » américaine baptisée palestinienne, paraissait aux observateurs, devenir une pièce symbolique de plus en plus jouée sur l’échiquier américain au Moyen-Orient.
En d’autre termes, cependant que la crise déchirait Israël à l’intérieur même de ses frontières, l’impérialisme ne voulait plus dépendre de l’état hébreux seul, et n’aurait pas besoin de l’utiliser de la même façon que par le passé.
En outre, le gouvernement américain, depuis les résultats électoraux du « mid-term »en novembre 2006, marqués par une victoire des démocrates au Sénat, reprenant les propositions de ces derniers, modifiait la forme de sa stratégie.
Face au désaveu populaire américain, au désastre de la « pacification » en l’Irak, l’impérialisme se devait désormais d’impliquer jusqu’au cou ses valets « arabes modérés » et européens pour réaliser ses objectifs de contrôle et de pillage des ressources du Moyen-Orient.
L’intervention en Afghanistan, la tension aves le Pakistan, les menaces à l’encontre de l’Iran, la continuation de cette stratégie impliquait une réorientation. L’administration Bush arrivée à terme, avec l’aval du Sénat, mit tout son poids dans la construction d ‘un « état » palestinien.
Cela exigeait pour Israël une subordination complète à Washington.
En théorie, le sionisme est une composante de l’impérialisme, sans que ce dernier ne se réduise au sionisme. Par conséquent, si le sionisme a été utilisé, il pourrait ne plus l’être s’il ne correspond plus aux besoins. Car l’impérialisme américain paye : Avions, chars, logistique. C’est lui qui les produit, les entretient, tient à bout de bras cet état artificiel israélien. Il est le Maître.
Telle est la voix de la raison.
Or à quoi assistons nous?
Exactement au contraire !  A ce que, cyniquement, Henri Siegman, ancien président du Congrès juif américain, exprimait en ces termes: « Le processus de paix au Moyen-Orient pourrait-être la tromperie la plus spectaculaire de toute l’histoire moderne. Depuis l’échec du sommet de Camp David en 2000, et en fait bien avant lui, l’intérêt d’Israël dans le processus de paix(…), a été une fiction qui a essentiellement consisté à fournir une couverture pour sa confiscation systématique de la terre palestinienne et pour une occupation dont le but, selon l’ancien chef de l’armée Moshé Yaalon, est de « marquer au fer rouge très profondément dans la conscience des palestiniens qu’ils sont un peuple de vaincu….. » (1)

L'impérialisme, objectif, et le sionisme, subjectif, ont fusionné.
Tout homme honnête et réfléchi le sait : Il n’y aura jamais un Etat palestinien, parce qu’un tel état nécessiterait l’évacuation d’une grande partie des colonies juives de Cisjordanie, le dégagement d’une partie de Jérusalem, ce qui reviendrait à une défaite politique d’une partie fondamentale de l’état hébreux.
Demandes incompatibles avec l'objectif sionisme qui, par essence, vise à l'extermination finale des palestiniens.
Preuve : l'opération dite "Plomb durci", ( au passage on appréciera l’impayable humour juif ) montre à l’envie qui est le vrai maître. L’intervention armée d'une violence jamais vue depuis l'occupation des territoires palestiniens par Israël en 1967, a déjà fait en deux jours, plus de 1000 morts, dont de très nombreux enfants, et plus de 600 blessés, selon un nouveau bilan des services d'urgence palestiniens. Boucherie couronnant un blocus meurtrier de plusieurs mois dans cet épouvantable camp d’extermination à ciel ouvert de Gaza, tenant la parole de ce responsable gouvernemental qui avait promis« une Shoah encore plus grande » au peuple palestinien.
Et « Israël tient toujours ce qu’il promet» rappelait en s’étranglant d’admiration sur France-inter, l’hystérique lectrice de dépêches après avoir égrené avec indifférence, comme une litanie macabre, le nombre des victimes civiles palestiniennes.

Il va devenir de plus en plus aisé pour les États unis de ranger les pays arabes dit modérés, derrière d’éventuelles frappes contre l’Iran après ce plomb durci…
D’ores et déjà , conséquence des raids israéliens, la Syrie a estimé que ses négociations indirectes de paix avec Israël, lancées en mai via Ankara, ne pourraient pas se poursuivre.
"C'est l'agression israélienne contre Gaza elle-même qui ferme la porte à toute action dans le processus politique", a déclaré à l'AFP un responsable syrien.
Une fois de plus, l’impérialisme durement plombé par sa crise financière, englué dans ses conflits sans fin, est placé devant le fait accompli durci par le plomb sioniste
« Il ya une déconnexion entre ce que dit l’Amérique et ce qu’elle fait. Avoir un langage fleuri à propos d’un soutien à la démocratie au Liban et en Palestine quand le gouvernement israélien commet les pires crimes contre leurs populations civiles n’est pas seulement la preuve d’un culot considérable: c’est aussi insulter les peuples en question et profaner la mémoire de toutes ces femmes et de tous ces enfants qui ont été massacrés par la machine de guerre d’Israël, équipée par les États-Unis. » (2)
Mais Monsieur Obama, ne nous avait il pas promis, avant son élection, lors d’un voyage en Israel, « Jérusalem doit être exclusivement juive » ?
Puis s'exprimant devant le Comité américano-israélien des affaires publiques (AIPAC), un lobby pro-israélien, "Que ce soit clair: la sécurité d'Israël est sacro-sainte. Elle n'est pas négociable. Les Palestiniens ont besoin d'un Etat contigu et unifié qui leur permette de prospérer."
"Mais tout accord avec le peuple palestinien doit préserver l'identité d'Israël en tant qu'Etat juif doté de frontières sûres, reconnues et défendables. Jérusalem restera la capitale d'Israël et ne doit pas être divisée", a-t-il affirmé, s'attirant une réponse immédiate de Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne: "Le monde entier sait que la sainte Jérusalem a été occupée en 1967 et nous n'accepterons pas d'Etat palestinien sans Jérusalem pour capitale".

Mais en fait d’Etat palestinien il y aura des tas de palestiniens, morts, un charnier, un cimetière palestinien.
Félix Niesche
Notes
1)London Review of Book, 16aout 2007
2) Daily star de Beyrouth(24 octobre 2007)

samedi 27 décembre 2008

"Plomb durci": humour de ghetto pour Gaza


J'en demande par avance pardon à Monsieur Rioufol: donner ainsi mon mince filet de voix avant son inévitable et tonitruant billet d'humeur, ça n'est pas pour lui voler la vedette.
C'est l'indignation qui m'étreint le coeur!

Halte à la lâche agression antisémite du Hamas contre l'héroïque peuple Israélien!!!

Les nazislamistes continuent à massacrer des juifs pour recoloniser leur terre. Celle des ancêtres du peuple élu..
Déjà UN mort israélien! (seulement 205 côté salauds). Et la barbarie ne fait que commencer! Qui sait si dans les jours, les semaines à venir, nous n'aurons pas encore à déplorer une autre victime, ou même d'irrépressibles crises de nerfs.

Quand ces pouilleux de ghetto vont ils cesser leurs exactions racistes?
Israël,"victime innocente de l'hostilité implacable et de l'agressivité des Arabes"(Avi Shlaïm Historien Israèlien) à le droit de vivre!

Pendant que Bruxelles, Paris, Moscou notamment appelaient à l'arrêt des violences....(Des violences! on dirait des gamins en train de se chamailler dans une cour de récréation) la courageuse ministre des Affaires étrangères israélienne Tzipi Livni a réuni ses collaborateurs en vue d'une campagne d'information internationale pour expliquer leur pauvre riposte au"Plomb durci" ....

Une campagne d'information face à des roquettes et des mortiers!
Et nous n'avons rien le droit de dire, sans recevoir sempiternellement le "Plomb durci", de l'appellation infamante d'anti-pathiques!
Et ça fait plus de soixante ans que ça dure!

vendredi 26 décembre 2008

La Poste livrée au pillage des spéculateurs

Afin de « préparer la Poste à l'ouverture totale à la concurrence à compter du 1er janvier 2011 » voulue par Bruxelles, le Prézydent a annoncé jeudi 18 décembre « le changement de statut de la Poste en société anonyme ».

Tout a commencé avec la transposition en droit français des directives postales européennes 97/67/CE et 2002/39/CE, ouvrant la distribution du courrier à la concurrence, en application des traités de Maastricht et d'Amsterdam exigeant « la concurrence libre et non faussée ».

Avec les heureux résultats que l'on connaît, fermeture pure et simple de milliers de bureaux de Poste, quand ils n'étaient transformés en "Points Poste" privés, dans certaines boutiques de villages, ou maintenus par certaines petites communes, grevant leur budget, comme agence postale.

Et dans les riantes agglomérations plus imposantes, l'allongement des heures et des heures lentes dans de maléolentes et cosmopolites files d'attente, pour acheter un timbre(les automates étant constamment H.S) ou quérir la lettre recommandée nous informant que nous sommes mis en examen pour avoir été flashé sur le Boulevard Périphérique en train de foncer à tombeau ouvert à l'inadmissible vitesse de 58 Km/heure.

Il faut le retour au monopole public de la Poste!
Parce qu'avec le changement de son statut, la Poste ne sera plus financée par l'Etat mais par la caisse des dépôts et consignations, dans un premier temps, puis par le « fonds stratégique d'investissement » dans un deuxième temps.
Ce qui immanquablement, ouvrira la nouvelle Poste-société anonyme au pillage des banques et des spéculateurs.
Alors comment comprendre de la part de la direction de la CGT, ce discours contre la privatisation mais sa participation à la commission Ailleret qui fut justement instituée afin de "préparer la Poste à l'ouverture totale à la concurrence à compter du 1er janvier 2011?"

Comment les militants syndicaux de base qui distribuent ces tracts, ne voient-ils pas, que leur direction corrompue, qui vient de se prononcer pour "des maisons de Service Public" et pour l'institution de "fonds régionaux" pour fiancer la Poste, est définitivement à la solde de l'Union "Européenne"?

En réalité la CGT, comme Sud-PTT, comme la CFTC, comme le PC et la LCR, propose non pas de lutter contre, mais d'aménager le plan de privatisation.
Avec ces financements régionaux, avec des personnels polyvalents, sans statuts, que resterait-il du service public postal identique sur l'ensemble du territoire?
Félix le Chat

lundi 22 décembre 2008

L'Arnaque

Ernst JÜNGER, mort à 101 ans, vieil écrivain fêté dans le monde entier, en épate encore pas mal, avec son fameux et tellement commode Anarque.
Autant Orages d'acier m'a saisi, empoigné, autant Eumeswill m'apparut d'emblée comme la justification d'un fasciste devenu un bourgeois, et pire encore, une prose de légitimation d'une pose intellectuelle.
Propos d'un vaincu, mais d'un vaincu plus ou moins satisfait.
Quelle différence avec Evola qui n'a jamais capitulé, et tenait aussi dans les années septante à démarquer ses jeunes(et maigres)troupes de l'anarchisme violent et radical des Freaks, des Beats et des anarchistes de Droite.
Plutôt qu'un long discours, un extrait commenté d'Eumeswill mis en ligne par l'ami Hoplite., ou propos d'un anarchiste iconoclaste.

"L'anarque peut vivre dans la solitude; l'anarchiste est un être social, et contraint de chercher des compagnons."
Traduction: Il y a 2 sortes d'anars: les solitaires et les nombreux. les premiers ont des moyens. Les second sont la plèbe. L'anarque est l'anarchiste-bourgeois."Etant anarque, je suis résolu à ne me laisser captiver par rien, à ne rien prendre au sérieux, en dernière analyse... non, certes, à la manière des nihilistes, mais plutôt en enfant perdu, qui, dans le no man's land d'entre les lignes des marées, ouvre l'oeil et l'oreille. C'est le rôle de l'anarque que de rester libre de tout engagement, mais capable de se tourner de n'importe quel côté."
Un enfant qui s'est perdu pleure. Mais effectivement ici, l'arnaque est défini comme un gosse: Polymorphisme des nains."Le trait propre qui fait de moi un anarque, c'est que je vis dans un monde que, "en dernière analyse", je ne prends pas au sérieux."
Distanciation du bourgeois. Le petit sourire satisfait de Jean d'Ormesson.

"Pour l'anarque, les choses ne changent guère lorsqu'il se dépouille d'un uniforme qu'il considérait en partie comme une souquenille de fou, en partie comme un vêtement de camouflage. Il dissimule sa liberté intérieure, qu'il objectivera à l'occasion de tels passages."
Pour rester le Grand écrivain, devant les Nez, chatouilleux, il fallait publiquement n'est ce pas, se dépouiller des oripeaux pestiférés des Corps-francs qui furent la matrice du nazisme.

"C'est ce qui le distingue de l'anarchiste qui, objectivement dépourvu de toute liberté, est pris d'une crise de folie furieuse, jusqu'au moment où on lui passe une camisole de force plus sérieuse. Ce qui d'ailleurs me frappe, chez nos professeurs, c'est qu'ils pérorent d'abondance contre l'Etat et l'ordre, pour briller devant les étudiants, tout en attendant du même Etat qu'il leur verse ponctuellement leur traitement, leur pension et leurs allocations familiales, et qu'à cet égard du moins ils sont encore amis de l'ordre.
L'anarchiste ça n'est donc pas Ravachol, mais le Professeur. Le prof gauchiste, quoi.  Trop facile de s'attaquer à la racaille professorale qu'à Ravachol ou Vaillant.

"Le libéral est mécontent de tout régime; l'anarque en traverse la série, si possible sans jamais se cogner, comme il ferait d'une colonnade. C'est la bonne recette pour qui s'intéresse à l'essence du monde plutôt qu'à ses apparences - le philosophe, l'artiste, le croyant."Les uns, vont en camps de concentration ou dans les caves de la Gestapo, les autres, devisant à l'étage tout en réchauffant dans leur paume un vieil Armagnac, avec Drieu La Rochelle, hôtel Lutecia.Distinction essence/apparence, l'idéalisme philosophique foncier du bourgeois.
L'idéal du "philosophe, de l'artiste"... féminisation de la pensée d'un vaincu.

"Quand la société oblige l'anarque à entrer dans un conflit auquel il est intérieurement indifférent,"
Avec son éditeur par exemple...
"elle provoque ses contre-mesures. Il tentera de retourner le levier au moyen duquel elle le meut." C'est des trucs comme ça qui épataient Bernard Pivot à l'époque.
"Si j'aime la liberté "par dessus tout", chaque engagement devient image, symbole. "
On avait compris! Les Orages d'acier, le Troisième Reich, la Wehrmacht c'était symbolique. Des Images.
"Ce qui touche à la différence entre le rebelle et le combattant pour la liberté; elle est de nature, non qualitative, mais essentielle. L'anarque est plus proche de l'être."
Combattant pour la liberté, c'était l'appellation américaine contrôlée à l'époque contre le communisme.
Tout ça, cet essentialisme de pacotille pour dire:" je suis un aristocrate, d'essence supérieure."
C'est du Heidegger tendance Sacha Guitry.


"Le partisan se meut à l'intérieur des fronts sociaux et nationaux, l'anarque se tient au-dehors. Il est vrai qu'il ne saurait se soustraire aux divisions entre partis, puisqu'il vit en société.
Je disais qu'il ne faut pas confondre rebelles et partisans; le partisan se bat en compagnie, le rebelle tout seul."
Voir premier commentaire

"D'autre part, il faut bien distinguer le rebelle de l'anarque, bien que l'un et l'autre soient parfois très semblables et à peine différents, d'un point de vue existentiel.
La distinction réside en ce que le rebelle a été banni de la société, tandis que l'anarque a banni la société de lui-même. Il est et reste son propre maître dans toutes circonstances
."
Nouvelle division en classes d'esprit dans le camp anarque: Le rebelle, qui est resté fasciste, et l'arnaque proprement dit, redevenu un Monsieur respectable."Pour l'anarque [...] S'il prend ses distances à l'égard du pouvoir, celui d'un prince ou de la société, cela ne veut pas dire qu'il refuse de servir, quoiqu'il advienne. D'une manière générale, il ne sert pas plus mal que tous les autres, et parfois mieux encore, quand le jeu l'amuse. C'est seulement du serment, du sacrifice, du don suprême de soi qu'il s'abstient. L'anarque est [...] le pendant du monarque : souverain, comme celui-ci, et plus libre, n'étant pas contraint au règne.
Souveraineté de l'Ecrivain en chambre, supérieure à celle du Roi.
"Le libéralisme est à la liberté ce que l'anarchisme est à l'anarchie.
L'illusion égalitaire des démagogues est encore plus dangereuse que la brutalité des traîneurs de sabres..."

1977 ! Heureuse époque où l'on pouvait encore faire son petit Cioran. Un petit fascisme résiduel, une petite chargette contre la démocrassie...
"pour l'anarque, constatation théorique, puisqu'il les évite les uns et les autres."
....Mais vite, atténuation prudente.

"L'anarque, ne reconnaissant aucun gouvernement, mais refusant aussi de se bercer, comme l'anarchiste, de songeries paradisiaques, possède, pour cette seule raison, un poste d'observateur neutre."
Dans son fauteuil probablement. Mais qui? songe, rêvasse...Il est vrai , on l'a déjà dit, que pour Ernst Junger l'anarchiste ça n'est pas la Bande à Bonnot, mais le Prof gauchiste."L'anarque pense de manière plus primitive; il ne se laisse rien prendre de son bonheur. "Rends-toi toi-même heureux", c'est son principe fondamental, et sa réplique au "Connais-toi toi-même" du temple d'Apollon, à Delphes. Les deux maximes se complètent; il nous faut connaître, et notre bonheur, et notre mesure.
C'est Alain revu par Comte-Sponville
"Le monde est plus merveilleux que ne le représentent sciences et religions. L'art est seul à le soupçonner."
Féminité foncière du vaincu qui a capitulé....
"L'obligation scolaire est, en gros, un moyen de châtrer la force de la nature et d'amorcer l'exploitation."
.....Il en a conscience, il déplace la castration sur un autre fétiche...
"C'est tout aussi vrai du service militaire obligatoire, qui est apparu dans le même contexte. L'anarque le rejette, tout comme la vaccination obligatoire et les assurances, quelles qu'elles soient.
Et pourquoi pas aussi la nourriture non-macrobiotique, la vivisection? Les assurances ! le libéralisme de Junger comme celui d'un Reichman. Décidément on est pas moins anarchiste!
"Il prête serment, mais avec des restrictions mentales."
N'importe les restrictions mentales... l'important c'est l'action.
"Il n'est pas déserteur, mais réfractaire. Qu'on lui impose le port d'une arme, il n'en sera pas plus digne de confiance, mais, tout au contraire, plus dangereux. La collectivité ne peut tirer que dans une direction, l'anarque dans tous les azimuts.....
Un irresponsable? Ou un anarchiste capable de tirer sur la chiourme qui l'envoie à l'abattoir?
..................................
Ensuite redites. Style accablant avec ses circonlocutions germaniques.
Cependant quelques trouées, qu'il faut apercevoir, quelques raies de lumière pâle sous les lourdes portes closes: un beau mépris, mal dissimulé, la nostalgie du grand Reich... L'aigle tombé.
"Le capitalisme d'Etat est plus dangereux encore que le capitalisme privé, parce qu'il est directement lié avec le pouvoir politique. Seul, l'individu peut réussir à lui échapper, mais non l'association. C'est l'une des raisons qui font échouer l'anarchiste."
Ernst JÜNGER, Eumeswill (1977)
1977. Monsieur l'Anarque aristocrate se révèle, finalement, daté. Il s'inscrit dans la prise de position classique d'un bourgeois Allemand, allemand de l'Ouest, de son temps. Il est tout simplement ici en train de rappeler de quel côté du mur il se range. Il prend définitivement son parti.
Et dans les termes les plus classiques de l'époque: Le camp de la Liberté (l'Ouest américain) contre le camp du Totalitarisme (Allemagne de l'Est russe).
Aujourd'hui Ernst Jünger néo-con?
Félix le Chat

dimanche 21 décembre 2008

Koons se tape un Bourbon.

Dans un communiqué de presse du 2 décembre 2008 dont je prend connaissance sur un Forum Chrétien :
" S.A.R. le prince Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme fait valoir ses droits à faire cesser l’atteinte à l’œuvre, à la mémoire de Louis XIV et de Marie-Antoinette dans les grands appartements royaux de Versailles."
SAR ce n'est pas Sâr, comme le Sâr Péladan.  C'est Son Altesse Royale, qui affirme être « descendant en droite ligne de Louis XIV», le Louis d'Or.
Dans une lettre ouverte à Sir Nicolas Mallah Boscaï Sarközy, chevalier de l'Ordre du Bain (de Siège), adressée à la presse mercredi, "à titre strictement familial mais conscient de porter le sentiment général des Français et des étrangers amoureux du château de Versailles", SAR demandait à SIR de « faire cesser le trouble manifeste » et de « faire procéder au retrait des objets de scandale » que représentent, selon lui, les ordures en plastique multicolores que Jeff Koons à déféqué dans Versailles.
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L'exposition des oeuvres du trader américain dans les appartements royaux et la galerie des Glaces «ne vise rien de moins qu'à se moquer, à ridiculiser et à dénaturer l'oeuvre d'art et de mémoire de chaque pièce».
Jeff Koons est actuellement l'artiste-trader vivant vendu, le plus cher aux enchères chez Christie's
Il est classé 54ème artiste en produit de vente aux enchères pour l'année 2008.
Après avoir été longtemps trader à Wall Street, Jeff Koons se lance dans l'art « en tant que vecteur privilégié de merchandising »(sic).
Ses œuvres sont réalisées dans un atelier par des employés.
Trader suffisamment enrichi, il s'improvisa tout à coup Artiste Génial et en cette carrière fit une autre fortune.
Il ne condescend pas à perpétrer lui-même les inepties kitch et toc que son esprit génial a conçu.
Il laisse ce soin à de vulgaires exécutants.
Incarnation on le voit de l'Idée de l'Artiste pur: au dessus des triviales contingences matérielles.
Son Inflatable Rabbit, lapin gonflable réalisé en inox en 1986, et ses Balloon Dogs sont aujourd'hui reconnus comme Oeuvres Immortelles par les plus grands collectionneurs, dont François Pinault.
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Pinault à son tour, réalise le type achevé de l'Amateur d'Art éclairé.
Marchand de bois d'origine paysanne, il deviendra peu à peu un financier avisé et roublard qui fera fortune grâce à la spéculation sur le marché du sucre en 1974.
Plus proche on le voit du Baron Nucingen, que de Lucien de Rubempré.
Pinault. Ce nom s'inscrit dans la liste de Messieurs Prudhomme, Homais, et Tribulat Bonhomet.
Ce dernier qui s'était fixé pour tâche d'éliminer les artistes à des fins de « purgation sociale », fervent zélateur du positivisme, cynique doublé d’un philistin, le bon docteur Bonhomet était le digne contemporain des bourgeois philistins qui condamnèrent Les Fleurs du Mal au pilon.

Et leur auteur, Baudelaire, à de si lourdes amendes qu'il mourût de faim et de désespoir en Belgique où il s'était réfugié pour échapper à la condamnation à trois mois de prison en sus.
Trois mois de prison ferme, plus de lourdes amendes pour avoir écrit Les Fleurs du Mal. Indulgence coupable. Mais le monde bourgeois était encore dans les langes. Aujourd'hui il aurait pris bien davantage pour sexisme et incitation à la haine raciale.  Lire Mon coeur mis à nu pour s'en convaincre.
Son oeuvre est considérée aujourd'hui par les descendants des imbéciles réactionnaires comme l’une des œuvres les plus importantes de la poésie moderne, et qui exerça une influence considérable sur Arthur Rimbaud, Stéphane Mallarmé, Isidore Ducasse, etc,.
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Rimbaud mort à peu près inconnu, Rutebeuf crevant la dalle, Villon qui volait pour manger, Villiers de l'Isle Adam mort de misère dans une chambre sans feu, Bloy condamné à la mendicité, Gérard de Nerval, écrasé de solitude et d'incompréhension jusqu'à s'aller pendre rue de la Lanterne...
Ad Libitum
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Le grand ennemi de l'artiste c'était le Bourgeois. Je suis anti-cochon disait Bloy.
Les bourgeois sont ceux qui pensent bassement.(Flaubert)
Haine inexpiable, haine d'Espèce.
Spirituellement, l'anti-aristocrate absolu c'est le Bourgeois.
Toute "l’ordure des idées utilitaires contemporaines" (Huysmanns), toute l’ignominie mercantile du XIX siècle, quand la Bourgeoisie finissait de s'asseoir sur le monde ancien et le couronnait de sa prosaïque royauté, s'exprima dans cette haine farouche du Bourgeois à l'encontre de l'Artiste.

Au XIX ème siècle, de véritables artistes comme les ci-devant nobles, respiraient encore. Ceux que l'on ne condamnait pas à mourir de faim, les moindres, on en fit des serviteurs à gages. Propriétaire des journaux, des maisons d'édition, des théatres, des galeries d'art, le Bourgeois exploitait le talent.
De cette manière il en reçu les louanges sans en épouser les travaux.
"Rien n'est plus tentant pour les esprits inférieurs que de s'élever sur l'intelligence d'autrui." écrivit Balzac.

Mais à la longue, il ne suffît plus au Bourgeois d'exploiter les artistes. Il voulut être Artiste lui-même.
Et particulièrement parmi les bourgeois ceux qui n'ont la moindre trace de faculté créatrice, désiraient plus que tout, imiter la création. Le Diable est le Singe de Dieu dit-on.
Pour cela il fallait détruire l'art véritable, briser cette survivance obscène, à cette fin on inventa l'idéologie de l'Art contemporain.  Ce fut du lard content pour rien. Mais ne comptant pas pour rien.
Il ne faudrait pas y voir la dictature culturelle du Riche sur le Pauvre.
Tant que le prolétaire était le Pauvre, le bourgeois demeurait le Gros.
En ce faisant Artiste, le Bourgeois voulut à son tour humilier des Gros.
On fit du prolétaire à son tour, le Gros. Le Gros Con. Quant au bourgeois il maigrit, bronza, devint un Koons.
Le nouvel Artiste, parvenu, se devait de heurter l'esprit des nouveaux Gros.
On le heurta.  Avec ses préjugés ridicules le Pauvre, qui ne se fut pourtant jamais choqué des "Fleurs du Mal", on sait comment on tente de le heuter : par l'obscénité, la vulgarité et la hideur, exhibées.

Il ne manquait plus qu'un public laudateur au Bourgeois-Artiste.
A cette fin on alphabétisa la Jeune-Fille.
La petite-bourgeoisie et sa demi-culture incohérente, imite la grosse, et pétrie de moraline, toujours prête à appeler la Police, se croit, comiquement, sans préjugés.
De là vient que tout ça, toute cette merde, marche, que l'imposture prenne. L'arnaque c'est qu'ils semblent s'en prendre à la morale, à la bigoterie, aux préjugés, bref ce qui faisait le fond du philistinisme bourgeois.

Revenons en au Koons. D'un côté on a Versailles, symbole de la morgue des ci-devant classes dirigeantes et leur fatras d'étiquette et de rigorisme moral.  Du hideux catholicisme. A désacraliser d'urgence.
De l'autre un Trader recyclé, un Juif américain,génial, forcément génial. Ainsi, grâce aux lèches-culs Versaillais du gouvernement, il est assuré de trouver de son côté tous les bien-pensants car il "désacralise" :  il fait oeuvre de subversion.
Cette Oeuvre immortelle, ici, exprime exactement le somptueux éclat du Gouvernement du Fouquet's, démonétisant par son or rutilant les ors anciens.  
Félix le Chat.

jeudi 18 décembre 2008

Darcos annonce un report

La plupart de mes confrères en blog, en bloc de Droite, débloquent à donf dès lors qu'ils sont placés devant la Question sociale.
Car, il y a une Question sociale.
Une affaire sociale qu'il faut mettre à la Question. Afin qu'elle parle la gueuse. Lui faire dégorger sa vérité.
Voila qui les bloque, ces bloggueurs blagueurs qui sont comme des surfeurs qui n'aperçoivent de la vague qui se lève au loin et va les emporter au fond de l'horizon, que l'écume qui la couronne.

Prendre l'apparence des choses pour la chose même. Non que je fusse subitement devenu kantien(dire kansien) que je crusse(dire croive) dans une "chose en soi", dans un contenu noumènal hors phénomènes.
Je me fonde davantage sur la distinction toute maurrassienne du pays réel et du pays légal.
Approfondie par l'analyse toute marxiste entre l'Idéologie, le Spectacle désormais, et les Lois de l'Histoire.
Vous croyez que je ne suis pas comme vous?
Croyez vous que ces stridulantes cohortes de Jeunes Filles criardes qui ne sont plus guidées par les râleurs mâles, ne crucifient pas de leur stridence, mes nerfs? (En dépit des monceaux de pâte à modeler Quiès dont je charge mes oneilles(1) jusqu'au vestibule)

Il y a Trois forces à l'oeuvre face au gouvernement ploutocratique, ses flics et leurs supplétifs prognathes encapuchonnés.
Et il faudrait apprendre un petit peu à les distinguer.
1- La masse, des lycéens qui ont déferlé chaque jour plus nombreux pour le retrait de la réforme Darcos. Et avec eux, la masse des enseignants, et la masse des Parents qui veulent pour leurs enfants un autre avenir que sous-chiens consommateurs de drogue pour la partie mâle, suceuses rétribuées, estampillées "travailleuses du sexe" pour les filles.
La masse des jeunes qui, dans toute l'Europe, se dressent pour leur avenir.
La matière inflammable qui s'est accumulée et qui dit "davantage de cours!" et non pas comme en 68 on veut rien branler, "on veut jouir" etc... Qui veulent étudier, travailler, apprendre. Des programmes, des vrais profs et des locaux.
« Je ne peux pas courir le risque de voir cette réforme devenir l'étincelle qui mette le feu aux poudres », a déclaré Darcos. Qui vient, inexorablement, de reculer. Crainte d'une contagion gréco-latine.
Ceux là, vous ne les voyez pas, parce qu'ils n'ont pas de porte-paroles dans les médias. Mais ils sont le fond irréductible du mouvement.
2- La racaille gauchiste qui casse, dénature, en rajoutent, recouvrent, ensevelissent la revendication simple, claire et nette, seule capable de réaliser une Unité, et faire reculer le gouvernement des spéculateurs et des Banques, par un salmigondis anticapitaliste et sans-papiériste, utopique et surtout, nullement à l'ordre du jour.
3- Les appareils. Exemple:
La petite morpionne de l'UNL instituée porte-parole officielle du mouvement par les média, et le Bruno Julliard, nouveau secrétaire national du PS, qui a déclaré après l'annonce du report : « Il faut évidemment élaborer cette réforme », et précise : « Diminuer le nombre de cours, pourquoi pas ? », qui servent l'Europe du Capital et vont, au fond, à l'encontre de toutes les exigences des lycéens et des profs.

Le premier et la lame de fond qui enfle et va tout submerger..
Le deuxième l'écume qui mousse, se fait mousser, et souille le mouvement.
Le troisième hélas, la seule embarcation actuellement à flot.

Notre Devoir est tout tracé.
Envoyer par fond le Vieux rafiot pourri.
Voir venir depuis la poupe de notre bateau, ivres de vin nouveau et de savoirs anciens, là bas, au loin, bien au dessus de l'écume, la déferlante, la houle à l'assaut du récif d'Or, sans songer que les cris hystériques des Maries pussent forcer le mufle aux hésitants poussifs. (2)
Prosaïquement:
-Soutien aux revendications. Sans faille.
-Dénonciation implacable des gauchistes, de la pègre antifasciste, altermondialiste, féministe, antiraciste, qui parasite et souille le mouvement réel;
-ainsi que des appareils légaux qui parlent en son nom, afin de mieux le trahir.
Parce qu'il importe avant tout de comprendre que les revendications du genre de celle pour le retrait de la contre-réforme Darcos des lycées, ont un contenu manifeste mais aussi un contenu latent.
.
Latent parce que ne s'exprimant que d'une manière objective et non subjective.
Latent parce que bien qu'encore inconscient, il est la condition nécessaire pour défendre les intérêts vitaux de la population laborieuse.
C'est la Défense de notre seule embarcation solide: la Nation.
Félix le Chat.
(1) Oneilles. J'ai bien écrit oneilles.
(2) Un pastiche! sinon rien!

mercredi 17 décembre 2008

Dix ans!

A 10 ans, dans la cour de récréation de l’école, le petit Jessy s’est retrouvé plaqué au sol, roué, frappé à coups de pieds à la tête par ses camarades de CM1 et CM2!!
Les médecins ont diagnostiqué un traumatisme crânien et des contusions aux jambes.

« Mon fils n’est plus tout à fait le même »
Une semaine après les faits, son malheureux papa, Christophe Roncier(photo), ne décolère pas. S’il a déposé plainte contre les agresseurs, il tient aussi à dénoncer ce « lynchage en règle » et redoute des séquelles psychologiques. « Depuis que c’est arrivé, mon fils n’est plus tout à fait le même. Pourtant, il est sportif, gardien de but en benjamin à l’ASBO. Mais que se serait-il passé avec un enfant plus fragile ? »
.
J'ai eu dix ans. J'étais un enfant colérique et violent. Mais je ne laisserai personne dire qu'un petit européen de dix ans est capable, physiologiquement, organiquement capable de donner des coups de pieds dans le visage d'un autre enfant jusqu'à l'envoyer quasiment ad patres.
Ni même de lui asséner, car cela s'est vu, et se reverra hélas, un coup de poignard dans le coeur.

La "mixité", la mixture, le brouillis social devient de plus en plus un enfer pour les petits blancs sous-chiens.
F.l.C.

lundi 15 décembre 2008

فى فلسطين التضامن الكامل مع الصحفي العراقي منتظرالزيدي الذي يعمل صحفي

Hé oui! Autre temps, autres moeurs.
Jadis, les hommes bien nés envoyaient leur gant par la figure des vils scélérats, aujourd'hui ils leur balancent leurs chaussures en travers de la gueule. La paire.

Ce que vient de faire Mountazer al-Zaïdi, correspondant de la télé sunnite irakienne Al Baghdadia, basée au Caire, sur la poire à Deubeûlliou, George W.Bush pour les intimes, dimanche, lors de la conférence de presse que le président des Etats-Unis donnait, en compagnie de son valet le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki.
Chapeau bas, Monsieur!
Ecce Homo.

Non que le Bush manquât de godasse, et allât humblement pieds nus, mais parce qu'en bon pantouflard peinard, il pronostiquait une prochaine et définitive victoire des chaussettes à clous yankee qui sévissent dans l'Irak martyrisé.
منتظر الزيدي فقد بعث الكاتب والمفكر حسن العلوي رسالة جاء فيها: باعتباري من مؤسسي نقابة الصحفيين العراق
احرارهم ندعوا الصحفيين العرب على الطريقة الفاشستية "
lui asséna Mountazer al-Zaïdi....Pas mal hein?
"Voici un cadeau des Irakiens. C'est le baiser de l'adieu, espèce de chien!" et vlan le pied droit!
"De la part des veuves, des orphelins, et de tous ceux qui ont été tués en Irak!" et vlan! le gauche!
Aussitôt embarqué par les godillots de la sécurité, Mountazer al-Zaidï est actuellement dans les sinistres geôles de la police irakienne.

"Tout ce que je peux vous dire, c'est que c'était une taille 10 (soit du 44)." a déclaré Bush, filant à toutes pompes vers un hélicoptère Camp Victory.
Puis il a remercié les troupes américaines et vanté la conduite récente de la guerre qui restera, dit-il "l'un des plus grands succès de l'histoire militaire des Etats-Unis".
"L'Irak où nous sommes aujourd'hui est beaucoup plus libre, beaucoup plus sûr et bien meilleur que celui que nous avions trouvé il y a huit ans."
Impayable Bush.

En attendant les 44 fillette de Mountazer al-Zaïdi sont en passe de devenir Pompes d'honneur.
Dans le monde Arabe les commentaires de soutien affluent:"Que soit bénie la mère qui t'a portée, tu es un héros, tu nous a redonné de la fierté, nous sommes tous avec toi!"
"Très cher Mountazer, tu n'étais qu'un inconnu...mais en quelques minutes, tu as fais ce que n'importe quel autre arabe rêve de faire depuis des années sans pouvoir le faire."
Et pas seulement les arabes.
Félix le Chat
Source.

dimanche 14 décembre 2008

Les miss tiquent

Ce que vous voyez n'est pas une monstrueuse femelle moustique (1)en train de faire des signes sur le dos d'un malheureux canari. Mais ces membres articulés filiformes émergeant d'un édredon en plumes de poussins, appartiennent à la somptueuse beauté(2) trempée dans l'encre qui vient d'être élu MissFrance 2009.
Si si.
Élue par d'autres élus : le jury présidé par Line Renaud, de son vrai nom Jacqueline Ente.
Jury du fameux Comité Miss France dirigé d'un chapeau de fer par l'antique esthéticienne, Geneviève Mulmann, épouse Poirot, qui se fait appeler, comiquement, d'un patronyme fleurant la Vieille France: Madâme de Fontenay. Madame du Faux-Nez eût mieux convenu.

Cette personne qui n'assume pas sa véritable identité, esthéticienne, a vendu récemment certains droits d'exploitation du titre « Miss France» à la société de production Endemol dirigée par Arthur et Stéphane Courbit.
Arthur, pseudonyme de Michel Essebagh arrivé en France en 1967 à la suite de la Guerre des Six jours en Israël, qui présida lui-même le jury ayant élu sa coréligionnaire Alexandra Rosenfeld, MissFrance 2007.

Election qui provoqua, à cause de la stupéfiante laideur de l'impétrante, un véritable tollé. Qualifié immédiatement d'antisémite par les personnes spécialisés dans la détection de l'antisémitisme le plus minuscule. Ceux là qui se sont donnés pour tâche de le débusquer partout et toujours, sans trêve et sans merci, appelèrent à des répressions policières à l'encontre des mécontents.
Citons madame Virginie Guedj dans Actualité Juive n° 913: "Quelques heures après son élection, Alexandra Rosenfeld, 19 ans..... les clichés antisémites ont la peau dure. On flirte avec la théorie du complot. D’autres assertions suivirent sur la Toile comme : « C’est ça l’entraide communautaire », « Tout le monde sait qu’Arthur est juif même s’il dissimule son nom de famille » ou encore, « Boudin-Kacher pas encore inventé ».« Devinette : Par quel nom est connue Geneviève Tanenbaum ? ». L’auteur.... donne même un petit indice : « Elle a un rapport avec Alexandra Rosenfeld et son tonton Arthur Essebagh…"
Ad libitum
Est-ce pour ces absurdes motifs que l'année suivante, Patrick Benguigui dit Bruel, à la tête du jury des Miss France 2008, avec à ses côtés, Alexandra Rosenfeld, Orlando et Elisa Tovati, Dominique Farrugia ont élu la magnifique franco-réunionnaise, Valérie Bègue, la Miss Midi-Pyrénénée des neuneus béarnais (photo ci contre), Miss France 2008 ?
Malheureusement, cette élection aussi, laissa beaucoup à désirer:
" Par une indiscrétion de Mme de Fontenay, on apprend que lors de l’élection de Miss France, le public a plébiscité Miss Pays de Loire, suivie de peu par Miss Lorraine. Miss Midi-Pyrénées n’a donc été finalement élue que grâce au jury constitué de nos habituelles élites auto-proclamées et coupées des Français.
Marine le Pen demande que dans cette élection, comme dans toutes les autres, on rende enfin la parole au peuple!
Elle félicite Miss Pays de Loire et sa dauphine Miss Lorraine, pour avoir réussi à conquérir par leur charme, le cœur des Français. " Communiqué de presse de Marine Le Pen.
Elle est jalouse la blonde Marine où quoi?
.
Quoiqu'il en soit le Comité Miss "France" vient de récidiver puisqu'aujourd'hui il détermina puissamment l'élection d'une autre beauté, issue de la diversité.
Il n'y aurait donc plus de belles sous-chiennes en Hexagonie. Du moins à des yeux surmontant de faux nez.
Ils veulent bien qu'il y ait des belles blanches. Pour leur consommation personnelle privée par exemple.
Ils ne veulent pas qu'elles fassent parties des zélues.
.
Bah consolons nous. La lumière vient du Nord-Est.
Pour ceux qui aiment ces poupées Barbies couronnées, voici la Russe Ksenya Sukhinova qui vient d'être sacrée Miss Monde 2008, samedi 13 décembre à Johannesburg, en Afrique du Sud, où elle était en compétition avec 108 autres candidates.
Miaououou...
Félix le Chat
Notes:
(1) Chez les Diptères culicidés, comme dans l'espèce humaine, la femelle est bien plus nuisible que le mâle, qui pique seule l'homme et les autres bestioles pour se nourrir de leur sang;
(2)Lire à son sujet l'anonyme commentaire daté de ce jour

samedi 13 décembre 2008

ABC de l'Y abaissé, A et Ω de l'X fixe.


 L'air que nous respirons est empoisonné de miasmes femelles, l'éther est empuanti de remugles délétères, des œstrogènes sans gêne génèrent des gènes dans l'azur et les mâles mal barrés geignent dans une géhenne gélatineuse qui les dévirilise.
Dans la faune on assiste a une baisse de la fertilité masculine animale jointe à une extraordinaire féminisation de nombreuses espèces sauvages (alligators, batraciens, poissons, oiseaux, etc.) On a remarqué que dans les lacs et les estuaires où se déversent les eaux usées, la plupart les espèces se féminisent : des ours polaires mâles qui ne veulent plus s’accoupler, plus jusqu'aux mouettes mâles qui couvent leurs œufs...

La partie mâle de l'humaine espèce n'échappe nullement à ce phénomène.
- Diminution spectaculaire de la qualité et du nombre de spermatozoïdes (- 60 % en cinquante ans)
- Explosion des cancers du testicule (multipliés par quatre en soixante ans).
- Augmentation exponentielles des malformations génitales du petit garçon à la naissance (non-descente des testicules, micro-pénis).
-  En outre, la longueur périnéale, chez les nouveaux-nés garçons, diminue. La longueur périnéale est la distance des testicules à l'anus. Le sexe de plus en plus proche du trou du cul donc. Comme les femmes. « Avoir des couilles au cul » cette expression choisie, prisée par les pousseurs de landaus féministes et mal rasés, devra être prise à la lettre, désormais.

Responsable de cette dévirilisation planétaire la marée d'œstrogènes contenues dans les pilules contraceptives et quotidiennement rejetées dans les eaux usées des sanitaires, quantités phénoménales, phéromonales, hormonales, fatales au sexe masculin.
Des éléments scientifiques indiscutables mais dissimulés, montrent la coïncidence parfaite de la féminisation physique et idéologique. Le flot monstrueux d’œstrogènes rejeté dans les nappes phréatiques étant le versant organique de la submersion du principe viril par les eaux corrosives amazoniennes.
Or donc à la fin, Y, se révèlera plus vulnérable que X.
Car, il y a un élément intangible et fondamental, qu’aucune chienne grondeuse de garde ne pourra jamais changer : la différence chromosomique, qui fait que seul l’homme possède dans sa panoplie un chromosome Y et un chromosome X, alors que la femme possède deux chromosomes X et pas de chromosome Y.
Le patrimoine héréditaire transmis est un mélange sans doute, mais avec une ESSENCE spécifique et originale venue exclusivement du mâle. La femme est « naturelle, partant, abominable » écrivait Baudelaire.

Ce désastre "écologique" irréfutable offre sans doute une base matérielle, et pour certains, peut-être, une explication matérialiste de la féminisation.
Pour moi, ils « n'expliquent » pas, mais expriment, sur le plan hyllique, la féminisation spirituelle.
Cette phénoménale infestation est la manifestatin organique, physiologique, de l' obscurcissement du principe de la Virilité archétypale.
Qu'est-ce qui est premier, qui génère l'autre?
La gynécocratie ou les oestrogènes chimiques ?
C'est un faux problème. Il y a une unité du monde, il est une totalité qui n’engage pas le déterminisme causal, légitimant la vision métaphysique traditionnelle, métarationnelle, nullement irrationnelle.
félix le chat

vendredi 12 décembre 2008

Maryse et Dada

 On se souvient de l'emballement en écharpe de nos zélites zélotes zélés pour le Dada laï laï lama, 14ème réincarnation du Bouddha.
Tous arboraient pour l'aller contempler des écharpes blanches démesurées.
Un jour, Monsieur Kouchner le ministre des Affaires étrangères à la France présenta le Poussah habillé en jaune poussin, à unE autre ministre en Noir comme un tas de charbon, et à la Première Dinde de France toute d'albâtre vétue :  
 « -Lama, Carla, Rama
 « -Carla, Lama, Rama.
 « -Rama, Lama, Carla...
«  Enchanté, Shalom, Salamalekum... »
Même la royale Ségolène, après Mesdames Bruni et Ramatoulaye Yade, y était allée de sa bouddhitude en bandoulière immaculée, preuve que la religion du Vide transcende toutes les autres, dans l'esprit de certains, pseudo-cathos, israélites, animistes ou adoratrices de l'oignon...

Mais ce que l'on sait moins, c'est que même le solide matérialisme médical freudien, ou tout du moins l'agnosticisme inhérent à la psychanalyse, dut en rabattre devant le bouddhisme lamaïque version Tibet-Dholgyal...
. La grande écri-vaine, politicienne et psychanalyste Maryse Choisy, passée soi-même sur le divan de Herr Professor Sigmund en personne, excusez du peu, icône des cônes féministes en chaleur pour son acharnement à clore définitivement les maisons dites closes, cette fameuse psychanalyste eût un jour un entretien, très mystico-cul-cul, avec le Grand Dada-Lama , en 1970, qui fut rapporté par l'im-Monde daté du 3 mai et que nous allons lire.
Évoquant la fuite du Poussah Dada avec toute sa progéniture et sa clique de courtisans, moines féodaux-parasites, en mars 1959, elle commença par légitimer tout le fatras surnaturel de cet épisode grotesque qu’elle nomma : « l’Exode Miraculeux ».
«  Le mot "surnaturel" me vient aux lèvres. Personne n'a remarqué ce fait insolite un plein XXème siècle. A la barbe des troupes d'occupation, Sa Sainteté, sa mère, ses sœurs, son petit frère, ses ministres et toute sa suite ont quitté Lhassa en mars 1959… »

Lundi matin,
Lama, sa femme, et le p'tit prince
Ont quitté Lhassa , pour me serrer la pince.

« …Malgré les avions chinois, cette colonne de 33 personnes, qui ne saurait passer inaperçues pendant un mois de marche à travers l'Himalaya, a pu franchir la frontière. On songe à la nuée qui protégeait Moïse et le Peuple Elu quand ils s'enfuirent d'Egypte. »
On songe plutôt à l’internement en urgence de la psychanalyste.
Mais ne soyons pas trop sévère, ce délire verbal évoque davantage l’exaltation logorrhéique de l’hystérie paraphrénique, que la verbigération incoercible proprement dite, de la schizophrène.

Quoiqu’il en soit, cette ratatouille indigeste qui mélange Moïse et Bouddha, Himalayas et Pyrénées, Lhassa et Lourdes, semble lourde et lassante à ingurgiter.
Les sourcils du Lama ont dû s’exhausser sur son crâne d’œuf, jusqu’à se trouver dans l’autre hémisphère alopécique de sa Sainteté.
Car il demanda, perplexe : « Vous voulez savoir si religieusement parlant la chose est possible ? »  (Ça doit être ça qu’elle veut savoir j’imagine, dut-il penser incrédule et in petto).
« Oui… » finit-il par concéder, mal à l'aise, après un moment : « …le religieux a ses effets. » On n’est pas plus jésuite pour un bouddhiste.
Et, beaucoup plus réaliste que la psychanalyste en liberté : « Ni les hélicoptères, ni les radars ne nous ont détectés…je suppose que beaucoup de gens appelleraient mon exode... un miracle. » Ici son jésuitisme lamaïque atteint des sommets de sophistique.
Beaucoup de gens appellerait ça un miracle, en effet.  Des petits et des grands filous; ou bien des psychanalystes en camisole et des féministes en chambre…
Capitonnées.

mardi 9 décembre 2008

Soutien à la révolte populaire Grecque.

Les médias traînent dans la fange le mouvement populaire grec qui montre la voie à tous les peuples d'Europe.
Ce serait quelques anarchistes vaguement énervés par l'assassinat, simple bavure, d'un jeune de quinze par les "forces de l'ordre", et qui en profiteraient pour tout casser au grand dam de la "population", exédée par les violences.
Telle est l'antienne de la presse aux ordres reprise, comme il fallait si attendre, par les natios droitards.
La "bavure" policière qui a tué un émeutier de 15 ans n'a été qu'un prétexte au déclenchement du chaos" selon l'AFP.
Quelle honte! Quelle infamie!
Ces pisse-copies méprisables, qui versent des larmes de crocodiles, et ont les yeux de Chimène pour les émeutiers ant-populaires qui saccagent écoles, crèches, bibliothéques, à la suite de la mort accidentelle d'un des leurs, un voyou quelconque, déchaînent leur ire et leur fureur contre d'autres "jeunes" qui osent s'en prendre aux banques, aux vitrines des magasins de luxe, et aux chiffres d'affaires.
Ces salopards trainent dans la boue le moindre flic faisant normale ment son devoir dans les banlieues française occupée, et minimisent l'assassinat d'un lycéen de quinze
En outre ces milieux d'anarchistes sont infestés de provocateurs policiers. Et la ploutocratie au pouvoir à grand intérêt au désordre, à la chienlit, afin de criminaliser la révolte qui monte, la disqualifier d'emblée aux yeux des hésitants, et de réprimer durement la colère légitime de la jeunesse, pour écraser la possibilité d'une organisation indépendante du peuple dans l'oeuf.
Légitime parce qu'un Grèce comme en France, comme partout en Europe, c'est le chaos organisé l'horizon indépassable pour tous les jeunes !
Tout cela au nom de la « réduction du déficit public » imposé par l’Union européenne et son Pacte de stabilité !
La misère la précarité, le chômage atteignent en Grevé des niveaux records. Et les travailleurs sont invités là comme ailleurs, là comme partout, à se serrer davantage la ceinture cependant que des milliards et des milliards d'euros s'écoulent de leur poche dans celles des banquiers et des spéculateurs.
Postes de profs supprimés, universités saccagées par les carcans budgétaires, professeurs non remplacés ! Ainsi il n’y aurait pas d’argent pour l’éducation ?
Pour la guerre en Afghanistan qui fait partie des engagements de l’OTAN et de l’Union européenne, de l’argent il y en a ! Et pour cette sale guerre d’Afghanistan, le gouvernement
d'Athènes a prévu "d’augmenter son budget en direction de Kaboul de 47 %"!
Toutes ces mesures de déqualification et de précarisation de la jeunesse découlent de l’Union européenne ! Aussi le mouvement populaire grec est un premier appel à tous les peuples d'Europe à se rassembler, à regrouper nos forces contre la ploutocratie !
Soutien total au mouvement populaire Grec!
Félix le Chat

lundi 8 décembre 2008

Bien fait!


"Stimulée par l'élection de Barack Obama à la présidence des Etats-Unis, la majorité est décidée à reprendre l'initiative sur la question de la diversité. Invité de l'émission "Dimanche soir politique" (France Inter, i-Télé, Le Monde) du 30 novembre, le président du groupe UMP de l'Assemblée nationale, Jean-François Copé, l'a promis : "La diversité sera l'un des grands thèmes de l'année 2009".

Le 28 novembre, devant des élus d'outre-mer, son patron et coreligionnaire Prézydent, a annoncé qu'il prendrait début 2009 des mesures "pour que la diversité se traduise dans les élites françaises chez les préfets, les magistrats, les professeurs d'université".
Selon son entourage, "il ne se passe pas deux semaines sans que le chef de l'Etat se plaigne du peu de diversité dans les nominations de hauts fonctionnaires qu'on lui propose."Source L'im- Monde.

On se console comme on peut. Je ne puis m'empêcher de penser avec une alacrité féroce à la tête des zélecteurs du Front National lisant ces lignes, ceux pour qui il suffît d'entendre prononcer les mots de karchère et de racaille, de racaille pas cachère et de karchère trés cher, pour qu'ils accourussent, se rassemblassent et votassent comme un seul veau pour un agent américain.
Félix le Chat

samedi 6 décembre 2008

CES ENCULÉS DE BLANCS!

« Faut-il avoir peur de CES ENCULÉS DE BLANCS ? » s'interroge gravement le luxueux magazine Gasface vendu dans les kioques.
Et à la page 25 de la publication de répondre:
« Dieu créa le monde en six jours. Il y eut la terre, le ciel puis les noirs, les jaunes, les rouges et enfin une race blanche qui ne savait pas danser. Esclavage, nazisme... depuis toujours les blancs sont la chienlit de l’humanité. Ils sont méchants ! Ils sont partout !! Même Barack Obama est à moitié blanc !!!(1)
L’heure du jugement dernier approche, l’intitulé du procès est : ‘’Faut-il sauver ces enculés de blancs ?’’».
.
Gageons que nos très chères soeurs seront sensibles à l'argument: "qui ne savait pas danser". Tout le reste suivra. Ne pas savoir danser, c'est, on l'aura compris, ne pas savoir bouger ("les mecs qui bougent bien"), se dandiner, se trémousser avec des convulsions qui miment la copulation au rythme lancinant des tam-tam...
Il ne s'agit pas de danser le menuet.
Sinon les races qui ne savent pas danser ne seraient pas celles que l'on pense.
Celles qui n'ont pas su inventer les antibiotiques, la Philosophie, la Science, l'Industrie, la Démocratie, ni aller à la conquête du ciel....
Mais qui savent téléphoner sur les "portables" que les "enculés" qui ne savent pas bouger leur ont concocté..et qui n'ont pas le commencement du début de la moindre idée du "comment, ni pourquoi ça marche"...mais tellement fières d'en posséder et d'en user.
Qui savent aussi utiliser (même sans permis) les fleurons de l'industrie automobile allemande....
Quand à savoir les fabriquer....
.
Pendant ce temps en Ex-france, Le chômage passe au dessus des 2 millions. 1 400 emplois supprimés chez Arcelor-Mittal, 3 550 à Peugeot-Citroën (avec, en plus, des fermetures partielles de plusieurs semaines à Hordain, Poissy, Rennes, Sochaux et Mulhouse). 4 900 « départs volontaires » à Renault-France (avec plusieurs semaines de fermeture temporaire sur une quinzaine de sites....
Plus besoin d'ouvriers qualifiés, d'ingénieurs....mais de rappeurs, d'amuseurs, d"ambianceurs", de trafiquants de supéfiants, de branleurs....
Que votre règne vienne.
.
Et nous, victimes des contradictions tragiques de notre Histoire, allons périr, mais notre mort nous ne la devons qu'à nous mêmes, ceux qui nous succèdent et qui "dansent" sur nos sépulcres, avec nos femmes, comme elles, jamais ne se seront "libérés" par leur propre force.
Terrassés nous l'étions déjà, lorsqu'ils vinrent jeter leur pelletée de terre noire et ramener leur gueule assortie avec pour seule oraison funèbre: ci-gisent les "enculés" esclavagistes et nazis qui ne savaient pas bouger...
.
Bah! Qu'importe "comment que ce soit, pourvu qu'on ne s'en donne point de peine ? Je suis de cet advis." Montaigne.
A chaque jour suffit sa peine, demain aura soin de lui-même. C'est le Maître Jésus qui nous l'a dit.
Félix le Chat.
Note (1):On le voit ces gens nous laissent entendre ce qu'ils diront si l'Obama fait une politique contraire (et il la fera) aux intérêts des masses déshéritées qui l'ont élu. Ce sera son côté blanc qui l'emportera.Tout noir/tout blanc. La grille de lecture des races qui "dansent" est particulièrement évoluée. Battu le nazisme.

vendredi 5 décembre 2008

Das Etwas, diese plumpe Welt


ue ceux qui ont manifesté quelque inquiétude devant notre pauvre blog en bloc à l'abandon, sachent que leur impatience de mon retour augmenta la mienne.
Hhumeur noire,  Acedia, impossible d'enlever à la page sa virginité, je demeurais interdit comme un châtré devant une beauté livrée...
Mélancolie.
Les nouvelles de la Porcherie s'amoncelaient, chaque jour apportant son flot d'ordures, et je restais là, taciturne et torpide devant la page blanche, la page du désespoir blanc....
.
Ce monde est une parodie de monde, une contrefaçon grotesque, un cauchemar rêvé par un idiot en mille neuf cent trente-trois : Est il possible, est il concevable que chacun s'ingénie à ressembler aujourd'hui à la pire caricature que l'on faisait alors de sa communauté, de son genre, de sa religion, de sa race, de ses penchants sexuels?
Il est impossible d'être pitoyable pour quiconque, même les plus minables sont trop abominables pour que l'on prenne leur parti....

Cependant cet "ordre" parodique du monde est atrocement réel.
La souffrance que cette grotesque "société" pleine de grimaces inflige n'en reste pas moins tangible, concrète, et seule la souffrance existe, la douleur est l'aune à laquelle la réalité se jauge. Notre malheur présent, irrévocable, dur, âpre, mâle, nous le recevons d'une société récusable, polichinelle ridicule, fantoche femelle privée de chair et de nerf et qui réussit pourtant à souiller la beauté de chair et à tordre les nerfs.
Ce monde de merde, exactement...

Das Etwas, diese plumpe Welt.
Ainsi s'exprime Méphistophélès devant le docteur Faust.
l'Esprit qui toujours nie, la négation nécessaire, parce que tout ce qui existe est digne de périr, et ce monde actuel dont la hideur est le Signe, plus que tout autre, mérite d'être détruit. De fond en comble. De bas en haut. Et de droite à gauche.
Pourtant c'est nous qui sommes jugés digne de périr, submergés par les flots noirs amazoniens; le ramas vociférant qui grouille : La Jeunesse du monde! Qui vient!
La femelle ne s'y trompe pas, qui flaire dans le sens du vent les phéromones de la Force Vitale et s'accouple en masse avec les mâles venus, les nouveaux singes dominants de l'espèce...
Félix le Chat

jeudi 27 novembre 2008

Droit de Cuissage

« Est-ce qu’elle est donc si laide, cette petite femme de serf?
Elle n’a pas encore les rudes travaux, elle n’est point la laide paysanne que fera plus tard la grande culture du blé.
Elle n’est pas la grosse bourgeoise, lourde et oisive, des villes, sur laquelle nos aïeux ont fait tant de contes gras.
Celle-ci n’a nulle sécurité, elle est timide, elle est douce, elle se sent sous la main de Dieu.
Elle voit sur la montagne le noir et menaçant château d’où mille maux peuvent descendre. Elle craint, honore son mari. Serf ailleurs, près d’elle il est roi. Elle lui réserve le meilleur, vit de rien.
Elle est svelte et mince, comme les saintes des églises. La très pauvre nourriture de ces temps doit faire des créatures fines, mais chez qui la vie est faible.
Elle aurait horreur d’imiter la grande dame de là-haut, qui a, par-devant son mari, sa cour d’amants, et son page......
Les grandes dames riaient à mourir d’entendre conter comment [leurs] gens, dans des villages paisibles, exécutaient, tourmentaient toutes femmes, et les vieilles même.
Les outrages tombaient surtout, comme on peut le croire, sur les familles aisées, distinguées relativement, qui se trouvaient parmi les serfs; ces familles de serfs maires qu’on voit déjà au douzième siècle à la tête du village. La noblesse les haïssait, les raillait, les désolait.
On ne leur pardonnait pas leur naissante dignité morale.
On ne passait pas à leurs femmes, à leurs filles, d’être honnêtes et sages.
Elles n’avaient pas droit d’être respectées ».

Le droit de jambage, ou de cuissage.

Je sais, je sais ! Il est de bon ton, chez les petit-bourgeois de la Droite des Valeurs (cotées en bourse) de nier, comme fruit d'imagination, ou de propagande rouge, ce privilège féodal, mais je n'en ai cure. (Leur besoin de prendre parti pour la ci-devant noblesse est d'identification, pour se poser soi-même comme noble.)
Et bien moi aussi je m'intitule "aristocrate", et d'une tout autre tournure : aussi je choisis de croire les grands historiens de naguère, comme Michelet (que l'on vient de lire dans l'introduction),  à la racaille des Furet et autres Courtois.
D'ailleurs, ce n'est pas la révolution qui a abaissée la noblesse. C'est le "Roi-Soleil", à Versailles; la basse-cour domestique des"Perruques"! (Lire Saint Simon.)
—  Cependant, n'en déplaise, la vérité toute nue c'est que ce droit de baise, fut bien advenu.
Ce droit de défloraison de la jeune mariée vierge, était un des privilèges des seigneurs féodaux, comme  il fut ensuite celui de ces messieurs les seigneurs du capital, mais hypocrite il est vrai.
Michelet : 
"Le seigneur ecclésiastique, comme le seigneur laïque, a ce droit immonde. Dans une paroisse des environs de Bourges, le Curé, étant seigneur, réclamait expressément les prémices de la mariée, mais voulait bien en pratique vendre au mari pour argent, la virginité de sa femme.
On a cru trop aisément que cet outrage était de forme, jamais réel. Mais le prix indiqué en certains pays, pour en obtenir dispense, dépassait fort les moyens de presque tous les paysans. 
Toutes coutumes féodales, même sans faire mention de cela, imposent à la mariée de monter au château, d’y porter le « mets de mariage »."

On voit d’ici la scène honteuse. Le jeune époux amenant au château son épousée. On imagine les rires des chevaliers, des valets, les espiègleries des pages autour de ces infortunés.
Et nos femellistes geignardes qu'en disent elles ?
Que la Dame du château subissait l'outrage, symboliquement, en tant que femme ?
«  La dame que les romans veulent faire croire si délicate, mais qui commandait aux hommes dans l’absence du mari, qui jugeait, qui châtiait, qui ordonnait des supplices, qui tenait le mari même par les fiefs qu’elle apportait, cette dame n’était guère tendre, pour une serve surtout qui peut-être était jolie.
Ayant fort publiquement, selon l’usage d’alors, son chevalier et son page, elle n’était pas fâchée d’autoriser ses libertés par les libertés du mari.
Elle ne fera pas obstacle à la farce, à l’amusement qu’on prend de cet homme tremblant qui veut racheter sa femme... »
Où est elle ici "la Condition féminine" ?
Et toi, Bécassine, qui va répétant ce que la féministe t'as dit !  Il y aurait une condition commune, une communauté d'intérêt entre la malheureuse jeune femme,"à discrétion", nourrie de miel et de châtaignes, et la lourde châtelaine pleine de fiel, au sang riche échauffé par les gibiers, les vins capiteux et les ritournelles des damoiseaux, la même communauté de condition , n'est ce pas ?
La m^me que celle qui réunissait ce paysan humilié et son seigneur.
Les Zommes se réunissaient "entre mecs", en ricanant, pour mettre au point l'oppression collective des femmes, sans doute.

 Jules Michelet :
"Elle ne fera pas obstacle à la farce, à l’amusement qu’on prend de cet homme tremblant qui veut racheter sa femme. On marchande d’abord avec lui, on rit des tortures du « paysan avare » ; on lui suce la moelle et le sang. Pourquoi cet acharnement ? C’est qu’il est proprement habillé, qu’il est honnête, rangé, qu’il marque dans le village.
Pourquoi ? C’est qu’elle est rieuse, chaste, pure, c’est qu’elle l’aime, qu’elle a peur et qu’elle pleure. Ses beaux yeux demandent grâce.
Le malheureux offre en vain tout ce qu’il a, la dot encore... C’est trop peu. Là, il s’irrite de cette injuste rigueur. « Son voisin n’a rien payé... »
L’insolent ! le raisonneur ! Alors toute la meute l’entoure, on crie ; bâtons et balais travaillent sur lui, comme grêle. On le pousse, on le précipite. On lui dit : « Vilain jaloux, vilaine face de carême, on ne la prend pas ta femme, on te la rendra ce soir, et pour comble d’honneur, grosse ! Remercie, vous voilà nobles. Ton aîné sera baron ! »
"Mais bientôt elle lui revient, la pauvre, pâle et défaite, hélas ! hélas ! en quel état !... Elle se jette à genoux et lui demande pardon. Alors le coeur de l’homme éclate... Il lui met les bras au cou. Il pleure, sanglote, rugit à faire trembler la maison..."

Ensuite, sans doute, il s'en va trouver son pote le seigneur, pour causer entre mecs n'est ce pas ?
Félix le chat

Totalité ou pluralisme

"On veut pas crever!"...
criait cet ouvrier de l'usine Renault Sandouville menacé de licenciement.
Personne ne veut crever.
Pourtant, ouvriers, paysans, travailleurs, il va bien vous falloir consentir de travailler jusqu'à plus  puis d'aller pourrir sous la terre!
Et pourquoi devrions nous accepter ce sort ?
Pour que la vermine dorée puisse continuer à luire sous le soleil.
En Europe en trois semaines, du 15 septembre au 6 octobre 2008,  capitalistes et spéculateurs avaient déjà empochés plus de 1 500 milliards d'euros de la Banque centrale européenne.
Mais d'où sortent ces sommes exorbitantes?
Elles ne sont pas crées ex-nihilo.
Elle proviennent du pillage et de la destruction des conditions d'existence de l'ouvrier, du paysan, du petit employeur, du médecin, du chercheur, etc., de tous le producteurs de la richesse réelle, vivante.
Mais que va-t-il nous rester?
Seulement le droit de nous faire ensevelir face contre terre, afin de nous détourner à jamais du Soleil qui ne luira plus que pour les financiers.
Car nous mourrons pour qu'ils continuent à roter à la face des cieux.
Je dis pour et pas et.
Tout est dans le choix de cette préposition.
D'aucuns affirment: les riches jouissent et les pauvres endurent l'existence, tel est le monde. Telle serait l'irréductibilité des domaines séparés.
Cette manière de voir est mièvre et sans conscience.
Le plus ne se définit que par le moins, la lumière par les ténèbres, la dette par la créance, la sous-consommation(la pauvreté) par la surproduction.
Des montagnes de capitaux s'accumulent à un pôle parce que à l'autre des milliards d'êtres humains sont démunis du strict nécessaire.
Ne pouvant plus acheter les marchandises, le marché mondial se rétrécit comme peau de chagrin, des masses gigantesques de Kapitaux ne trouvent plus à fructifier dans l'économie réelle.
D'où la spéculation, les guerres ethniques, l'économie de la drogue et la traite des blanches.
Qui d'activités parasitaires sont devenues activités prégnantes, dominantes.
On nous parle de déficits.  Quels déficits ?
Rappelons que, depuis 1992, traité de Maastricht, toutes les mesures d'austérité— liquidation des services publics, blocage des salaires, privatisations, destruction de la Sécurité sociale, allongement de l’âge de départ à la retraite, diminution des pensions, etc. — sont organisées au nom de la lutte contre les prétendus déficits.
Or les sommes versées, il y a deux ans, en trois semaines par la BCE aux spéculateurs représentent 35 fois le prétendu déficit annuel de la France !
Pour quel résultat ?
Le respect du pacte de stabilité et des critères (« modifiés » ou non) de Maastricht! C'est à dire les armes communes à tous les gouvernements d’Europe pour assassiner leurs peuples, au service des spéculateurs ?
Félix Niesche.

mercredi 26 novembre 2008

Désolation























Lu dans le Pharisien :

Dimanche après-midi, une employée du McDonald's d'Epinal, dans les Vosges, fait un malaise. Le médecin qui l'examine s'aperçoit que la jeune femme âgée de 28 ans a accouché récemment.  Mais la jeune femme nie cette grossesse.
Conduite à l'hôpital, elle est rapidement placée en garde à vue. Les policiers d'Epinal ont été avertis par les secours.   Dimanche, en fin de soirée, la jeune femme passe aux aveux.   Elle précise aux policiers qu'elle a accouché la veille, dans les locaux du fast-food, et qu'elle s'est débarrassée du nouveau-né en le jetant dans une poubelle du McDonald's.  Les policiers se rendent sur place, et découvrent le bébé mort dans une poubelle de la salle des vestiaires.
L'autopsie du nouveau-né devra déterminer s'il était né viable ou non.  

Commenter pareille abomination serait indécent.
Je voudrais seulement relater une discussion avec un ami, qui est membre du Parti Ouvrier Indépendant.

—  Quelle régression sociale ! La situation des classes laborieuses en France en ce début du XXI ème siècle rappelle, dans sa condition réelle, celles des prolétaires du XIX, avec ses malheureuses en haillons qui accouchaient seules dans des chambres sans feu...

—  Sans doute. Mais la pauvrette de jadis, sous le règne de l'hypocrite bourgeoisie moraliste, accouchant seule, parfois dehors, dans la neige, allait déposer l'enfançon,  angelot recouvert de vieux chiffons troués pour langes, à la porte d'un hospice, d'un couvent de bonnes sœurs. 
"Fille mère" était alors considéré comme un état infamant, elle redoutait la honte, donc une plus noire misère encore.    Au lieu que la personne dont on parle, qui aurait pu bénéficier d'allocs, d'aides, est le produit de l'égoïsme féministe et de la décomposition morale.

— Quoi ? Toi aussi, à l'instar de la bourgeoisie cléricale tu jettes l'opprobre sur la classe opprimée ?

—  Pas du tout mon vieux !  Et tu mérites bien cet adjectif parce que  tu ne vois rien de l'inédit, de singularité de ton temps. Tu te prépares encore des lendemains qui vont déchanter...

Retour en mes pénates, je m'empressais de relire céans  La situation de la classe laborieuse en Angleterre de Friedrich Engels :

Dans le quartier le plus brillant de la plus riche ville du monde, nuit après nuit, hiver après hiver, il y a des femmes - jeunes par l'âge, vieilles par les péchés et les souffrances, bannies de la société, croupissant dans la faim, la malpro­preté et la maladie. Qu'ils pensent et apprennent, non pas à bâtir des théories, mais à agir..."
"Elle habitait au n° 2, Pools' Place, Quaker Street, à Spitalfields, dans la plus grande misère. Lorsque l'agent de police arriva chez elle, il la trouva avec six de ses enfants, littéralement entassés dans une petite chambre sur le derrière de la maison, sans autre meuble que deux vieilles chaises d'osier défoncées, une petite table dont deux pieds étaient cassés, une tasse brisée, et un petit plat... Dans l'âtre, tout juste une étincelle de feu, et dans le coin autant de vieux chiffons qu'une femme peut en prendre dans son tablier mais qui servaient de lit à toute la famille. Ils n'avaient pas d'autres couvertures que leurs pauvres vêtements. La pauvre femme raconta qu'elle avait dû vendre son lit l'année précédente, pour se procurer de la nourriture; ses draps, elle les avait laissés en gage chez l'épicier pour quelques vivres, et elle avait dû tout vendre, pour simplement acheter du pain. "
Je n'ai jamais vu une classe si profondément immorale, si incurablement pourrie et intérieurement rongée d'égoïsme, si incapable du moindre progrès que la bourgeoisie anglaise, et j'entends par là surtout la bourgeoisie proprement dite, singulièrement la bourgeoisie libérale, qui veut abroger les lois sur les grains. Pour elle il n'existe rien au monde qui ne soit là pour l'argent, sans l'excepter elle-même, car elle ne vit que pour gagner de l'argent et pour rien d'autre...

Oui, vois tu, me dis je, in petto, mon ami, ces magnifiques qualités de la bourgeoisie, sont véritablement passées désormais dans une fraction du peuple. Remplace bourgeoisie, par certaines femmes contemporaines, et argent, par son petit plaisir,  dans le texte d'Engels et, tu as, parfaitement explicitées,  les mœurs  de ta serveuse de Mac Do.


Péguy

«Dire que Dieu existe, sans dire ce qu'est Dieu et comment il est, équivaut à ne rien dire.»
Miguel de Unamuno - Le sentiment tragique de la vie.
A ne rien dire en effet. Ces débats abstraits sur l'existence ou l'inexistence de dieu, les zathées contre les crôa-crôayant m'ont toujours été profondément antipathiques et étrangers.
Nous autres, européens, nous avions nos (mais si, mais si) divinités: Jésus Christ, le Bon Dieu, l'Esprit Saint, Notre Dame, des Archanges, terribles, et des angelots, et nous savions bien comment ils étaient.
Comme notre âme, expression intérieure du germen de notre race.
Et celle du Celte Divin venu sauver le monde en rendant sa place à sa race, la nôtre.
Et c'est ainsi qu'après son éradication, le monde, décidément, va pourrir.
.
Tel était notre Père :
« Pour moi, dit Dieu, je ne connais rien d’aussi beau dans tout le monde
Qu’un gamin d’enfant qui cause avec le bon Dieu
Dans le fond d’un jardin;
Et qui fait les demandes et les réponses (c’est plus sûr) ;
Un petit homme qui raconte ses peines au bon Dieu le plus sérieusement du monde,
Et qui se fait lui-même les consolations du bon Dieu.
Or, je vous le dis, ces consolations qu’il se fait,
Elles viennent directement et proprement de moi.
Je ne connais rien d’aussi beau dans tout le monde, dit Dieu,
Qu’un joli petit joufflu d’enfant, hardi comme un page,
Timide comme un ange,
Qui dit vingt bonjour, vingt fois bonsoir, en sautant
Et en riant et en se jouant.
Une fois ne lui suffit pas. Il s’en faut. Il n’y a pas de danger.
Il leur en faut, de dire bonjour et bonsoir. Ils n’en ont jamais assez.
C’est que pour eux la vingtième fois est comme la première.
Ils comptent comme moi.
C’est ainsi que je compte les heures
Et c’est pour cela que toute l’éternité et que tout le temps
Est comme un instant dans le creux de ma main. »
Charles Péguy. Le mystère des Saints Innocents. 1913
.
Tel était Jésus :
"À cette heure même, Jésus tressaillit de joie sous l’action de l’Esprit saint et dit : Je te bénis, Père, Seigneur du ciel et de la terre, d’avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l’avoir révélé aux tout-petits."
Luc

Tu ne comprends pas ça, passant?
N'importe.
Passe,
Va ton chemin.
L'abbé Tymon de Quimonte

vendredi 21 novembre 2008

La chasse au KKK est ouverte.

1°)Faire d'un métis, dont la maman irlandaise est blonde comme les blés, un Noir, LE Noir, le Noir foncier, si l'on peut dire, le Noir en chef, le Noir idéal et l'idéal des Noirs, c'était déjà pas mal. .
2°)Faire d'un rejeton de l'estabishment, d'une créature de l'ordre établi, cet avocat, ce sénateur issu des meilleures écoles réservées à la bourgeoisie la plus huppée, diplômé de l'Université Columbia et de la Faculté de droit de Harvâârd très chère, le représentant attitré des pauvres, Noirs et latinos, c'était encore plus fort.
3°)Mais que malgré son programme politique explicite et largement diffusé, le programme d'un faucon, sioniste, exclusivement au service des riches, programme qui implique une véritable guerre civile contre les travailleurs américains, il fut triomphalement élu, voilà qui dépasse tout et établit sans conteste qu'il s'est agit d'un choix RACISTE, puisque basée strictement sur des critères raciaux.
Les résultats à cet égard sont éloquents. Vote par race. Et aussi, malheureusement, par sexe:
............................Obama............MC Cain .............................Obama ..........MC Cain
Blancs .....................43% ..............55%.........Mâles blancs............ 41%............... 57%
Noirs...................... 95%................. 3%........Femelles blanches.... 48% ..............50%
Hispaniques..............66%................32%
Asiatiques............... 61%...............35%
Divers races............ 65%................31%

Les déclarations faites aux lendemains de son élection du 4 novembre, la « racialisation » des commentaires ne laissent nulle prise au doute. Les sommets furent atteints en Hexagonie où l'on entendit le CRAN appeler à un rassemblement « pour saluer la victoire d’Obama et demander à Nicolas Sarkozy de ne pas oublier les revendications des Noirs de France »(Sic), où l'on a pu voir de jeunes Français d’origine africaine s’écrier : « On a enfin notre président ! », ou encore : « L’exemple à suivre nous vient des Etats-Unis ».

Je rappelle à ce propos que s'identifier aux blacks américains de la part de nos prognathes encapuchonnés relève de l'imposture.
Aux USA, les Noirs américains, ne constituent nullement un quelconque secteur immigré de la population mais comptent parmi les plus anciens habitants de ce pays, ils sont au coeur de la nation américaine.
Mais revenons à nos moutons noirs.
.
Donc, la grande arnaque raciste, l'écoeurante manipulation qui a fait descendre la politique au rang d'une sous-zoologie à l'usage des singes, a parfaitement marché. Non seulement aux States, mais en dehors, en Afrique et en Europe.
La tâche est désormais de l'alimenter.
La deuxième mâchoire du piège à cons, doit être mise en place dès à présent.
Il faut entretenir la solidarité raciale foncière de ceux (ils n'ont de cesse de le prouver) qui sont visiblement incapable de s'élever à la hauteur d'une vraie politique de classe, d'une compréhension sociale des conflits. D'une compréhension historique quelconque.
Pour détourner leur colère des véritables responsables de leurs malheurs, on va leur fournir l'ambiance. On va monter en épingle des incidents minuscules. Et douteux.
On va les rassasier à satiété avec du bouc émissaire blanc. Du raciste blanc (Pléonasme). Peindre un arrière fond permanent de guerre des races pour maintenir la cohésion des Noirs et autres "latinos" avec le gouvernement capitaliste.
Comme Mitterand l'a fait en créant SOS-racisme (=au secours racisme!), comme les nazis en persécutant les Juifs.
.
Allez! Musique:
"Les incidents racistes sont en forte hausse aux Etats-Unis depuis l'élection début novembre de Barack Obama à la présidence du pays, s'alarment des observateurs et des universitaires, mettant en garde contre un "retour de bâton" au sein d'une partie de la communauté blanche."
En Pennsylvanie (est), un couple mixte a découvert une croix brûlée sur son perron; en Californie (ouest), des voitures ont été maculées de croix gammées et de slogans racistes comme "Retournez en Afrique".
Des mannequins pendus ont été retrouvés sur une île du Maine (nord-est), tandis que dans l'Idaho (nord-ouest), des élèves ont chanté "tuez Obama", autant d'exemples parmi "des centaines et des centaines" de cas, selon Mark Potok, directeur du "Southern Poverty Law Center" basé dans l'Alabama (sud).
"Depuis les dernières semaines de la campagne, nous avons assisté à un réel et important retour de bâton (chez des) Blanc(s), et je pense que cela empire".
L'universitaire note aussi qu'il semble y avoir eu une forte hausse de la fréquentation des sites internet professant la "suprématie de la race blanche"....AFP
Ad nauseam
Et ça ne fait que commencer!
Félix le Chat