Je
découvre avec un ahurissement proprement consterné, que se tissent
sur la Toile, de ci de là, de gauche ou de droite, des blogs
uniquement dédiés à la haine anti-Soral.
Des
« blogueurs » se fixent pour tâche la plus urgente et la
plus nécessaire, dans le fracas du monde, de démystifier le Soral,
de déniaiser le soralien, à des fins la plupart du temps qui se
proclament identiques aux nôtres ; nous, je veux dire les
soraliens. Quand on dénoue, de clic en clic, de liens en liens, l’enchevêtrement de tous les pseudonymes, on tombe de fil en aiguille sur des blogs comme celui de Fourest.
Cela dit tout.
Sans
doute, il n’est pas concevable qu’une telle entreprise radicale, comme E&R, puisse se construire pacifiquement à l’intérieur de l’'Ordre'
établi sans que celui-ci ne réponde du tac au tac.
Mais
il reste que certains liens, indéniablement, dirigent vers d’autres
blogs qui se sont marqués dans l’opposition à l’Inique. Laissons les pour le moment, ils ne perdent rien pour attendre.
Aujourd'hui nous traiterons des gauchistes.
Leur
homogénéité idéologique (féminisme sans-papiérisme) avec le
grand capital, leur conformité subjective et existentielle, les
obligent à s’accrocher avec un pathétique désespoir à une
radicalité du discours anti-capitaliste, dans l’illusion pitoyable
que leur paraître idéal dissimulera leur conformité spectaculaire.
Croyant
défier quelqu’un ou quelque-chose en se proclamant antifa, ils ne
font qu’affirmer leur attachement névrotique à l’imago du Père
archaïque, Le Pen, le Père, que projeter dans les cieux l’image
spectaculaire du Père absent, ce qui les rassure, et les autorise à
clamer à la face des cieux vides que la rébellion luciférienne
nazie, sera toujours terrassée par eux.
On
me dira que l’athéisme n’est pas ce qui se fait de mieux à
E&R, mais au moins la superstition affirmée est une protestation
contre la misère réelle, alors que la misère théorique des
gauchistes est une soumission à la production de la misère.
En
vérité, ils souffrent d’un complexe de castration, l’existence
de groupe radicaux de droite, met à nu le secret de leur
émasculation. Et c’est ainsi que surgissent dans leurs blogs des
images de femmes phalliques, les poings ou les kalachnikov dressés.
Heureusement
pour la tenue esthétique des monstrations de ces couillons, on voit
de plus en plus parmi eux de souples jeunes hommes, très athlétiques
et très encagoulés, tant la Police infiltre par capillarité leurs
rangs clairsemés. « Ce contre quoi on lance aujourd’hui les rats d'égout, dénichés par 1a pénurie ce sont vraiment les dépouilles abandonnées par 1a critique radicale dans son cheminement » Cesarano Chronique d'un bal masqué
Ces supplétifs, - quoi?, plutôt ses féaux idéals, le Désordre établi les prend désormais chez les anciens marginalisés/réprimés par les sociétés traditionnelles : Pédés, Gouines, Métèques, Putains, tout ce que le gauchisme américain promouvait comme révolutionnaire face à un prolétariat réputé « embourgeoisé ».
Hier tenus sous le boisseau par la domination capitaliste patriarcale, père, patron, gendarme à moustache, car rétif à la militarisation, la norme dominante de l’intégration, « femmes, » « jeunes, » « immigrés », faisaient figure emblématique, dès lors qu’ils étaient les laissés-pour-compte apparents.
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On m’aura compris, mais en ces temps de vaches maigres
intellectuelles, je vais quand même perdre un peu de temps et
d’énergie, donc de mordant et cinglant, à le préciser : je ne
parle pas des femmes REELLES, travailleuses, qui subissent
aujourd’hui une exploitation redoublée, ni des jeunes travailleurs
livrés à la précarité, ni des travailleurs immigrés qui
travaillent.
Je
parle d’idéologie. Jeunesse, Femme, Immigration, termes
hypostasiés, abstraits. Mais il sera nécessaire au Pouvoir de recréer de VRAIS femmes, jeunes, immigrés, concrets, pour les faire se mouvoir au bon moment et dans le sens voulu, d’où les créations policières et artificielles d’officines de putes soumises, Femen et autres potes SOS, d’où la manne financière extraordinaire qui va pleuvoir sur ces supplétifs, comme celle que Monsieur Delanoë déverse annuellement sur des assoces ultra-minoritaires de tarés et d’hystériques, tout ce que l’antique humanité non encore asservie à la marchandisation sexuelle, tenait pour le rebut.
D’aucuns n’ont pas vu ni compris cette transmutation ontologique du capital.
Elle a commencé par une hécatombe inouïe des jeunes hommes indo-européens, le substrat de la conscience, donc de la révolution, lors de deux boucheries inaugurales du dernier siècle. Cette hécatombe fut bien le « chemin des dames » je crois l’avoir déjà dit.
Ces révolutionnaires joufflus aux yeux de biche, ces sénateurs de gauche à la grasse lippe, vivent dans la barbarie impérialiste la plus décidée, (Iraq,
Palestine, TCSG, Hollande, Troïka ) mais soutiennent avec des
critères frelatés, inspirés de l'antique rhétorique des guerres
de libération nationale, les interventions de l'impérialisme au
Kosovo, en Libye, en Syrie, etc...
Quelle misère. La prochaine fois, peut-être, si nous avons le temps nous passerons à certains personnages de l'autre bord, qui font leur fond de commerce de la dénonciation de Soral.