samedi 26 octobre 2013

Placé beau, Sororité.

1 J'ai lu avec consternation les enragements du Brebis contre Soral,  Le Gall devient le sergent-massier de l'antisoralisme ! Grand bien lui fasse.

Lui, bêlant contre le Yide, n'a pas hésité à relayer les vidéos du pire des Arbis Crypto-Yide ! Lui, "l'esthète raffiné", relaye la pire torve gueule à claque de la main de Midas, et du pied au cul. L'ami des égorgeurs de Syrie. Ceux qui laissent ces traces de sang qui mènent de fil en aiguille, de ruelles sordides en grand boulevard, jusqu'à la Vraie Casemate .
«  Israël en caserne, Israël SS. C’est une option. » Nous y voilà enfin. À l'option. Ouf, l'était temps, hein, salopes ?
Tout ça pour ça ! La musique des films Lellouche on connaît.
Du beau monde y'a pas à dire.
M'est égal, car moi c'est tout le contraire.


2 . Je m'engage pour  Leonarda. !


Avec Monsieur Placé, le Jaune président du groupe des sénateurs Verts, qui a souhaité vivement que le mouvement lycéen en faveur de la Leonarda, reprenne !   Comme les jolies journalistes de RTL lui demandait si l’affaire était terminée, l’élu de l’Essonne a répondu : «Non ! Il faut se mobiliser» !  
Leonarda la lutte continue ! Toutes avec l'élu de l'Essone ! 

3.  Pour ceux que ce revirement politique et moral étonne, je vais faire un aveu.  C'est à cause de la Sororité Aryenne en fleur. La Vraie ! Pas les photos de putes qui émoustillent les Porcs adeptes du Pornocrate.  
La réelle sororité, celle qui vit et émoustille, non celle que fantasme les petits cochons de Circé.
Hitler l'avait dit pourtant : "La seule pornographie autorisée sera l'antisémitisme."
Oui la sororité aryenne existe. Je l'ai encore vue dernièrement à la Bastille. Elles étaient là, toutes. Pour Léonarda ! Bien sûr ! Elles ont si bon cœur les mignonnes blanches, elles sont si pitoyables aux hideux cageots de l'import-export.
Elles étaient là, assemblées, dans leur premier éclat. Cette fraîcheur. Le féminisme et dix ans de testostérone en pilule ne les ont pas encore irrémédiablement gâtées. 
Pas encore les dents douteuses et crémeuses, les crayons gras-mouillés des "matures", qui reniflent du bec, et cachent sous leur Levis Strauss-Khan informe, des chevilles épaisses, des genoux pré-phlébitiques, des cloaques élargis et de pouacres rectum inlavables.

Les lycéennes elles sentent le printemps. J'ai vu le jour, au moment du bourgeon, l'à-peine éclot, l'à-peine pubescent.
Je veux être avec elles. Près d'elles. Tant pis pour les Zidées et les Zopinions! M'en fout des Zidentitaires puisqu'ils pensent comme des dentistes ! 
Je veux en être de leur procession, aux lycéennes, bras dessus, et bras dessous !
Comme le Jaune sénateur Vert, tout rouge d'excitation !
Je veux qu'elles me reconnaissent, me désignent, comme un Placé beau ! 

—  Hé t'as vu y'a Niaiche qui est là ! 
— C'est qui ? 
— Tu sais bien, le poète du métissage ! L'est passé chez Ardisson, l'a écrit l'Ode à Léonarda !
—  L'est hou ? 
—  Là,  à côté de Vincent Placé ! 
—  L'est trop mignon ! 
—  Qui Niaiche ? 
—   Mais nooon ! Vincent Placé ! Trop canon ! 

Sentir contre mon cou leur haleine criarde. Respirer leur souffle indigné. 
Je vais me vautrer dans leurs indispositions politiques. Vais être le vieil écrivain qu'elles tiennent pour un des leurs. 
Serais être un Kabab Kechiche qu'elles mouillent de leurs salive scintillante. Leur professeuse leur dira que je suis un homme (juste au moment où je cesserai de l'être) un vrai !  Qui défend la cause des femmes.  Et qu'elles me cèdent une part du berlingot qu'elle sucent les salopes pédagogues.  
Comme à un Kéchiche à chier. Comme une sous-merde à cinoche. Tant pis pour l'honneur et les gonades qu'il faut laisser là, à l'entrée. M'en restait plus beaucoup de toute manière.

M'en fout des actrices, des pétasses du porno de la Sororité fictive, je vous les laisse, jamais dansé devant le buffet des délices, envié vos pouffe avec vibromasseur, les lycéennes c'est encore en bas, à l'école, la rue.
À ma portée. Là. Dansantes. Frémissantes.

Je tirerai bien à la mitrailleuse dans le tas !  Et dans la  même pensée je les enlace toutes, les jeunes ensanglantées sur mon cœur déchiré ! 

Ah ! Si loin d'elles.
Séparé par la Nuit.

Félix Humbert

lundi 21 octobre 2013

Ardizzone

 

Dessin d'Al K-Traz.[1]
 
La théorie darwinienne n'est plus remise en cause que par des simples d'esprit, tels les créa-sionistes évangélistes d'outre-Atlantique. 
Même l'Église catholique ne nie plus "l’Évolution".  L'Ex-Pontifex Jean Paul II écrivit : «  l'évolution est plus qu'une hypothèse. »  Donc une conclusion, presque une certitude. L'Eglise ajoute seulement qu’elle ne saurait être aveugle, et répond à un plan connu de Dieu seul.
Il reste tous ceux-là que notre ressemblance simienne incontestable, humilie. Évidemment, quand on voit certaines gueules, difficile de nier la parentèle.
Ainsi Ardisson .
Voyez ses deux concaves quinquets, ses grandes feuilles décollées [2], qui trahissent, d'après les lois exactes de la physiognomonie, le caractère de ces grands singes sans queue, présentant des ressemblances avec l'homme, et généralement les émissions de TV.  "Nous n'avons pas besoins d'imaginatifs dans notre usine. C'est de chimpanzés dont nous avons besoin..." Céline, Voyage au bout de la nuit.  Ainsi de la lucarne à gogos, l'usine à gaz homicide pour gogoy.

Je ne dis pas non plus que le lazzaroni Ardizzone ne soit pas tout à fait humain, comme vous et toi. Il ne lui manque même pas la parole, car il sait apprendre par cœur et réciter; et quand il montre les dents, ne dirait-on qu'il rit ?
D'ailleurs de nombreux scientifiques considèrent que ces anthropomorphes velus devraient être classés dans un genre englobant aussi les humanoïdes, le genre simio-humain.
Grimacier, sournois, vicieux, camé, Louis-philippard en politique, "antisémite carabiné" [3] en art plastique, et au téléphone, mais très sémitique devant les caméras, et son miroir, Ardizzoni est le prototype du simio-humain apprivoisé.
Voici ce qu'écrivait sur lui Daniel Schneidermann . « Mais là où Robin touche juste, c'est en pointant les thèmes que Ardisson, semaine après semaine, sans en avoir l'air, injecte dans le débat public. Retenons-en deux : la théorie du complot, et l'obsession des Juifs...
Aussi pernicieuse est sa trouble obsession des Juifs. Certes, il n'est pas question d'antisémitisme, d'hostilité déclarée. Mais ces citations antisémites répétées à l'antenne, sous couvert de les dénoncer ; cet acharnement à mettre en avant, gentiment, en vieux copain, l'origine juive de ses invités, qui s'y prêtent complaisamment ; cette insistance sur la judaïté de François Truffaut ou ... du tango argentin : la compilation de Jean Robin est implacable
. »
Voyez vous ça !
Et c'est ce Ouistiti-Tinville, ce journaliste-flic, qui accuse Alain Soral d'antisémitisme !

Achevons rapidement cette étude physiognomonique.
Redressé, ses mains velues touchent le sol, bien à plat, tant ses antérieurs sont courts.  
C'est un Buste.
Assis il mesure 186 cm, debout, avec ses talonnettes, il est presque aussi grand que Särkeudzy.
Mais il ne pratique la bipédie qu'occasionnellement. Dès la nuit venue, à l'heure moite des hommages collectifs aux guenons énamourées, il se met plus franchement à quatre pattes, à ce moment le physique s'assortit heureusement au moral.

Satyriasique, affamé de muqueuses, il ne peut obtenir sa pitance quotidienne qu'en léchant au préalable les anus ulcérés qui font péter le champagne et les carrières. Ce qu'il fait avec conscience professionnelle : non parce qu'il aime la rosette, mais parce qu'il est lécheur d'excréments.
Par goût des lichettes anales, et manque d'orthographe, on dit qu'il s'est offert "l'intégralité des annales révisionnistes." Mazette!
Il l'a dit à Moscovici ?

Sait-on aussi que ce rastapopoulos de Nice qui descend patrilinéairement de sa cage d'escalier se pique d'être de l'Italie blasonnée. D'où son royalisme. Ces méditerranéens qui s'imposent aux gaulois atteints d'anosmie, ont toujours cru par cette opinion comique, prendre le genre noble. Seule distinction qu'ils auront jamais.
D'où vient il, ce prétentieux ?
Du pire endroit d'où viennent les pires. La Pub  !
Qui est avec le Cul, l'une des deux mamelles que tètent les futures Femen, mâles et femelles.
Félix Lechat & Al K-Traz

Notes
[1] Al K-Traz est un dessinateur bosniaque, sans papier, que je fais travailler au noir, de temps en temps.
[2] Nietzsche se félicitait de ses petites oreilles, il disait qu'elles était faites pour entendre des choses inouïes. « J'ose affirmer que j'ai les plus petites oreilles du monde. C'est un détail qui ne sera pas sans intéresser les dames, elles s'en sentiront mieux comprises de moi... Je suis l'anti-âne par excellence... ».
 [3] Selon AS qui le connait bien. N'a-t-il pas été son disciple ?

lundi 7 octobre 2013

Rock'n'roll Suicide


Ce dessin de la semaine de notre ami Sani, broyeur d'idées reçues, me fait remémorer une impitoyable statistique, publiée par « Études et Statistiques » à la rubrique "Suicides et tentatives de suicides" que j'avais lu sur le site de l'OMS.
Mais qui donnait des chiffres autrement plus âpres :
→ Les femmes (F) font cinq fois plus de tentatives de suicides que les hommes (H) !
→ En revanche, leur taux de réussite est douze fois moindre que ceux de H !  

Taux de décès par suicide pour 100 000 habitants, en 2010 en Ex-France.

H : 36,7  %
F :  2,3  %

Fascinant, non ?

Même le très féministe site du Ministère des affaires sanitaires et sociale sis à l'Entresol Touraine, qui cache très soigneusement la disparité H.F, dans son Etat des lieux du Suicide, est obligé de reconnaître, [quand même !] ceci :
« Si les victimes du suicide sont pour près des trois quarts des hommes, les tentatives de suicide sont majoritairement le fait des femmes. 65 % des tentatives de suicide ayant conduit à une hospitalisation concernent des femmes, avec une prédominance des intoxications médicamenteuses. »

Mesure-t-on bien ce que cela veut dire ?
Que F ne se suicide pas. Ou peu. Ou presque pas.  F fait semblant. F feint le suicide. 
H seul se suicide.
Le suicide, tout comme le génie, la testostérone, le ramassage des ordures ménagères, les lourdes condamnation judiciaires, etc., est une caractéristique spécifiquement masculine, une distinction du chromosome Y. 
Les exceptions ne confirmant que ces règles douloureuses.
La fameuse Tentative de Suicide Femelle, la TSF, ressortit, une fois encore, une fois de plus, à son Hystérie.

Entretien avec Philistine

Comme toutes ses congénères, cette chère Philistine Stringulat rumine.
Elle fait partie de ce vaste troupeau de mammifères femelles diplômés qui remâchent leur nourriture spirituelle, mal-absorbées par la gélatine sise dans leur petit crâne, et qui est régurgitée après transit dans le canal musculo-muqueux qui s'étend entre deux orifices. Là, elle subira une première transformation idéologique, pour être dégorgée finalement en cette bouillie inepte mêlée de sucs de moraline, ce qu'on appelle "Pensée" dans notre femelle Bétaillère.


Comme j'offrais un jour ces chiffres misogynes à sa rumination mamellaire et pensive, notre amie abonnée à Marie-Claire, après avoir tenté un vain : "en fait, les statistiques okay on peut leur faire dire ce que l'on veut, c'est clair ! ", devant l'évidence fémininement non-funèbre des chiffres funéraires, m'a flanqué cet argument imparable par la figure :
— En fait les nanas, une fois encore, sont plus courageuses que les mecs, clairement !

Comme je restais interdit devant la puissance de l'argument, elle condescendit à cette explication :
— En fait, il faut beaucoup plus de courage pour persévérer dans l'être, que pour fuir ses responsabilités dans le néant ! 

Moi (faisant mon petit abbé) : Or donc, vous voulez dire  Perseverrare humanum est, occidere diabolicum ? [Persévérer (dans l'être) est humain, mais s'occire diabolique ]

Philistine : En fait se suicider est un truc de gros nuls !

Moi : Pourquoi alors feindre ? Pourquoi tant d'émissions de TSF ? Si ce n'est pour attirer l'attention sur soi.

Philistine  (après une longue moue dégoûtée) : En fait, c'est pour faire comme les mecs ! Puisque c'est à ce prix qu'une femme peut espérer exister un peu, c'est clair.

Moi : Quel prix ? Feindre avoir voulu mourir, pour mieux se faire aimer ?

Philistine : Une Fâme sera toujours du côté de la Vie en fait.

 Moi :  Les 300 000 avortement annuel en Ex-France en témoignent.
Du côté du vit, je dirais plutôt. Du vit comme godemiché à pattes, bande et tais toi.  C'est pour ça que votre chiourme viriloïde s'acharne à faire de tous les mâles des glands. D'où toutes les têtes de nœuds.

Philistine : Pourquoi tant de haine, en fait ?

Moi : Moi ? Vous voulez rire, je suppose, vous qui admirez tant ces Femen qui suintent la haine par tous leurs orifices !
Au fait, ces gentes dames s'affirment tout le temps comme « des guerrières[sic]. » Or si l'on en croit le Bushido (la voie du guerrier), le suicide reste le seul honneur du vaincu.
« Le vrai courage consiste à vivre quand il est juste de vivre, à mourir quand il est juste de mourir »

Philistine : En fait, au contraire, les Femen ont superbement moqué le geste de samouraï de monsieur Venner qui s'est fait CharlieHebdo à Notre-Dame.  

Moi : Hara-kiri vous voulez dire ?

 Philistine : Oui ! Ce truc répugnant, maso à donf !

 Moi : En vérité Dominique Venner  ne s'est pas ouvert le ventre. Il a fait Seppuku en Occidental.

Philistine : En fait, ces Pukuku, ça pue du cul, passez moi l'expression. Ces Samouraï machos étaient tous des homos refoulés, comme Mischima, en fait. C'est pour ça qu'ils avaient besoin de réduire les femmes au rôle inférieur de Geishas, putes ultra-soumises.

Moi : Je ne vois pas le rapport, sexuel, là.

Philistine : Ça veut dire qu' en fait, tous ces machos misos ont peur de la sexualité de la Fâme ! hihihi ! 

 Moi : Comment peut-on avoir peur de quelque chose qu'on a pu si aisément dominer, domestiquer, réduire à la servitude, et cela durant des millénaires et des millénaires ?  Voilà qui est incompréhensible. 

Philistine : pauvre macho ! etc etc.....

Cet avis de Philistine, classique chez la femelle, et parfaitement comique par son chauvinisme de sexe remarquable, devient franchement écœurant proféré par son pendant masculin.  Pourtant les dieux savent si il l'est !
"Le cul à plume vaut la main au cul. - Quel siècle à cul ! -  Après, la domesticité mène trop loin."
Passons.

Conclusion

Or donc, on peut le dire sans rémission, en jupe ou en pantalon  F ignore le suicide. Son truc à elle c'est la tentative de suicide, la fumeuse TS femelle bien connue des psychiatres. 
Mais pourquoi persister à laisser ce Simulacre, dans la nomenclature "Suicides" ?
Il faudrait plus franchement opter pour STS, simulation de tentative de suicide, ou FTS,  fausse tentative de suicide.
Il y a la réalité et il y a le Cinéma.

Une dernière chose encore : la minorité de malheureuses F qui arrivent à se tuer accidentellement, lors d'une vraie fausse-tentative de suicide ratée, meurent presque toujours d'une manière moins âpre que H.
C'est aussi ce que révèle le site du  Ministère des affaires sanitaires et sociale, à la rubrique Modalités dans son "Etat des lieux du suicide" en Touraine et ailleurs.

Les suicidaires résolutions
Qu'entre messieurs nous chérissions :
Le revolver, la corde, les lions 
Se jeter sous un train, ou d'un pont,
Sont haïes de nos sœurs suicidaires;
Gaz de ville, pilules d'apothicaires,
À elles ces méthodes plus sereines,
La vaine ouverture des veines.
Félix

vendredi 4 octobre 2013

Meurtre d'un rappeur antifa


Le Léviathan de Hobbes par Doré.

Argument
La Grèce, la grève.
Hôpitaux, ports, impôts, écoles, collectivités locales... ! Les syndicats pourris avaient de plus en plus de mal à saboter les grèves ou à les dévoyer. Dans les hautes sphères le spectre de la grève générale insurrectionnelle hantait les grosses poires hellènes.
Soudain un membre d’Aube Dorée tue un rappeur, Pavlos Fyssas. Fissa ! Quelle aubaine : dès l’aube, le lendemain le gouvernement rétiaire procède à « un spectaculaire coup de filet » dans l’aquarium néo-nazi. Beaucoup de menu fretin mais aussi des gros poissons : dix-huit députés et le führer du parti Nikos Michaloliakis sont sous les verrous. Chef d’inculpation : « association de malfaiteurs. »
Mobilisation extraordinaire. C’est l’union sacrée de la Démocratie contre le Fascisme-assasssin. Enterrée la lutte de classes ! Capitalistes, ouvriers, chômeurs, tous unis contre l’ennemi commun. On n’entend plus, ou presque plus, parler du FMI, des plans sociaux meurtriers de la Troïka, mais de la Montée du Fascisme !
Désormais la descente antifasciste des fascistes domine tout.
Et dans cette perspective le Front de Gauche Grec, SYRISA, fait des offres de service. Reçues cinq sur cinq par la Troïka.
Meurtre d'un rappeur antifasciste

Tout d'abord il conviendrait d'être sûr qu'il a bien été assassiné parce qu'il était antifasciste et non parce qu'il était rappeur. En soi, ce n'est pas du tout la même chose. Même si les aversions sonores ont une bonne part dans le goût des vieilleries politiques. Ailleurs, les tintamarres ténébreux appellent l'Aube silencieuse (et le silence est doré).
Mais la reductio ad silentium d'un Rappeur ne saurait être réduite ad hitlerum. Elle peut être tout autant l’œuvre d'un Silencieux que d'un mélomane amateur de marches militaires allemandes.
Si un philosophe a pu dire que «sans la musique la vie serait une erreur», avec le Rap elle devient une horreur. Et dans notre monde de branleurs tout le monde ne devient pas sourd.

(Socialement parlant, la dialectique est la suivante.
Le Chômage, fléau des classes travailleuses, et le Travail, honni des classes qui rappent, font du Rap la plaie des classes qui chôment. Ex→ Une voiture allemande de 250 000 euros fonçant à tombeau ouvert, l'autoradio bluetooth android beuglant du Rap à fond la caisse, est une véritable agression antifasciste pour le chômeur vautré sur le trottoir, et qui ne s'entend plus mendier.
Sait-on que certains frères de ces automobilistes mélomanes, barbes noires et tabliers de boucher, partis en Syrie en saigner, entre deux mantras coraniques, s'excitent aussi avec des scansions rappeuses ?)

Soyons fous, soyons Fas

Quoi qu’il en soit, tuer un rappeur antifa est un geste parfaitement déraisonnable : l’extinction d’un seul rappeur n’éteindra pas l’Espèce rappante. Et un antifa refroidi, loin de diminuer l’ardeur antifa, la réchauffe.
Nous en savons quelque-chose nous autres, d’ex-France, avec l’affaire Esteban, Fa prisonnier politique. Car si en Grèce ils ont des fascistes, nous en France on a les Fas. Ne pas confondre.
- Le fa est au fasciste, ce que le chat est au chat-tigre, la chatte à la hairy-pussy-riot, le chiot de garde à la chiennerie femen. Une pâle épilation, un succédané, et même une contrefaçon.
En Grèce ce sont d’authentiques marathoniens fascistes qui marchent, jambe alerte et bras tendu, purs et durs. Là bas Aube se lève parée de belles couleurs rouges et brunes toutes dorées.
Gros Media n’a de cesse de mettre en avant ses liens symboliques avec feus les nazis. Pourtant sa filiation réelle est d’abord avec le régime des colonels grecs, régime pro-américain, épaulé par la CIA.
Les Colonels c’était plutôt du Pinochet avant la lettre, voyez vous.
Aujourd’hui encore des secteurs entiers de l’armée, mais aussi de la Police, sympathisent avec Aube, jusqu’au soir inclus.
Pourriez vous décemment imaginer nos fliquettes antiracistes, nos francs-gendarmes guyanais, nos commissaire fils de Veuve, sympathiser ici avec nos Fas ? Songez au bien-nommé Granomort, glorieux flic français !

« L’Aube, exaltée ainsi qu’un peuple de colombe » 

Or donc depuis quelques temps Aube recevait, sonnant et trébuchant, les dons dorés d’une fraction de la classe dirigeante hellénique. Même ce que les journalistes nomment l’establishment politique, l’a discrètement soutenue, afin d’en faire si besoin une alternative à l’anticapitalisme de plus en plus radical de la jeunesse révoltée et de la classe ouvrière. Aube disposait d’ailleurs d’unités paramilitaires entraînées par l’armée. Ainsi en fonction des besoins du moment, les gouvernements au service de la Troïka, peuvent décider à leur gré de mettre les fascistes en avant, ou derrière les barreaux.
Il semble clair pour tout le monde que l’option fasciste classique, car la Grèce est un des derniers pays où pour des raisons historiques les plus riches auraient pu tenter de sauver leur peau en remettant le pouvoir à une variété de fascisme, soit périmée. Pour deux raisons. Étroitement enlacées.
- Primo, parce que les plus riches majoritairement Grecs, ne pèsent rien en face des beaucoup plus riches, majoritairement non-Grecs.
- Secondo, alors qu’on attendait d’Aube d’adorer l’Or, le Veau d’Or et son Maître, Aube dorait la pilule plutôt aux hellènes de souche.
Pire encore, Aube contestait la Vérité Officielle sur l’Holocauste !
Décidément nazis ou néo-nazis c’est blanc bonnet et beau nez blanc.
La Domination ne veut plus jamais voir se lever cette Aube nationaliste là. Car avec sa violence, son farouche ostracisme à la Xénophon, ses liens passés avec les vieux colonels, la jeune Aube voulait sincèrement une renaissance grecque.
Et ça c’est terminé.  
L’heure est au Crépuscule.
À la décomposition. Des peuples, des nations.
SYRIZA fait risette à Troïka.
Un parti bien crépusculaire, bien décomposé, c’est la Coalition de la Gauche qui se dit elle-mêmeradicale SYRIZA. Une sorte de front de gauche local, aussi pourri.
J’avais moi même cultivé quelques illusions sur ce ramas hétéroclite de petits-bourgeois « intransigeants. » C’est d’avoir vu un de ses dirigeants vautré à la tribune d’un meeting internationaliste, organisé par le POI, le 3 juin 2012 à Paris.
« Non au memorandum ! » qu’il gueulait cet hypocrite. Le memorandum ils s’en foutaient bien. (Et le POI qui leur servait la soupe.)

Dès le décès du rappeur, SYRIZA a immédiatement répondu présent à l’Antifascisme institutionnel, en se plaçant immédiatement en rangs serrés derrière le gouvernement, qui rit sous cape.
Par la voix de son dirigeant Alexis Tsipras Syriza prône l’alliance avec Nouvelle Démocratie, le parti bourgeois pro-américain, contre le Fascisme.
De la sorte il apporte insidieusement son appui aux mesures d’austérité brutales visant la population laborieuse. Bien entendu le parti communiste grec, le KKE, fidèle à sa tradition stalinienne, lui emboîte le pas.

Dans la situation pré-insurrectionnelle grecque, SYRIZA est donc jugée plus utile qu’Aube Dorée. L’antifascisme bien meilleur que le fascisme, pour dévoyer la colère des masses, feindre leur parti, tout en soutenant en pratique les mesures d’austérité et de paiement de la dette aux banques.
Rien de mieux pour tout pourrir que le choix de Syriza et de l’immigration, donc d’une nouvelle législation dite antiraciste qui va museler et détourner la haine de classe en haine de race.
Gageons qu’à ce moment là, Aube aura encore un rôle à jouer.

D’ores et déjà, Alexis Tsipras le dirigeant de SYRIZA a été mandé à Francfort pour rencontrer les dirigeants de la Banque Centrale Européenne.
Comme les autres gauchistes partout ailleurs, les gens de Syriza sont de véritables "en.... "
Et en cette matière, les grecs n’ont pas de leçons à recevoir des autres nations.
Félix