Les modérateurs "très sévères" du site d'E&R, dans lequel j'avais mis en ligne mon
gentil cochon cachère, avaient publié le commentaire suivant, que je reçu par la figure sans possibilité de convenablement m'essuyer.
Je vais le faire ici.
D'un Anonyme :
Bonjour à vous Monsieur Niesche,
J’irai droit au but : cet article est d’une vulgarité et d’une inconséquence rebutantes. Un journalistomane des années 30 aux tendances pré-collaborationnistes n’aurait pas produit pire torchon. Et je ne parle pas de "l’humour" qui s’en dégage, j’en ris encore... "Haut Landais", vraiment, elle est très bonne. "Grouink", excellent : je n’ai pas entendu mieux depuis la cours d’école primaire. Et pourtant, j’ai fréquenté une école primaire d’un assez bon niveau : on y apprenait encore à écrire correctement. C’est dire.
Monsieur Niesche, vous ne rendez pas service à E et R, croyez-moi je vous prie. Un peu d’élévation et d’air frais, un peu de style et de profondeur, tout cela ne vous ferait aucun mal et apporterait même à votre "argumentation" ce je ne sais quoi dont l’absence flagrante confère à vos propos un petit air de ridicule fleurant bon la médiocrité assumée.
Me faut-il préciser que je n’ai aucune sympathie, même pas lointaine, avec M. "Grouink" ? Je le précise tout de même afin de ne pas porter le flanc à votre critique si précise.
Tout ceci est bien dommage, car, avant de lire ce torchon, j’étais, en vérité je vous le dis, sur le point de rejoindre E et R (et cela même si je suis belge). J’étais à un click, mon doigt n’était plus qu’à un centimètre du bouton gauche de la souris, poil au zizi (ça doigt vous plaire...).
Permettez-moi tout de même (étant donné que ce message ne sera probablement pas publié, vous serez bien aimable de faire la commission ; attention pas la grosse – again) de féliciter M. Alain Soral pour son travail et son courage. J’ose penser qu’il ne relit pas tous les articles publiés ici.
Vive la France libre.
§ Ce Monsieur cherche d'abord, de toute évidence, et à peu de frais, à se donner l’allure de la distinction.
Mais sous le masque, le philistin, laborieux, sue.
Hélas, ce texte plein de la vulgarité (véritable celle là) des triviales plaisanteries scatophages avec lesquelles la lourdeur d’esprit de l’auteur tente de m’associer, et sur quel ton ! (nous n’avons pas gardé les cochons ensemble !), dément la seule phrase qui aurait pu avoir un peu de tenue : « ce je ne sais quoi dont l’absence flagrante confère à vos propos un petit air de ridicule fleurant bon la médiocrité assumée. » si elle n’était qu’un vulgaire plagiat *
§ Il y a dans cette plate et doucereuse philippique un aspect de critique littéraire… si l’on veut. Là dessus rien à dire, je n’ai pas accoutumé de me défendre : ma tâche n’est pas de commenter les commentaires.
La critique littéraire est libre en ex-France, et même je crois en Belchic (ça y est je recommence) , et plus généralement dans tous les plats pays de tous les plats prosateurs qui ont l’entendement bas, l’élévation d’esprit terre à terre.
Sinon que leur resterait il, les pauvres petits ?
Ainsi écrivent ils à un poète comme ils écriraient à leur député : avec un esprit de sérieux et de bon ton, avec des menaces à peine voilées (vous n’aurez pas mon clic), des infléchissements constants de dignité, compensés (croient ils), par des plagiats et des remarques de sens rassis, tant goûtées de tous les conservateurs de musée, les dentistes de l’UMP, les gardiens de la pharmacie de monsieur Homais.
§ Que chacun en juge : « grouink » et « haut Landais » sont les deux seules choses qui me soient imputées à crime de lèse-majesté de style, enfantillages peut-être (je veux bien pour grouiiiiiink), désignés d’un doigt réprobateur par ce vulgaire pion.
Comme l’a noté un commentateur de ce commentaire: « Votre pseudo-discours de révolté sent la jalousie à plein nez ; vous auriez peut être souhaité posséder un tel "style". Moi j’ai trouvé l’article fort bien écrit et plein de subtilités très drôles - autrement plus classe - que votre discours nombriliste où l’on peut apprendre avec joie que vous avez fréquenté une bonne école primaire.. (c’est génial mais avez-vous continué vos études ensuite ?) »
§ À l’école primaire il devait déjà lever le doigt bien haut, l’homme au doigt suspendu.
Car cet immortel «doigt qui n’était qu’à un click», « qui n’était plus qu’à un centimètre du bouton gauche de la souris, poil au zizi!» devrait devenir un Majeur d’anthologie, le maître-étalon des doigts d’honneur, entre le zist et le zest.
Mais si cet index perplexe n’a fait qu’effleurer les soies de la petite souris grise, il a laissé fâcheusement ses effluves de soue, les remugles de cette « grosse commission » ( pouah ! Voilà le genre de gros dégueulasse qui réclame « Un peu d’élévation et d’air frais ») qui imprègne tout ce commentaire si soigneusement torché.
§ Car à lire cette commission comminatoire, on y voit luire l’œil du commanditaire. Il y a ici, quelque chose qui dépasse la critique littéraire. La dépasse, non pas la surplombe mais la dépasse, comme un string peu avenant dépasse d’un caleçon non moins suspect. Avec une reptation sournoise, cauteleuse, avec de constants léchages qui soulèvent le cœur, avec une sorte de chantage, ce monsieur m’accuse proprement de "collaboration" !
§ Il y a une indécence, il y a une inconvenance, il n’y a pas seulement un manque de talent, mais il y une indignité, à ce qu’un pareil personnage veule, qui ne sait aborder une association sans commencer par faire des courbettes au président, qu’un tel servile, et qui ne sait pas lire, m’accuse moi, de la médiocrité vichyssoise.
§ Et il n’y pas seulement cette inconvenance, tellement convenue, il y a pire, une lâcheté sans nom et une affreuse dérision à jeter l'opprobre de tendances pré-collaborationnistes, de nostalgie fascisante sur quelqu’un qui ose s’en prendre à l’actuelle Domination.
§ Ces gens là, les néo-fascistes européens, sont des porcs, qui puis-je ?
La bassesse se serait moi, non ce que je dénonce ? La collaboration ( la vraie celle là ) avec la pire barbarie de notre temps.
Ainsi cette barbarie continue-t-elle à s’endurcir au plomb, tandis que la bonne conscience de ces lâches me la baille belle avec leurs leçons de décence comme si la décence était encore au rendez vous, proprette et non irréparablement souillée. En guenilles sanglantes dans les charniers de la Palestine.
§ Mais peut être tous les suidés ne sont ils pas en train de couiner dans cette partie de l'Europe située sur les rives du Joudain. Il y a dans ce commentaire de commande, un message, et qui vient étrangement à propos : ce Félix Niesche ne rend-il pas mauvais service à l'association ?
C'était exactement ce que, par d'autres canaux, on a tenté, récemment, et sournoisement, de me faire comprendre.
Coïncidence probablement.
félix le chat
* Aragon dans sa polémique contre Drieu.