samedi 1 janvier 2011

Bénedicte


Trois exemples de regards écarquillés typiques, chez trois supérieures Fâmes Actuelles. (Parisot, Merkell, et Nothomb l'immense écrit-vaine)



Je croyais mon accorte Philistine Stringulat, l'archétype quintessencié de la gynécocratie en fleur ! Mais voici que paraît, au firmament des encéphales antiphalles féministes, cet astre rayonnant : Bénédicte. (à cliquer d'urgence)
Surclassée Philistine!
 Même rigueur implacable dans le raisonnement, même lucidité jointe à cet esprit critique tant vanté par le cinéma, mais exprimées ici avec une force de conviction singulière, qui en fait tout le sel.
S'il y avait un mètre-étalon de la logique féminine, Bénédicte trônerait à Sèvres.
Maîtresse étalonnette elle serait.
Il faut écrire à Julien Coupat qui geint en geôle, le pauvre, afin de lui apprendre que ses premiers matériaux théoriques se sont aggrégés et ont donné naissance à une Jeune Fille modèle, et qui parle.

Or donc, notre docte Bénédicte, s'interroge sur Dieudonné qui a reçu, non pas Bernard Palissy, mort en l'an de grâce 1589, «de faim, de froid et de mauvais traitements», mais "Bernard Faurisson" (sic), un "antisémiste"(resic), qui dit que "l'extermination de la Shoah ça n'existe pas". (On se pince)
Elle donne aussi son opinion sur rue, et sur la liste antisioniste, et, Ô surprise! il se trouve que c'est l'opinion du pouvoir et des média ! Ça alors! Quelle coïncidence.
On devine qu'elle ne votera pas pour cette liste.

Droit de vote des femmes.
J'ai toujours été étonné qu'on ne laissât pas plus tôt les dames pénétrer dans les isoloirs : l'ordre bourgeois et sa domination avaient tout à y gagner.
Un exemple connu fut le tsunami de votes femelles pour le traité de Maaaaaastricht. Supposé que ces dames n'eussent point veauté, la construction "européenne" en prenait un sale coup, échouant piteusement sur les rivages du populisme et de l'obscurantisme national.
En 2005, là encore, le NON, massif, des français, fut un vote de pauvres, de jeunes... et de mâles.
Au fond la femelle vote comme les riches et les vieux, c'est à dire avec intelligence, sagesse et circonspection.
Je l'ai écrit ici, souvente fois, la vague révolutionnaire qui a balayée l'Europe en 1946-47, n'a pu être contenue qu'en payant de terribles rançons : la Sécurité Sociale, une puissante fonction publique, divers droits et garanties.
Pour étouffer ce pouvoir populaire naissant, la rusée bourgeoisie a bien compris que le maintien de sa domination de classe devait s'appuyer sur des éléments plus arriérés. D'où bientôt, la politique de "regroupement familial", mais déjà, bien avant,  en 1947, on octroya le droit de veaute à ces dames.
Je n'invente rien : le parti communiste, à l'époque, traînait des pieds sur ce droit pour les femmes d'aller urner, au motif que leurs suffrages iraient inévitablement vers les partis plus conventionnels, qu'elles prêteraient plus volontiers l'oreille aux chansonniers politiques et à tous les bateleurs juchés sur les estrades officielles, qu'aux ouvriers communistes.
Un ouvrier ? Quelle horreur!  Et en plus communiste! C'est à dire, non seulement un minus, de ceux qu'on ne voit même pas, mais qui préfère aller refaire le monde avec ses camarades au bistrot plutôt que de s'occuper sagement de sa femme et de sa progéniture.
 
Nous avions déjà marqué ces yeux écarquillés avec les sourcils relevés révélant chez Bénédicte la stupéfaction femelle originelle.
Nous noterons également, que Bénédicte, lors même qu'elle tient à faire connaître et respecter son opinion, force volontiers sur sa femellitude, avec ses minauderies et sa voix suraiguë, et un génie particulier pour ouvrir la bouche d'une certaine manière, équivoque.
Pas un instant une bonne femme ne pense à autre chose qu'à l'accouplement.
félix le chat

Aucun commentaire: