jeudi 21 novembre 2024

After-birth abortion




En Hexagonie, il y a, chaque année, quelque 400 000 avortements par an, décidés non par des parents mais par les femmes, seules propriétaires indivis des embryons. Depuis les women-studies, les immenses progrès philosophiques ont prouvés que le fœtus n’était pas indépendant du Corps de la Femme, n’était pas un nouvel être embryonnaire, mais un amas de cellules vivantes, appartenant à ce qui le contient.

C’est du statut de ce Fœtus et par extension de celui des Bébés dont je voudrais vous entretenir. Au demeurant je ne ferai que répéter ce que je rapportais dans Fragrans feminae publié en 2012. Dans ce recueil j’avais aussi divulgué que Gloria Steinam la grande égérie féministe des campus en 1968 était à la CIA depuis 1964, ce qui en dit long sur la nature du féminisme. Et lorsqu’il y a quelques jour, je lus dans R&R la révélation sensationnelle que Gloria Steinam était de la CIA, je fus pris d’une sorte de vertige sur mon propre néant, non plus posthume mais anthume, ce qui est très enrichissant..

Or donc, en juillet 2013, sur la chaîne de télévision américaine MSNBC, la présentatrice provoquait un tollé en affirmant dans son émission que la vie d’un enfant ne commençait que lorsque sa mère en déciderait. Et que l’élimination de celui-ci était moralement acceptable. Elle appuyait ses dires sur l’autorité d’une de ces Immenses Penseuses, dont seul le Féminisme est prodigue.

Le docteur Francesca Minerva, « philosophe et médecin de l'éthique à Oxford. » Chercheuse, elle chercha longtemps au Centre d'éthique pratique de l'Université d'Oxford, puis à la Faculté de philosophie de l'Université de Stockholm, ainsi qu’à l'Université de Bergame et à l'Université d'Oslo.
Dans le très considéré et vénérable British Medical la Penseuse soutint que les bébés ne sont pas de « vraies personnes », et que l’on devrait pouvoir les tuer, en toute légalité, si besoin s’en faisait sentir. Pour elle, avorter d'un fœtus ou tuer un nouveau-né parce qu'on n’en veut plus c'est du pareil au même.

Lisons :

« Le statut moral d'un nourrisson est équivalent à celui d'un fœtus dans le sens où tous deux sont dépourvus des propriétés qui justifient l'attribution d'un droit à la vie à un individu... Ils ne sont pas non plus des « personnes » au sens de sujets d'un droit moral à la vie. Nous entendons par « personne » un individu capable d'attribuer à sa propre existence une valeur (au moins) fondamentale, de sorte que le fait d'être privé de cette existence représente une perte pour lui. »

Or donc le bébé n’est pas capable d’attribuer à sa propre existence une valeur au moins fondamentale. Pourquoi hurle-t-il quand il a faim ? Juste pour ennuyer sa mère, probablement. Ou parce qu’il attribut une valeur absolue à son existence, mais qu’il est dans l’impossibilité présente de l’exprimer avec la densité intellectuelle requise. N’est ce point l’Amour maternel qui est l’ambassade de ce vouloir vivre si réel, si primordial ?

« Ceux qui ne sont capables que d’éprouver de la douleur et du plaisir (comme les nouveau-nés) ont le droit de ne pas subir de douleur [merci pour eux !]. Si, en plus d'éprouver de la douleur et du plaisir, un individu est capable d'atteindre n'importe quel objectif (comme de véritables personnes humaines et non humaines [SIC] ), il subit un préjudice s'il est empêché d'atteindre ses objectifs en étant tué. Aujourd’hui, on ne peut guère dire qu’un nouveau-né ait des objectifs, car l’avenir que nous imaginons pour lui n’est qu’une projection de notre esprit sur sa vie potentielle. »

Est-ce parce que nous seuls « imaginons » son avenir que son avenir devient imaginaire ?

« On pourrait prétendre qu’une personne est blessée parce qu’elle est empêchée de devenir une personne capable d’apprécier sa propre vie. Ainsi, par exemple, on pourrait dire que nous aurions subi un préjudice si nos mères avaient choisi d'avorter alors qu'elles étaient enceintes de nous ou si elles nous avaient tuées dès notre naissance. »

En tout cas si la maman de Minerva, avait été une mauvaise mère juive et avait eu le bon goût d’avorter elle aurait évité un préjudice funeste au genre humain tout entier.

« Si une personne potentielle, comme un fœtus et un nouveau-né, ne devient pas une personne réelle, comme vous et nous, alors il n’y a ni personne actuelle ni future qui puisse être lésée, ce qui signifie qu’il n’y a aucun mal. Ainsi, si vous demandez à l’un d’entre nous si nous aurions été blessés si nos parents avaient décidé de nous tuer lorsque nous étions fœtus ou nouveau-nés, notre réponse est « non », car ils auraient fait du mal à quelqu’un qui n’existe pas (le « nous » à qui vous posez la question), ce qui veut dire personne. Et si personne n’est blessé, alors aucun mal n’est survenu. »

C’est tellement inepte que j’ai relu plusieurs fois afin de vérifier s’il n’y avait pas eu d’erreur de traduction, notamment sur le temps des verbes.

Comme cela arrive de plus en plus de nos jours, l’imbécilité la plus crasse se travestit en « philosophie ». On pense à Onfray et à ses "tubes de canalisations" avec lesquels les gazaouis font des tanks. 

 Sur une Radio pro-vie, j’entendais l’autre jour un intervenant fardé de titres ecclésiaux et revêtu de tous les sacrements dire : " Bientôt on tuera à la naissance, ah ah ah, j’exagère mais enfin c’est un monde de fous''! 

 Il se trouvera pourtant un nombre croissant de « vraies personnes » vraiment féministes qui trouverons du sens à cette folie, n’en doutons pas. L’idée suit son chemin. Déjà de nombreux « éthiciens » (SIC) et leaders d’opinion, en particulier aux Etats-Unis, défendent ce droit à l’infanticide, appelé « avortement post partum », after-birth abortion, en langage politiquement correct. 

 Que le féminicide soit pire que l’homicide nous l’avions bien compris. Mais que l’infanticide devienne légalement une chose sinon encouragée, du moins permise, n’est ce point depuis l’Infanticide colossal de Gaza, une mise à jour nécessaire ?



mardi 12 novembre 2024

Coup de griffe de Felix


Messieurs les Censeurs, bonjour !

Ce que j'aurais pu objecter si l'on ne m'avait coupé le sifflet : 

Ce n’est pas moi qui ai fait de la question dite raciale le fondement de la campagne contre Trump. C’est l’ennemi que nous avons en commun. Car il semble que nous ayons au moins ça, encore en commun. Donald Trump réussit à mordre davantage dans les « électorats » des goûts et des couleurs a priori hostiles, pour la raison qu'il réintroduit le social à la place du sociétal, qu'il s'est adressé à la nation américaine et pas aux "communautés". De plus c’est une charmante mère de famille Noire, Candice Owens, qui a montré une apparence des plus aimables du trumpisme. Cependant elle est catholique, ce qui est rare. Aux Zétazunis les sondages publiés montrent que le vote femme et le vote noir sont pro Kamala. Des exceptions existent mais la vérité statistique dévoile la vérité générique.

Je ne crois pas dans une hiérarchie des « esprits » puisque je ne pense pas que l’esprit soit une donnée individuelle. Seule l’intelligence l’est. Je crois dans un « Intellect agent » monde, la pure essence de l'Intellect, à l'état séparé. Par rapport à d’autres époques, je ne crois pas que le manque d’« esprit » caractérise la nôtre, seulement le manque d’intelligence. Ne reste que son imitation, soit la singerie. Sapiens est assurément en perdition.

Cependant la notion d'Intellect agent implique qu'il y a des classes d’esprit, dans le sens pascalien, qui sont irréductibles les unes aux autres et déterminées par leur rapport avec l'Intellect cosmique.  Par exemple un type peut-être de première force intellectuelle mais ne s’exprimer que dans ce qui sera vu comme un crétinisme pour une autre classe d’esprit. (cf., la thèse de la stupidité intelligente chez Evola.) 
Or s’il y a bien une ‘‘Question’’, qui sépare radicalement les classes d’esprit, c’est celle du racisme. Elle est identitaire, c’est-à-dire ontologique, elle est historique. Elle est aussi sexuelle, inséparable de celle du féminisme. Elles sont génériquement liées, naissent jumelles et vont grandir ensembles.

Quand tous les autres partent du Racisme comme la donnée réelle à priori, je pars de l’Antiracisme, comme antériorité, comme commencement, le préfixe anti compris comme anteJe reconduis l’antiracisme à son artifice originel, à son néant. Il ne s’agit pas d’en poser la négation pseudo dialectique par l’affirmation du racisme, mais de montrer que la matrice Antiracisme accouche du racisme, le crée, l'invente, le définit, et dans le même temps, et cela est sa plus risible contradiction, nie la réalité de la race, pourtant la plus réelle, la plus originelle, tangible et brutale des réalités.
L'inédit de cette thèse vient du fait que je ne pars pas du SOS français, mais de la question Noire originelle aux Zétazunis, des Droits civiques, etc...Je renvoie à 
CCBF.

La nouveauté ne prouve pas la véracité, bien entendu. Cependant j'ai tenté d'étayer ma thèse par l'histoire, par une connaissance de l’histoire réelle. Mais tous les CCBF dédiés à cette question ont été comme « pisser dans un violon », ce qui n’est pas une grossièreté mais un anachronisme puisque pisser voulait dire souffler, naguère. Je ne m'en plains nullement, j'aime mieux ça que d'être repris en douce, comme si de rien n'était, par petits bouts appauvris, pour être ramené dans les logiciels politicards de merde. 

PS: 
Incidemment, le mot Nègre en français est aussi un anachronisme, et nullement une injure raciste.  C'est aux USA, que le "N.word" càd le mot "nigger", a été prohibé et remplacé par Black. OK, grand bien leur fasse. Mais personne ne me forcera à croire qu'en français ce serait un progrès dans la civilité puisque c’est une imbécillité. C'est sacrifier au mondain : "Noir" n'étant qu' un appauvrissement, une métonymie ridicule, prenant un détail pour critère unique : la couleur de la peau. Que c'est bête ! 

Le zèbre ne peut se défaire de ses zébrures sans cesser d'être Zèbre, de même que le nègre ne peut se défaire de sa négritude sans cesser d'être Nègre. Leopold Sedar Senghor

Messieurs les Censeurs, je vous ai entendu dire les « chinois »! Je trouve que ça fait "chinetoques", il faudra désormais dire « les Jaunes » pour rester poli dans vos bavardages intellectuels. Même dans le divertissement il faut rester correct.