mercredi 25 octobre 2017

mardi 24 octobre 2017

Catalogna


Margaritas ante porcos !
J'ai offert sur un plateau Sang et Or, les couleurs du drapeau espagnol, un texte d'une extrême radicalité politique.
La Vérité se sert de ma poussière pour paraître au grand jour dans un scintillement momentané.
Plains moi, lecteur, ma position est difficile, elle ne me vaut que des avanies; mais ce qui me pousse à parler est plus fort que ce besoin de paix qui me supplie de me taire.
C'est ainsi, la Nécessité ne se soucie pas de la valeur de son instrument.

Tout a un éclat particulièrement aveuglant en Espagne, les contrastes y sont violents.
Le vieux Catholicisme y a paru dans une sombre lueur, comme une vraie volonté de revenir au Moyen-âge.
Le jeune mouvement ouvrier y parut dans la superbe volonté de la Tabula rasa !
Les deux drapeaux étaient Noirs.
Comme ici. Il  y a le Noir du parti anarcho-fasciste de Félix, et le Noir scolastique, très regrettable et très ancien, du parti de l'Abbé Tymon de Quimonte.

Deux singularités espagnoles :
Les Carlistes. Parti ultra-réactionnaire, mais qui se réclame du socialisme autogestionnaire.
Les Anarchistes qui ont pris les armes contre les staliniens.

L''Espagne moderne naîtra de leur double extermination.
Ecrasement de la révolution prolétarienne par le communisme étatique.
Castration de la Réaction par le franquisme.

Voici l'avis d'un connaisseur, le Chancelier Adolf Hitler.
Dans son Testament politique, il explique pourquoi il n’a pas voulu entraîner Franco dans la guerre :
"Ainsi nous serions-nous trouvés liés à la vie à la mort avec un régime qui moins que jamais a ma sympathie, un régime de profiteurs capitalistes manœuvrés par la prêtraille!
Je ne puis pardonner à Franco de n’avoir pas su, la guerre civile achevée, réconcilier les Espagnols, d’avoir mis à l’écart les phalangistes à qui l’Espagne doit l’aide que nous lui avons donnée, et d’avoir traité comme des bandits d’anciens adversaires qui étaient fort loin d’être tous des rouges. Cela n’est pas une solution de mettre la moitié d’un pays hors la loi tandis qu’une minorité de pillards s’enrichit aux dépens de tous avec la bénédiction du clergé.
Je suis certain que parmi les prétendus rouges espagnols il y avait très peu de communistes. Nous avons été trompés, car jamais je n’aurais accepté, sachant de quoi il s’agissait réellement, que nos avions servissent à écraser des faméliques et à rétablir dans leurs horribles privilèges les curés espagnols."

Moi je ne me soucie pas de froisser les susceptibilités des Boutiques.
J'obéis au Père qui est l'esprit d'objectivité.





mardi 17 octobre 2017

Devoir de Mémé Moire

Le Massacre d'Algériens le 17 octobre 1961. 


 S’il est un autre gros besoin de Mémé Moire qu’il faut absolument satisfaire, c’est celui de l’Holocauste de centaines d’Algériens immergés dans la Seine par la police raciste, le 17 octobre 1961.
Soucieux de mon Devoir, j'ai rédigé un poème à une Française, pour ne pas oublier


Ah, j'ai ri Française

Sous le pont Saint Michel coule la Seine
Et nos Bougnoules 
Il faut que tu t'en souviennes
Ils étaient plusieurs centaines
  
Que France se repente et meure   
Afin que le Suif demeure 

Ah, j'ai ri Française sur le pont
De nos amours
Écoutant les sirènes: Pa Pon, Pa Pon ! 
Et rêvant à sous ton jupon

Que France se repente et meure   
Afin que le Suif demeure 

Sous le pont Mirabeau coule de l'eau
Ils étaient plusieurs centaines    
FNL en flanelle à vau-l'eau
Il faut que tu n'aies pas de peine.  

Que France se repente et meure   
Afin que le Suif demeure 

Comme ils flottaient ces FNL 
Leurs doigts agrippés aux valises 
 A défaut de cercueil, ma belle. 
Et l’onde si lasse les grise

 Que France se repente et meure   
Afin que le Suif demeure 

 Ce suif dont avait confectionné
Du savon et des bougies !
Quand on saponifiait le Nez,
 T’en souvient-il ma mie 

 Que France se repente et meure   
Afin que le Suif demeure 

Il n'y a pas eu de Loi Gayssot
Sur la saponifique à Sion
Mais moi j'y crois n'étant pas sot
Ni Gay (mais c'est une autre question)

 Que France se repente et meure   
Afin que le Suif demeure 

 Passent les jours et passent les semaines 
Et toujours plus grouillant
 Les algériens noyés reviennent 
 Nous éclabousser de haine

Que France se repente et meure   
Afin que le Suif demeure


vendredi 6 octobre 2017

Wilkie Collins


    À là bibliothèque Faidherbe, je lis sur la quatrième de couverture de Passion et repentir, un roman de William Wilkie Collins (8 janvier 1824 – 23 septembre 1889), ces quelques lignes :

 On peut faire confiance au génial Collins (1824-1889), rival et ami de Dickens, pour nous concocter une nouvelle fois un suspense diabolique et mettre à vif les nerfs de ses lecteurs. Ce féministe convaincu  ( c'est moi qui souligne) nous donne ici un de ses plus beaux portraits de femmes : celui de Mercy, pécheresse repentie et amoureuse, confrontée à toutes les bassesses et à toutes les hypocrisies de la bonne société victorienne, mais qui finit néanmoins par accepter les plus durs sacrifices pour faire triompher le bon droit et la vérité. ... 

Wilkie Collins féministe convaincu ?
Dans un sens ancien peut-être, mais certainement pas au sens actuel. Sans doute, éprouvait-il une réelle empathie envers certains de ses personnages féminins, une compréhension profonde non dénuée de commisération. Mais non exempte de connaissance vraie : si quelques unes sont parfaitement aimables, d’autres rebutent par une bassesse et une vilenie, proprement féminines.

Or la représentation de tels caractères sont désormais Verboten par la gestapo féministe !
Il suffit d’aller au cinéma pour s’en convaincre. Là dedans, même les pires criminelles sont toujours empreintes d’une force d’âme, d’une intelligence et d’un courage qui forcent l’admiration, quoi qu’elles puissent commettre par ailleurs. Toutes sont pleines d’une "volonté de puissance", grotesque à force d’exagération. L’ignominie, l’extrémité de la bassesse étant l’apanage des mâles, et spécifiquement des mâles blancs.

 Dans un des ses romans, Basil, écrit en 1852, Wilkie Collins va peindre deux personnages féminins tout a fait remarquables. L’une parfaitement aimable, l’autre tout à fait haïssable. Clara et Margaret. La douce, le bonne, la subtile Clara et la belle Margaret, qui est aussi vaine, sournoise, vulgaire, et infiniment lâche. Oser un tel caractère féminin serait carrément illégal de nos jours.
 D’ailleurs une réalisateuse, qui a soit disant "adapté" Basil au cinéma, accommodera les personnages à la sauce féministe. Margaret sera métamorphosée en une résistante consciente à l’ordre patriarcal victorien. Sa traîtrise se verra justifiée par l’oppression masculine redoublée qui pesait alors sur les Fâmes, et les empêchait « d’exercer librement leur sexualité » en crinoline.
Quant à Clara, la pauvrette, elles sera tout simplement niée en tant que caractère, devenant une victime des préjugés. Avec de pareilles adaptations, plus besoin de trahisons !

   D’une manière générale, Collins a laissé des pages lumineuses sur la condition féminine à l’époque victorienne et sur La Femme en général.
 Voici deux extraits, toujours tirés de Basil :







Où l’on voit que "l’émancipation de la femme", n’est pas exactement du goût de W.W. Collins.
Il ne saurait donc être qualifié de féministe selon les canons en vigueur. Car ses propos seraient jugés soumis aux “stéréotypes”.
 « Singer les postures et les manières des hommes », vous vous rendez compte ?

 Quant à ces femmes « fraîches, innocentes, douces et sincères », elles paraîtront aujourd’hui une chimère pour puceaux ou pour impuissants. N’étant ni l’un ni l’autre, j’ai pourtant eu le bonheur insigne de rencontrer quelques unes de ces femmes, que l’on n’espère plus, et qui sont comme des fleurs parfumées dans un champ trempé de boue qui n’offre que désolation et solitude.
 Ce très peu de femmes m’a immunisé contre une misogynie par trop exclusive.
 Mais la misogynie n’est elle pas l’inévitable chemin étroit et ronceux qui mènera vers la clairière misanthropique, plus vaste et plus éclairée ? Par cette révélation inaugurale que ce qui paraissait dans l’humaine condition le plus charmant et le plus aimable, n’était que fausseté, vanité, néant.