dimanche 31 mai 2020

MODERNE/POST MODERNE

L'effroyable tumeur qui gangrène tous les organes palpitants du corps social porte un nom : le suffrage universel. 
En pleine pandémie mondiale de suppression de liberté, d’assignation à résidence puis de liberté surveillée par une police omniprésente, certains osent déjà parler à mots couverts, sous le masque, de l'Isoloir comme d'une échappée belle hors de la servitude volontaire !
Dans ce sinistre carnaval de la servitude consentie les masques n'ont plus même le pouvoir de dissimuler l'obscénité des traits repoussants de trivialité, et les gestes barrières n'arrêtent que la progression de la conscience.
Le tsunami de totalitarisme qui monte et menace de tout emporter, tout ce qui restait de libertés ( Egalité et Fraternité étaient déjà, depuis longtemps lettres mortes) ne devrait laisser debout que ce simulacre de liberté, celui de se choisir à date fixe un nouveau maître.

Une trinité d'assassins engendra l'unicité du macrocosme. On ne voit plus sur la video VHC de basse qualité les traces virales de son ascension, il faudrait la regarder en haute définition, ce n'est pas donné à tous.
Un bataclan où l'on recueillait des fonds pour les soldats de Tsahal, fut le lieu idéal pour faire du boudin de goys, et les futurs masqués ont communié de cette viande en dansant dans le sang de leurs frères immolés.
Honte à eux. Ne parlez pas d'ignorance, l'Ignorance est sainte, parlez d'absence de force, l'intelligence est la force, la seule vraie. Qui ne l'a, doit porter le masque infamant.
Ne parlons pas d'ignorance mais de crétinisme. Le crétinisme est inhérent à la médiocrité. La médiocrité est la nécessité de l'Ordre. Son essence est le rien. Pour paraître il faut qu'elle se divise, car tout émane d'elle, et tout doit y retourner. Elle est la deuxième loi de la thermodynamique intracrânienne, la représentation mentale du processus de néantisation de l'Abîme s'annihilant. 
Elle est l'uniformisation et le désordre croissant.
La solidification du monde a besoin du désordre pour se proposer comme ordre, comme uniformisation. Tout ordre qui se pose comme uniformisation est la forme achevé du crétinisme.

Charlie fut le prélude comique de la danse macabre du Bataclan, quant à la pyrotechnie de Notre-Dame, elle a été la torche annonciatrice de la prophylaxie terroriste.
La flèche de la cathédrale témoignait d'un antique mental collectif vers la transcendance, relié religieusement (religare), et dialectiquement, avec les cryptes et les ténèbres des régions infernales.
Il a fallu la réduire en cendre pour enfermer les gueux dans leurs chaumières avec antennes paraboliques, reliées aux nouvelles ténèbres, non plus celle des cryptes et des catacombes, mais celles des voies physiologiques les plus impures. Nous sommes passés officiellement  (sinon ça fait déjà une paye) du catholicisme à l'enculisme.
Ces nouvelles ténèbres, car nous sommes dans un nouvel âge des ténèbres, la Tradition nomme notre âge l'Âge sombre, sont celles du cloaque lépreux en lequel s'agitent tous les ultimes virus colo-électoraux. Le nôtre naquit dans le charnier militaire fomenté par le bas catalan, macrovirus couronné sorti tout vibrionnant de cette orgie d'assassinats perpétrée de sang froid par le monstre froid. 
Nous avons ainsi eu notre Onze-neuf, mais en 2 temps. Les exterminés du catalan ensuite la nano et la thermite des poutres.  

Moderne/Post moderne


Le Moderne a soufflé les cierges de la religion au nom des Lumières
Le post-moderne a éteint toutes les lumières. 

Le Moderne a raillé l'habit noir du prêtre, le rougeoiement des bûchers, la très profonde obscurité scolastique, ainsi que la noirceur de l'abîme de l'Enfer imaginaire.
Le post moderne a promu le rouge des avortements, les ténèbres organiques du rectum et de la matrice stérile, le vide de l'enfer sanitaire.

Le Moderne a opposé à l'idéalisme philosophique, le matérialisme athée.
Le Post moderne rétablit l'idéalisme subjectif, le féminisme, qui fait de la Réalité une Représentation mentale, et de la Femme une divinité.

Le moderne a vidé l'eau de Lourdes dans l'eau lourde des centrales atomiques.
le post moderne a remplace l’énergie atomique par l'éolienne qui ne brasse que du vent.

Le moderne a fait de l'Âme une illusion, le Post moderne a fait de l'illusion son âme. 

Le moderne a voulu remplacer la Charité par la Justice.
Le postmoderne a remplacé la justice par l'injustice institutionnalisée, l'appareil génital féminin judiciaire. 

Le Moderne a supprimé la Vérité révélée au nom de l'Esprit critique;
Le postmoderne a tué tout esprit de critique, rabaissé comme complotisme et conspirationniste.
Hier les révolutionnaires raillaient la vision policière de l'histoire, aujourd'hui les policiers aveugles raillent les clairvoyants.

La thèse de l'opposition moderne /post moderne, que le post moderne est radicalement anti-moderne, qu'il nous faut revenir dialectiquement à une nouvelle insolence moderne, cette thèse fait le fonds, le cœur, la seule originalité de mon Voltaire antisémite.  Il est clair pour ma part,  que nous avons à nouveau besoin des torches de la raison et non pas du clair-obscur jésuite.


Bal masqué


Le peuple doit être masqué quand l'Etat a tombé le masque.
 Pendant quelques mois le peuple s'est mis en jaune, la couleur des cocus, pour la raison que l'unique solution devint celle des armes, et qu'il est résolument désarmé.
Du jaune cocu au blanc cadavérique, l'enculisme a transmis son SIDA.

Assigné dans les Landes, devant le littoral barbelé, je songeais que sur la case nouvelle du haut landais qui avait pris notre cavalier, la drag-queen nous avait mit mat.
Au départ, il y eût cette révélation océanique de l'interdiction du littoral, de la privation de la plage, de la liberté, de la santé, de l'éloignement contraint d'avec la respiration cosmique de la mer, par un microscopique microbe.
Cette mesure infecte constitua pour moi la preuve radicale de la pure malveillance du pouvoir. 
Ce que l'on aurait vu, immanquablement, dans les âges anciens, avec des peuples homogènes, passé un temps de prostration, dû à la stupeur et à la crainte,  on aurait vu les gens sortir, tomber les masques, s'étreindre les uns et les autres dans la rue, FRÈRES ! , et marcher ensemble sus au pouvoir maudit !

 Aujourd'hui je suis rentré à Paris.  Je porte mon masque de chirurgien et fais barrière à mes gestes sans effort, puisque le seul geste qui aurait un sens serait l'homicide, englobant le féminicide, en tant qu'il devrait être considéré esthétiquement,  comme l'un des beaux arts.
Jamais je ne me serais senti aussi libre intérieurement quand tout à l'extérieur est devenu si irrespirable. 



mercredi 6 mai 2020

Nihilisme

Nous avons l’insigne avantage de vivre la fin de la démocratie bourgeoise,  la fin du spectacle parlementaire,  et la fin des Droits du citoyens, ne restera plus que le Droit à la santé, ou plutôt l’interdiction de rendre les autres malades en sortant de chez soi, en disant ce que l'on pense, en émettant quelques postillons de lucidité.

Il faut donc se dépêcher de parler, avant que ce soit complémentent interdit.
Ça va venir très rapidement, plus vite qu’on ne croit, le prétexte sanitaire justifiera des peines pour mise en danger de la vie d'aux truies, ou tentative d' homicide…..
Un monde qui validait la thèse du Féminicide avait déjà perdu l'entendement, et même tout sens commun.  
Désenclavés les troglodytes murés vont sortir, voûtés, atomisés, impuissants ! Pour les dissidents, d'’ici un an il y aura des camps de concentration.

L'état d'urgence sanitaire qui succède au confinement prouve que nous ne sortons pas de l'Engrenage.  Cet Engrenage mondial, est le fascisme sanitaire. Pas la peine de pinailler sur ce mot, les dernières figures du fascisme Franco, Colonels grecs, Pinochet, lui ont ôté tout prestige.
Lire le Testament politique d’Hitler sur Franco.
Du fascisme ne reste donc que la définition simple et claire de Dimitrov : la dictature sans fard de la fraction la plus extrême du capital financier.

Nous assistons aussi à la fin complète des derniers segments d’indépendance, de l’apparence d’indépendance, du pouvoir judiciaire.  L’Injustice, devenue tout à fait Yin, clopine derrière l’Etat totalitaire comme la putain derrière son maquereau.

Nous vivons aussi en direct la mort définitive de la liberté d’expression, les journalistes ne sont plus seulement des menteurs mais des caporaux.
Que les serviteurs des 1 % de possesseurs des moyens de productions, les flics, les crevures galonnées, les politicards, les juges, les journalistes, les pitres, que toute cette chiourme rende gorge, telle est l'idée qui, hélas, fera son chemin toute seule dans l'esprit des ardents.
Tout l’enfer entré dans leur âme incendiée de haine, les fait brûler d'impatience de se venger du mal qu'on leur a fait.
Ceci n’est pas un vœu, ni un conseil, ni un espoir,  mais une prédiction.

Les pusillanimes tremblant devant des microbes, vont produire nécessairement leur négation, ceux qui n'ont pas peur de la mort.  Elle n’est rien, le pire c'est l'enfer, pas l’enfer post mortem qui n'est qu'un conte de bonne-femme; l’enfer est ici-bas, ça l’a été, ça le redevient, et il n’y pire enfer que la servitude.
Cet enfer, dont certains entrouvrent les portes, devra le devenir pour eux !

Va, arme toi de bien plus que de patience et frappe avec science les valets des intouchables, diront bientôt les Hell’s Angels ou Nihilistes russes, selon qu'ils se sentiront Sudistes ou Russes.  Tels seront les canons de la beauté politique à venir...
Beaucoup des plus exploités se détourneront de la racaille intellectuelle des demi-habiles, de leur demi-mesures, et leur demi-volonté, et quelques uns rejoindront les plus conscients. La rencontre de l’intelligence la plus évoluée et de la force la plus exploitée, est le parallèle de l'union de la plus grande puissance  terrestre avec la plus basse racaille spirituelle. C'est le commencement de la fin.
S’ils viennent de décider de nous "tracer", bracelet-montre-électronique et tutti quanti, c’est qu’ils ont conscience de la possibilité du surgissement de ce nouveau Nihilisme russe.


« Et ce monsieur Bazarov qu'est-ce qu'il est, lui ?
— Je t'en prie mon cher neveu
— C'est un nihiliste.
— Hein ? fit Nicolas Pétrovitch.
Quant à Paul il était comme figé, tenant son couteau en l'air avec un morceau de beurre dessus.
— C'est un nihiliste, répéta Arcade.
—  Nihiliste ? fit Nicolas Pétrovitch. Ce mot, autant que j'en puisse juger, vient du latin nihil, qui veut dire rien ; il doit donc désigner un homme qui… qui ne reconnaît rien ?
— Dis plutôt : qui ne respecte rien, enchaîna Paul qui se remit à beurrer sa tartine.
— Qui envisage toutes choses d'un point de vue critique, rectifia Arcade.
— Cela ne revient-il pas au même  ? demanda son oncle.
— Non, pas du tout. Un nihiliste est une homme qui ne s'incline devant aucune autorité, qui ne fait d'aucun principe un article de foi, quel que soit le respect dont ce principe est auréolé. »
— Et d'après toi, c'est bien ? l'interrompit Paul Pétrovitch.
— Cela dépend pour qui, mon oncle. Il en est qui s'en trouvent bien ; d'autre fort mal. »
 Père et fils, Tourgueniev, 1862






samedi 2 mai 2020

Nouveau traité du désepoir

Non pas, bien sûr du désespoir politique, qui, comme l'a dit Maurras, est d'une absolue bêtise.


§. Mon ami PERRIOT, je prendrai ma plume pour t'écrire un mot. L'espérance est morte, il n'y a plus de feu, seulement des cendres...
Pourquoi t'exténuer devant des imbéciles ? Le courant est contre nous, depuis si longtemps. C’est le grand reflux vers le collecteur.
Et puis Proudhon c’est déjà ça. Faut les laisser dire. Ils pensent Himmler et disent Proudhon, qu’ils jugent inoffensif. Mais Proudhon va leur péter au visage, car derrière vont arriver Ravachol et la Bande à Bonnot.
Et pas un nouveau CIDUNATI d’épiciers en rogne. Certes les libraires, les journalistes ont remplacés les épiciers, mais c’est le même mental. Étriqué, narcissique, imbu.
Quand de vrais anarchistes viendront remplacer les zantifas, qui ne tiennent que par les verdicts de l'iniquité judiciaire, 11 ans de taule pour un coup de poing !, les partisans d’Himmler, ce Flic, seront avec les flics, n’en doute pas mon cher ami.

§. Actuellement ce sont les classes moyennes qui sont visées par le totalitarisme sanitaire à peine masqué; l’actualité c’est l’extermination économique des PME, le Grand Remplacement des couches non encore prolétarisées. Pour le prolétariat c’est déjà réglé. Remplacé, décimé, idéologiquement castré, une classe ouvrière sans un grand parti communiste, n’est qu’une foule faite pour la fête des forains syndicaux. La misère apocalyptique des ouvriers du XIX° c’est à ça qu’il va falloir revenir, à cette déchéance. Austérité, Rigueur sembleront bientôt des noms qui font rêver rappelant des époques aimables et révolues.

§. Ainsi, d'instinct les Gilets Jaunes sont bien plus bakouninistes que marxiens. L'ai dit à Lille en conférence, mais je pourrais aussi bien le redire ici en confinement.
Ce n’est pas que Marx soit devenu subitement un suppôt des Rothschild, ce n’est pas que Marx doive forcément en passer par la puanteur mentale des journalistes, c’est que le capitalisme crève, donc que Das Kapital ne sert plus de boussole, n’est plus un guide pour l’action.  Tout est perdu de ce point de vue, celui de l’espoir dans une « communauté humaine » à venir. Qui peut croire décemment au "progrès" de "l'humanité", des nations, ou des inter-nations ! Vois tous ces malheureux condamnés à macérer sui generis sous le masques! Ne dirait on un risible carnaval sans joie ?
Comment espérer changer les choses en grand quand tout est devenu si petit ?
Un individualisme anarchiste revient à l’ordre du jour, non plus en tant que narcissisme petit bourgeois mais en tant qu’attitude radicale nihiliste.

§. Les petits « zentrepreneurs », les petits « zexploitants agricoles », les commerçants, les zartisans etc, etc., vont-ils tantôt virer nihilistes ?
Question pour un Champion :  La colère de la petite bourgeoisie « entrepreneuriale » en désarroi, qui monte, annonce- t- elle un nouveau « fascisme mouvement », un parti révolutionnaire de la droite ?
Possible, bien que peu probable…. Dans ce cas, il faudra en être, dans l’unique espérance de nous venger.

§. Le caractère femelle de notre temps n’est jamais tant lisible que dans le culte hypergamique de la réussite. Celui qui est en haut, forcément possède une force, une volonté de puissance, des capacités hors normes, par delà le Bien ou le Mal, telle est l'opinion courante. Incapacité ontologique de comprendre que l’ascension sociale actuelle favorise objectivement la montée en puissance de la pire médiocrité.
On échappe ainsi à la pensée la plus lourde : qu'un tel « pouvoir », des plus méprisables qui se puissent concevoir, ait eu la puissance d’imposer cela, cette privation générale de la liberté.

§. la plupart des dissidents aiment à reprendre le mot du prince Salina : « Nous étions les Guépards et les Lions ceux qui nous remplacent sont les chacals et des hyènes... ». Mais sans le comprendre dans son sens le plus fort,  c’est à dire le prendre à la lettre, strictement, nullement dans un sens allégorique. Nous étions des guépards et des lions, c’est à dire les hommes de proie de la noblesse guerrière. Les hyènes et les chacals dominent nécessairement dans une déchetterie bourgeoise, où l’on dépèce la grande propriété féodale.
Et aujourd'hui les rats, les vers, les virus, les chancres mous, dominent forcément dans notre "capitalisme" sanitaire, avec son idéologie de bidet qui part a vau l'eau dans les égouts chargés d'œstrogène et d'embryons, et avec son pouvoir rectal, enculiste, nauséabond.
Darwin ce grand incompris, grâce à la haine tenace de la guimauve jésuite, a pourtant dit que la sélection est celle du plus ADAPTE, nullement du plus « fort » au sens absolu.
Darwin : «Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes ni les plus intelligentes mais celles qui s’adaptent le mieux au changement.» Qui s’adaptent le mieux ne signifie pas « qui sont le mieux adaptées » par essence.
Darwin, comme Marx, personne ne l'a lu mais tout le monde offre sa misérable opinion à partir des vulgarisations, au sens propre, des journalistes.

§. Mon ami Duconaud de Bordeaux est un type des valeurs. Il en a, et de solides, et il les défend ! Il est toujours sur pied de guerre intellectuel contre le modernisme honni. Il se gargarise volontiers des grands isthmes, non pas de Panama ni de Corinthe mais ceux qui assoient la césure entre l'homme et sa destination spirituelle. Ces maudites doctrines intellectuelles cause de tous nos maux ! L'égalitarisme, le républicanisme, le droitd'hommisme, le laïcisme, le Kartézianizme, le roussohisme, le marsisme, le freuilledisme, le darouinisme ! Ce dernier étant le plus grave car faisant sauter de branche en branche tous les autres. — Si certains tiennent à descendre du singe, c’est leur affaire, raille t il !
Pourtant, nierez vous les ressemblances, les grimaces ? Quand on voit certaines gueules, ou mieux quand on les devine, sous le masque chirurgical, comme les Youtubeurs encadrés, difficile de nier la parentèle. Notre délicieuse femelle de l'espèce n'est elle pas là précisément pour nous rappeler notre condition parfaitement mammifère ? Voyez son goût pour les pithécanthropes, ou le prognathisme à poil laineux….
Voyez les petites cochonnes du Cinéma qui se sont toutes jetées sur le Porc, comme un seul homme, et qui, vingt ans après, comme Alexandre Dumas, se vengent, parce qu'elles se sont senties, les unes après les autres flouées. Descendrions nous du Goret ?
Sainte Mère Église ne nie plus "l’Évolution", savez vous ? Jean Paul II dit : «  l'évolution est plus qu'une hypothèse ! »  L’Église ajoute seulement qu’elle (l’Evolution) ne saurait être aveugle, et répond à un plan connu de Dieu seul.
Ce qui est plus qu'une hypothèse c'est l'INVOLUTION...

§. L’Esprit, qui est l’esprit d’objectivité, s’est incarné dans le Professeur Didier Raoult. Il a été le seul cailloux dans l'Etat godillot. Lui seul a fondé notre timide espoir dans la réalité.

§. S'il subsistait encore quelques lambeaux métaphysiques encore utilisables « dans les lézardes, le foutoir, les interstices de ce monument baroque et poussiéreux », ainsi que qu' Ezra Pound nommait l’Église, je crains que ce grand monument poussiéreux avec son grand appareil de doctrine, n'ait perdu ses derniers gluons de substance thomiste, et se soit effondré comme Notre-Dame dans les fumées de la reconstruction moderniste, perdant sa flèche vers la spiritualité et la transcendance.
Le Grand appareil de doctrine,la grande scolastique, issue du néo-platonisme, donc 100% nôtre  : Augustin, Bacon, Duns Scot, Saint Jean Chrysostome, Saint Bonaventure, Thomas d'Aquin... On en a entendu causer comme dans la Cathédrale du rôle de la clef de voûte, du claveau, dela pierre angulaire, du pivot, de l'ellipse… on sait qu'il admirer, mais on ne sait plus pourquoi.

§. Il y a une illusion, la plus grande superstition, celle qui fait le départ ( ça veut dire qui départage, vous voyez je fais des efforts), entre la pensée distinguée et la pensée vulgaire, c’est de croire que plus on avance dans le Temps plus on sait de trucs, plus on « évolue », plus on devient intelligent. Hé bien non, pas forcément ! Si la société qui méritait de périr, pour faire place neuve, n'en finissait pas de se survivre, refusait d'aller à la fosse, plus elle intoxiquerait à l'entour, rendant tout sénile, débile, idiot, entraînant tout le monde dans sa pourriture.
Quand une société est jeune, alerte, pleine de force et d volonté de puissance, voyez, par exemple, Sparte, Athènes, Rome ( je sais je sais ça n’a pas existé), ou le premier Moyen âge; voyez l’étincelante beauté de la Mythologie gréco-latine et comparez avec la mythologie ridicule de l'ancien testament, dont Voltaire nous a donné par sa satire le monument de l’impérissable stupidité.
(Bien évidemment n’est pas en cause la grande scolastique, qui est le pendant doctrinal de la splendeur monumentale de l’Église. Mais les catholiques ne parlent plus que d’avoir la foâ, sont complètement dépourvus de métaphysique, croassant comme de vieux corbeaux le verbe croire, sont à fond pour la défense de "l'ordre moral", et vont sus aux mécréants comme les Tartuffe mahométans.

§. Un peu de Marx :« L'appareil d'Etat centralisé qui, avec ses organes militaires, bureaucratiques, cléricaux et judiciaires, omniprésents et compliqués, enveloppent le corps vivant de la société civile, comme un boa constrictor, fut d'abord forgé aux temps de la monarchie absolue comme arme de la société moderne naissante dans sa lutte pour s'émanciper du féodalisme.
Les privilèges féodaux des seigneurs, des villes et du clergé à l'époque médiévale furent transformés en attributs d'un pouvoir d'Etat unifié. Celui-ci remplaça les dignitaires féodaux par des fonctionnaires d'Etat salariés; il retira leurs armes aux serviteurs médiévaux des seigneurs fonciers et des corporations urbaines pour les remettre à une armée permanente; il substitua à l'anarchie bigarrée des puissances médiévales en conflit, la structure ordonnée d'un pouvoir d'Etat, avec une division systématique et hiérarchique du travail.»

§. De grâce, laissez tomber avec Marx, laissez le à Francis Cousin, lui seul en a le dernier usage, on voit bien qu’il n’y a plus de politique marxiste praticable, mais une ontologie eschatologique, fondée sur la génialité marxienne dont Cousin est illuminé.

§. Ai je l'air de perdre la raison, de m'en prendre à tout le monde sans distinction, de ne plus distinguer les partisans d'Himmler d'avec les catholiques de tradition ? Mais pourquoi tenez vous à souiller Marx, comme la Kibboutzim Sigaut tenait à souiller Voltaire ? Parce que vous êtes nazis ? Vous voulez rire ! Je n'ai garde d'oublier que la droite monarchique et catholique fut, et l’on doit l’en féliciter, le plus mortel ennemi du régime national-socialiste allemand, avec sa camarilla titrée et monoclonale de généraux portant beau qui ont réussi à faire perdre la guerre à l’Allemagne, qui n'ont eu de cesse de comploter avec l'impérialisme anglo-américain, l'autre Fascisme celui du Fric. Himmler aussi d'ailleurs, surtout vers la fin, mais lui n'a pas été pendu à un croc de boucher.

§. Mea culpa. J'éprouve un sentiment d'irréalité qui vient du vide de l'extériorité et du trop plein de mes pensées, un choc moral devant l'absence de liberté consentie, une angoisse devant la désintégration du sens, avec l'impuissance humiliante où nous sommes tous d'en sortir par la volonté.
Au départ, il y eût cette révélation océanique de l'interdiction du littoral, de la privation de la plage, de la liberté, de la santé, de l'éloignement contraint d'avec la respiration cosmique de la mer, par un microscopique microbe.
Cette mesure infecte constitua pour moi la preuve radicale de la pure malveillance de ce pouvoir enculiste, de ce pouvoir merdeux, qui a eu la puissance immanente de sodomiser tout le monde ! Par Benallah !
A ce moment, quand certains codétenus identifièrent ce pouvoir méprisable à celui d'hommes politiques de la classe de Lénine, ou de Robespierre, ou de Hitler... ce fut comme une détonation qui annonçait le départ vers un isolement personnel dans l'isolement général.
De dépit je déplaçais ma critique vers ces zopinions misérables qui ne valaient même pas le mépris. Les pauvres vivent dans l'Illusion, ils sont les prisonniers de la Caverne, la caverne du Capital et ils se croient en dehors. Qu'importe le baroque foisonnement des egos narcissiques. Vivre et laisser vivre, dire et laisser dire, a toujours été ma devise.

§. Il fallait donc me rendre à cette évidence que hors du courant ordinaire de cette vie, actuellement vide et dénuée de force, on devient fou.  Ce monde devient de plus en plus vide et de plus en plus vain. Mais il est vain de vouloir vivre en dehors, car il n’y a que le vide. Et Dieu ne se rencontre pas.

§. Notre période historique si elle reste toujours définie comme un pouvoir impérialiste, celui de des possesseurs de montagnes de capitaux, n’est plus, à proprement parler, un capitalisme, mais une féodalité d’argent. Et comme toute féodalité elle évolue objectivement vers l’absolutisme d’une famille régnante, suivez mon regard, là dessus nous savons à quoi nous en tenir, là seulement reste notre accord, c'est un accord profond, mais la nouvelle situation pourrait le rendre friable, ça dépend de la réaction post-opératoire des peuples déconfis.

§. Ou bien on pense avec Marx Charles : « les juifs se sont émancipés dans la mesure où les chrétiens sont devenus des juifs » ou bien on pense avec Himmler "Ce sale Juif de Marx!"
Qui a tort, qui a raison ? Personne !
Réussiront les plus "adaptés"…
N'est ce pas ?