samedi 16 décembre 2023

LadyBug


La question latente de Michel/Brigitte prend des proportions ithyphalliques.
Sauf l’Attila qui connaît tous les dessous du grand monde, le reste se tâte sur la rigidité biographique de ce membre éminent du Protocole de la Cinquième. 
Les rumeurs les plus salaces convergent sous les jupes, chacun y va de sa conjecture, surtout les plus culottés qui quêtent les rires gras.

La Première pourrait faire cesser ce suspens en un clin d’œil, en paraissant dans le plus simple appareil.
Que l’appareil d’État dépende de l'appareil génital ce conçoit précisément quand Satan l’habite. 
C’est probablement ce qu’aurait fait Schiappa, très haut dans notre estime, qui n’a pas hésité à faire « monologuer » le sien à Bobino.  Ce qui n’est pas à la portée du premier con velu, veuillez m’en croire. 

Évidemment dans le cas qui nous occupe, avec Jean-Brigitte Michel, ce serait une perspective moins affriolante, mais la seule efficace pour faire cesser céans ces susurrations malséantes. 



samedi 9 décembre 2023

Nuits de Chine

 

Dans l’État pullule 
 La pire crapule, 
Un agglomérat 
 Rats et scélérats. 

 Dans la populace 
 C’est un peu moins crasse 
Bien moins corrompu 
 Bien que l’on y pue : 

  Certes ils restent des victimes 
 Opprimés et Exploités 
 D’un pouvoir illégitime 
 Mais quelle homogénéité ! 

 Même dans la Résistance 
 Où l’on cultive la liberté 
On n’y sait pas sa semblance. 

Ni la Chine, ni Poutine 
 Ni l’Amour, 
 Ne seront jamais, Christine 
Un secours.







mercredi 6 décembre 2023

PALESTINE

 

Extraits de mon Petit dictionnaire philosophique. 

 Palestine 
C'était le prénom d'une des trois filles que le roi Elinas eût avec la fée Présine : Mélusine, Mélior et Palestine. Un jour, pour se venger de leur père qui les avait abandonnées, elles l'emmurèrent vivant dans une montagne, le Mont Perdu. 
 
 Palestine 
 C’est aussi le nom d’un coin de terre que je garde au cœur. J’étais et reste un Fedayin mystique, comme les Freemen de la planète Dune. Depuis le remplacement de l’antisionisme marxiste-révolutionnaire par l’antisionisme des Frères, je n’ai plus cet allant vers la résistance palestinienne, il y a ce poison du doute, et peut être la lassitude. 
La population de l’antisionisme processionnaire a changé aussi, ici, en Hexagonie ; je n’irais pour rien au monde me commettre avec elle, cette PUTES ou NUPES je ne sais plus, cette engeance méprisable des politicards.
Francis Cousin dit avec sa pertinence coutumière que la CIA et le Mossad « ont partout massivement implanté l’immobilisme musulmaniste jusqu’à élaborer le grand champ de manœuvres du chaos de l’indistinction là où triomphe le vaste bazar rétrograde et conflictuel des gangs et bandes obscurantistes d’Al-Qaïda et de Daech, du Hezbollah et du Hamas. » 

 « Palestine vivra Palestine vaincra !  » scandent cependant les antissios impuissants derrière les sonos de l’antisionisme officiel. On dirait les défilés syndicaux, ce sont les mêmes réseaux de la « gauche » près de laquelle la vassalité israélienne des autorités semble presque puer un peu moins. Je dis semble, parce que « notre » gouvernement avec toutes ses dépendances dans la société civile, forme à l’arrière plan du tableau un fond mouvant de vermine devant lequel n’importe quoi d’un petit peu sain, paraît plus beau que nature. 
 Un peu comme la Panot qui parut un Parangon de rébellion !  Nous aimons tellement les Marie Octobre!
 Cependant il arrive que des faits, en fait, viennent gâter l'Idéal. Ainsi le 23 octobre, toute la racaille Assemblée, d'un bout à l'autre de son spectre décomposé, y compris sa NUPES, a ovationné debout le député macronal Jean-Louis Bourlanges, qui a clamé son amour de l'Israel, sa « contre-attaque légitime » et « rendu hommage au courage du président Biden », affirmant   que le dialogue ne pourrait reprendre entre Palestiniens et Israéliens  que « quand la poussière sera retombée, quand la contre-offensive aura été menée »!
Elle est resté assise, les bras croisés, la Panot, pendant la standing ovation ? 

Palestine
Où les ruines de Gaza ressemblent à celles d’Unger Games, sauf que dans la réalité c'est sans l’espoir,  et sans ces Grandes Femelles Stratèges : on ne savait pas depuis des milliers d’années que les Femmes portaient la Stratégie de la guerre dans leurs ovaires.

Les déambulations de « soutien à la Palestine »
de la république à la nation, se font désormais : « sans fasciste ni raciste », lit on sur l’affiche qui annonce la Marche. L’antisionisme n’a pas été long à montrer son visage bâché à lunette, de celles qui arrachaient les portraits de l’enfant martyrisée Lola.
J’ai même lu une interminable tartine qui conclut que la terreur israélienne va échouer et que cet échec annonce « la fin de l’Empire Blanc » !  Je croyais bêtement que tous les authentiques racistes et fascistes étaient dans le camp de Sion : qui donc sont ces fascistes qui s’insinuent chez les sicaires pas sionistes ? 

 Palestine : 
Confondre fascisme et maffia dans la structure du pouvoir occidental, là gît l’Erreur de fond, ne pas savoir distinguer entre les barbaries.
Comme ils sont eux mêmes les tout-petits sujets de ce Polcor, qui est l’Israël Total, pour exprimer avec le plus de rage, leur colère impuissante, sincère mais impuissante, à l’encontre de l’Israël local, ils nous le représentent sous un masque de carême. Comme leur plus grande frayeur, imaginaire, le Croquemitaine initial, le méchant NAZI. 
 Pauvres petits, et tristes sires en vérité ; vous jouez dans la cour de récréation bordée des murs de séparation, et vous croyez vous ébattre en l’en dehors. Ce n’est pas votre faute, ce sont vos zintellectuels qui tous, autant qu’ils sont, vous enduisent de leurs platitudes. 

 Palestine : 
Confondre colonisation et nid de coucou. Nazisme et Maffia. Apartheid anti-impérialiste des Afrikaners et anti-apartheid impérialiste de l’occident maffieux. 
Grande misère où le faux n’est plus du tout un moment du vrai. 
 Ce Nid de coucou, celui qui l’occupe, est un caractère historique revêtant la plus grande duplicité, et jouissant d’une telle complicité, qu’il n’a pas d’antécédent. Et dans nos temps raccourcis, ou rien ne dure, on chercherait en vain une aussi longue infamie, pouvant se répéter avec une si atroce et lancinante monotonie, comme dans les décombres, des enfants morts on cherche en vain le nombre. 

 Palestine!
 Depuis longtemps j'écris ton nom. Dans Arabesque, notamment : 
Mon cœur saigne, avec celui de tous les hommes de bonne volonté, depuis si longtemps. Gaza meurt. Dans l'indifférence, dans un camp d'extermination à ciel ouvert, au vu et au su du monde. Le voilà le grand scandale d'iniquité, l'abomination de notre temps.  C'est notre présent ! Cela se passe aujoud'hui et quasiment sous nos yeux. Pour le passé vous ne pouvez plus rien.  Laissez les morts enterrer les morts. Qu'as-tu fait, dis, toi, pleurant sans cesse sur l'ancienne Horreur nauséabonde, contre cette autre qui se perpétue jusque sous ton nez ?  Avec ton fâchisme de retard et ta montre arrêtée à l'heure la plus sombre,  tu te seras complu dans l'inexistant.

 Camp de concentration à ciel ouvert !  Depuis, cette expression a fait florès, mais pas son auteur. 

 Palestine: 
 Tout le spectacle de l’antisionisme n’est que bavardage et impuissance. L’antisionisme organisé, les ballades et les blablas sur les deux Zétats ou la « solide hilarité avec le peuple palestiniens » ces sinistres, parce que sempiternelles, clowneries, permettent que l’inéluctable indignation humaine devant cet holocauste de petits enfants, soit dévoyée vers des accusations atroces, mais "politiquement correctes".
Que ce déchaînement de barbarie, auprès duquel le cannibalisme reste un humanisme au niveau de la chair soit dévoyé vers des abstractions qui se voudraient explicatives : Apartheid, colonialisme, nazisme.

Au lieu de rendre visible les soubassements dissimulés, ils vont les dissimuler encore plus sous un fatras de ruines intellectuelles qui est précisément la matrice générale du Pouvoir dont il s’agit. L’antisionisme organisé est le complément nécessaire du génocide palestinien.
L’apparente contradiction sionisme et antisionisme est une contradiction interne qui doit être surmontée pour réapparaître comme unité dans l’essence commune de ces deux opinions contraires.
Ah l’élégance et la simplicité de Voltaire !