mercredi 21 septembre 2016

Choses vues et sues

Regardé sur le site E&R, un peu de la video de Dieudonné.  Parlant des militaires et des policiers il dit :  "je suis pas certain que lorsqu'ils vont leur demander de tirer sur le peuple ils vont suivre les ordres comme ils le faisaient en 14-18."
Et bien moi je suis sûr du contraire.

Tout d'abord en 14-18, les soldats n'ont pas tiré sur le peuple, où va-t-il chercher ça Dieudo, ha ha ha, mon Dieu qu'il est drôle, quel humoriste !
C'est la gendarmerie qui tirait sur les soldats, par derrière, pour qu'ils marchent plus vite aux charniers, pour faire durer plus longtemps l'hécatombe.

Si l'exemple de la guerre de 14-18 vous paraît trop lointain, ou trop abstrait, veuillez je vous prie considérer que la néo-soldatesque sise près le Bataclan, pendant le carnage, est restée l'arme au pied, sans intervenir.  Normal, c'est un territoire occupé le Bataclan, une enclave, inviolable comme une ambassade, c'est là qu’a lieu un gala annuel pour le bien-être des soldats de Tsahal.
L'armée française de l'OTAN n'aurait pu intervenir au Bataclan sans déclaration préalable de guerre à Israël.
Est-ce, un seul instant, concevable ?  Sûrement pas. Alors, "éternellement", n'est ce pas....

Je vous l'ai déjà dit, dans le douzième arrondissement, nos soldats et soldates montent une garde vigilante devant les locaux  Beth Loubavitch, rue de la Gare de Reuilly.
La secte loubavitch affirme entre autres choses, « que seuls les Juifs sont des êtres Humains et que les "goïm sont de la semence de bétail"qu’il y a moins de différence entre un goy et un animal qu’entre un juif et un goy ? »
Et je sens bien que les femmes à Famas et les noirs sous l'uniforme, qui me regardent avec suspicion quand j'ose passer devant le périmètre de sécurité des locaux loubavitchs, pour aller à la bibliothèque Picpus, ne feraient pas de difficulté pour m'abattre comme une sale bête.
Puis, rentrés dans leurs cases, ils se prépareraient  des sale-selfies à la quenelle. Faire la quenelle ne signifie rien du tout. Ne prouve rien.
La révolution n'est pas un spectacle comique.

Ensuite, quand ils ont suffisamment gardé les Loubavitchs, les militaires s'en vont d'un pas martial prendre faction devant l'Hôpital Rotschild, rue de Picpus, protéger les longévités agoniques des Humains nonagénaires et cacochymes en phase terminale.
Juste entre les deux sites, à l'angle de la rue de Picpus et de la rue de la Gare de Reuilly se trouve la grande bibliothèque municipale de Picpus, cinq étages de bibliothèque, vidéothèque, section jeunesse...là, nulle garde, nulle protection, on y entre comme chez Jean Moulin.
La Bibliothèque a beau s'être récemment renommée Hélène Berr, les zautorités ne sont pas dupes, n'y fréquente que de la semence de bétail.  Peuvent crever la gueule ouverte ces veaux.
Que ceux qui ont des yeux VOIENT.

Aux policiers maintenant. Ils ont mis, ces très coûteux représentants du Désordre Établi, une heure un quart pour arriver au Bataclan ! Faites le I7, dîtes "Allo il y a une croix gammée dessinée au stylo bille à 800 mètres de la synagogue de la Roquette." Vous n'aurez pas raccroché que déjà vous entendrez hurler les sirènes...
Non, vraiment, pas besoin de tirer sur le peuple, faut laisser faire les collègues djihadistes.

dimanche 18 septembre 2016

Rentrée

C'est aussi la Rentrée pour Alain Soral, prévenu par courrier du ministère de l'intérieur, que les services de renseignement avertissent qu'il devrait faire gaffe, se gaffer des gaffes, et plus particulièrement de leur subdivision du Département Anti Extémistes Socialement Haineux, qu'il se tienne à carreau sinon il va passer à l'as, que s'il continue comme ça il va se faire tuer par un des agents du daech.
Les services de renseignement renseignent, les services tout court sévissent, et leurs affidés saignent les récalcitrants.
A bon entendeur...



Soral et Cazeneuve en un combat venimeux


mardi 13 septembre 2016

C'est la rentrée

Salut à tous. C'est la rentrée.
J'ai laissé le bloc à l'abandon, et ça ne se fait pas, je le sais bien. Me restera-t-il une poignée de fidèles ? Je ne les mérite pas.
J'ai rompu les amarres quelque temps avec tout le virtuel, marre de surfer sur les ondes vagues du net, j'ai sillonné le vague du monde. Sans Ail-phone et sans PC, j'ai reposé ma tête dans les fines herbes,  j'ai vu des monts, des forêts, j'ai écrit un nouveau livre, à la main, sur un cahier.
Remerciements à  L. d'avoir prodigué généreusement son précieux temps et usé sa très mauvaise vue sur mon écriture abominable pour le taper, le vilain !
Il paraîtra tantôt, début novembre, je touche du bois, et même du fer, Tocar ferro  disent les Catalans.


Auparavant, le 1er septembre, c'était la Rentrée scolaire dans le cadre de la Réforme du collège de Madame Belkacem. “Réforme” difforme, insensée, qui précipite les parents d’élèves et les professeurs dans la consternation. Il faut lui reconnaître ce mérite : dans ce domaine, l’école publique (comme d’ailleurs dans tous les autres, sécurité publique, hôpital, immigration, chômage, etc.), pour ce qui est de l’acharnement thérapeutique, du travail opiniâtre de dissolution et de ruine, le gouvernement du Bas-Catalan laisse loin derrière lui tous ceux qui l’ont précédé.
 Aucun autre, pour le moment, ne peut sérieusement s’aligner.
 On attend la fin de ce pouvoir comme on espère la guérison d’une maladie mortelle, sans vraiment trop y croire.

 Mais il convient de faire la part des choses, et se souvenir de la maxime si belle et si vraie que Pangloss aimait à répéter à Candide : Tout est pour le mieux dans le pire des mondes. [1]

 Ainsi, les gentilles Mineures dessalées que l’on aime à regarder courir en criant de joie, poursuivies par les Mineurs prognathes et priapiques à la sortie des collèges, auront un enseignement digne de leurs petits pertuis, grâce aux soins vigilants de la néo-Tartuffe, passée du ministère des Femmes savantes à celui de l’École des Femmes.
C’est à ça que l’on juge de la véritable Culture.

 Après les avoir déliées de la honteuse appellation moyenâgeuse de Mademoiselle, Madame Belkacem les débarrasse maintenant de l’inadmissible contracture des vieux programmes scolaires sexistes et machistes, en les nettoyant des scories grecques et latines, et de l’allemand cette langue impardonnable, et de toutes ces histoires à dormir debout qui n’intéressent plus que de vieux fossiles nostalgiques d’un âge révolu. Il faut vivre avec son temps, quand même !

 Fort heureusement l’enseignement de l’Islam reste un “module” obligatoire.
Néanmoins l’étude de la Chrétienté au Moyen Âge et celle du siècle des Lumières deviendront optionnelles. Avec cette réserve que l’enseignement des "débuts du christianisme" et des "débuts du judaïsme" seront encore au programme en sixième, comme le préconise le CSP.
 Cette réserve réjouit les représentants des syndicats de l’enseignement catholique sous contrat, qui ont soutenu la "réforme" Belkacem, pourquoi ne pas le dire ?

 Le siècle des Lumières facultatif c’est très bien. Car c’est l’enseignement de l’incroyance, de l’esprit critique et de l’ironie voltairienne, soit l’irrespect envers les valeurs les mieux établies des superstitions sémitiques millénaires, qui, avec la drogue, l’alcool, la sodomie (optionnelle) et le Renseignement, formatent l’esprit des combattants qui font du bon boulot en Syrie, à Nice, et ailleurs.
Si l’on rapproche cette mise sous le boisseau du matérialisme français du XVIIIe, avec celle de l’étude de la Chrétienté du Moyen Âge, on voit que rien n’est tout a fait blanc, ni noir, mais bistre. 

Quant au Grec et au Latin, quelle absurdité ces langues mortes, alors que la vie est là, barbarophone, qui nous interpelle de ses borborygmes rauques in the street. Le grec et le latin « sont une forme d’enfermement dans la culture classique » expliquait la jaune consœur de Belkacem, Fleur, quand elle fut Ministre de la Culture, et qui reconnaissait loyalement n’avoir pas ouvert un seul livre depuis des années.
 Ah, Fleur c’était le bouquet !
 À l’encontre de la « Culture cultivée » [SIC] qu’elle dénonçait et qui serait celle des dead white males haïs par le tout puissant Féminisme hamériquain, Fleur Pèlerin prônait la « culture inclusive ». Quand on lui demandait ce que c’était, elle répondait dans un français impeccable : the street art !
Soit l’art de la rue : tags, crachats, kalachnikov, bataclans et étrons canins !

 À la place du réactionnaire cursus scolaire, les zélèves auront désormais droit aux coups de cutters dans le plexus solaire.
 Bien sûr, toute cette basse besogne se fait au nom de « l’égalité et de la souplesse », car telle est « la philosophie » de cette nouvelle "réforme".
 Souplesse dans l’espace-temps avec, au fur et à mesure du voyage scolaire, des « offres » de thèmes, variés, à choisir par délibérations, pour la durée d’un seul trimestre !
 Pourquoi dans la foulée ne pas constituer le Trimestrat en politique, au lieu du long quinquennat qui lasse tout le monde ?

 Le but : en finir une fois pour toutes avec les psycho-rigides programmes nationaux. L’Élasticité du vagin au lieu de la rigidité du phallus.
 N’est ce pas aimable ?

 Perplexes, les parents qui livrent ainsi leur progéniture à l’entrée d’un collège s’interrogent :
—  Est-ce que notre enfant de douze ans sera avec d’autres enfants de son niveau ?
Ou bien "en classe" avec de solides reproducteurs de quinze ans, qui lui enseigneront les bonnes manières en matière de langues fourrées.
—  Combien y aura-t-il d’heures, de minutes plutôt (en ces modules il faudra compter en minutes, voire en secondes de cours), de math, de français, d’histoire, de sciences ?
 On ne sait pas, on ne comprend plus rien !  Et c’est tant mieux, l’étonnement est la base de la philosophie !
—  Aura-t-il au moins, notre chère tête brune crépue, de vrais professeures, qualifiées, ou du moins un tout petit peu du métier ?
Ou des CDD analphabètes, momentanément détournés du Djihad par les soins diligents du ministre de l’Intérieur ?

 Bernard Cazeneuve le 26 mai 2014, soit un an et demi avant le Bataclan : « Aux jeunes qui partent en Syrie, je veux dire qu’il y a 1000 combats à mener dans la République, pour la France ! »
 Appel entendu, en urgence, à ce qu’il semble.

 Une seule chose demeure certaine, nos enfants apprendront moins, c’est-à-dire seront moins aliénés par l’instruction, au sens réactionnaire du mot, mais en revanche recevront davantage d’éducation, d’éducation à la tolérance et à l’ouverture par balle, qui leur servira dans la vie réelle à bien tolérer les exterminations séquentielles que l’Etat nous promet par tous ses orifices.
 Il faut bien que jeunesse trépasse !

[1] En réalité la maxime de Pangloss, reprise de Leibniz est : Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. Voltaire. Candide ou l’Optimisme.