mardi 22 mars 2011

Mesdames, messieurs,

chers amis, chers camarades,
citoyens, citoyennes, mitoyens, mitoyennes, compagnons, compagnonnes, mignonnes, mignons, jeunefille-nanas, jeunefille-mecs, vieilles-maniaques, vieil-armagnac, précieuses, précieux, ridicules, ridicules,  mineurs, minettes, ma chérie, mes chéries, babouins, babouines, sous-chiens, souchiennes, chanceuses, mâles chances, soldats, soldates, civiles, incivils, fliquettes, flics, espionnes, espions, sicaires, sicairettes, délateurs, délatrices, facteurs, factrices, farceurs, factices, commentateurs, commentatrices, anonymes, anonymettes, analphabo, analphabètes, bêtes anales, sadico-anales, orales, lettrées, autodidactes, béates, lauréates, rats auréolés, ramas, lamas, fatmas, alphas, bêtas, gammas, zeugmas, pumas, ongulés, sodomites, invertébrés,
lecteurs, lecteures :
Ça va pas.
Du tout.
L’Histoire semble prise de la danse de Saint-Guy, les zévènements crépitent comme des rafales de M16, et de leur staccato furioso et je ne puis rattraper la cadence.
La radio coasse et je reste coi.
Le vent souffle et je bats de l'aile.
Clio m'appelle et je reste Sourd.
Quoi ?
SOURD !
- " Il a été démontré scientifiquement qu’une perte auditive modérée peut conduire indirectement à un ralentissement des capacités cognitives.  Recevant moins d’informations, certaines zones du cerveau sont moins stimulées et ainsi régressent."  (Quant aux autres le sifflement maudit les achève.)
Et bien, savez-vous une fois, je le ressens, je les sens régresser les bougresses, je pressens l’imbécillité finale. Comme Charles Baudelaire quelques jours avant de sombrer : « aujourd'hui, 23 janvier 1862, j'ai subi un singulier avertissement, j'ai senti passer sur moi le vent de l'aile de l'imbécillité. »

Moi aussi hier. Passant devant un kiosque j’ai feuilleté Télé-ramas, j’ai manqué d’acheter l’Immonde. J’ai ri aux wassingues jadis blonds, qui se sont dépilés pour complaire à sapine - à la cime rose des affiches. Et j’ai acquiescé.
Céans, m’abreuvant à mon Blok je l’ai trouvé amer – Et je l'ai injurié.
Relisant tout je me suis jugé misogyne. Et la honte fut sur mon Front blême.

Cela, momentanément est passé.
Le printemps m'apportera-t-il l'affreux rire de l'idiot ?
Que de mon Mal personne ne se rie
Et priez Satan qu’elle me veuille esgourde
félix le chat

mercredi 16 mars 2011

Doux Raisin


À propos d’Islam, une voix différente de celle de l'abbé Tymon, traditionniste.
Le Père Michel Lelong est un curé traditionaliste, qui demandait : "chrétiens et musulmans sont ils si éloignés ?"
Pour répondre incontinent, non : « …si les Européens avaient mieux connu le message coranique et la personnalité du prophète Mohamed, les traditions et les valeurs de la communauté musulmane, ils auraient découvert que le patrimoine éthique et spirituel de l’islam était une réalité très proche de la civilisation chrétienne… »
On le voit le Père Lelong n'a pas les idées courtes et la langue de bois. De quoi réjouir notre amie Mouslima. Enfin un vrai curé selon son cœur : nous espèrons qu'elle pourra venir l'entendre demain au Doux Raisin.

Longtemps il s'est préocupé du dialogue « islamo-chrétien ». Auteur de plusieurs ouvrages traitant de ce sujet, citons : « J’ai rencontré l’islam » (1976), « L’islam et l’Occident » (1982), « Guerre ou paix à Jérusalem » (1983) ou encore « Si dieu l’avait voulu » (1986), il enseignait à l’Institut catholique de Paris .
Esprit libre il a témoigné en faveur de Maurice Papon et de Tareq Ramadan.
Il sera demain à 19 heures au Doux Raisin, 29 rue Descartes Paris V, dans le cadre des excellentissimes, et pour l'esprit et pour le corps avec ses tartines,  bistrots Flash.
Mens sana in corpore sano
félix le chat

samedi 12 mars 2011

Évangile selon saint Jean,

ecce homo

... en prélude d'un entretien avec l'Abbé Tymon de Quimonte, au sujet de la décision de Ratzinger dit Seize, de laver théologiquement et définitivement les Sjuivistes de la plus petite trace de cura suspectus dans la condamnation à la crucifixion de Jésus Christ, dans son dernier succés, à paraître en mars et dont des extraits ont été publiés mercredi.
Rappelons que la Putain Romaine avait déjà officiellement repoussé avec des cris d'orfraie la responsabilité Djuivante dans ce "déicide" lors du conciliabule Vatican II en 1965. Nil novi sub Sole Judæorum

Chapitre XIX

Jn 19,1. Pilate prit donc alors Jésus, et Le fit flageller.
Jn 19,2. Et les soldats, ayant tressé une couronne d'épines, la mirent sur Sa tête, et Le revêtirent d'un manteau de pourpre.
Jn 19,3. Puis, ils venaient auprès de Lui, et disaient: Salut, roi des Juifs; et ils Lui donnaient des soufflets.
Jn 19,4. Pilate sortit donc de nouveau, et dit aux Juifs: Voici que je vous L'amène dehors, afin que vous sachiez que je ne trouve en Lui aucune cause de condamnation.
Jn 19,5. Jésus sortit donc, portant la couronne d'épines et le manteau de pourpre. Et Pilate leur dit: Voici l'homme!
Jn 19,6. Lorsque les princes des prêtres et les satellites Le virent, ils criaient, en disant: Crucifie, crucifie-Le! Pilate leur dit: Prenez-Le vous-mêmes, et crucifiez-Le; car moi, je ne trouve en Lui aucune cause de condamnation.
Jn 19,7. Les Juifs lui répondirent: Nous avons une loi, et selon notre loi Il doit mourir, parce qu'Il S'est fait Fils de Dieu.
Jn 19,8. Lorsque Pilate entendit cette parole, il craignit encore davantage.
Jn 19,9. Et étant entré de nouveau dans le prétoire, il dit à Jésus: D'où es-Tu? Mais Jésus ne lui fit pas de réponse.
Jn 19,10. Alors Pilate Lui dit: Tu ne me parles pas? Ne sais-Tu pas que j'ai le pouvoir de Te crucifier, et le pouvoir de Te délivrer?
Jn 19,11. Jésus répondit: Tu n'aurais aucun pouvoir sur Moi, s'il ne t'avait été donné d'en haut. C'est pourquoi celui qui M'a livré à toi est coupable d'un plus grand péché.
Jn 19,12. Dès lors, Pilate cherchait à Le délivrer. Mais les Juifs criaient, en disant: Si tu Le délivres, tu n'es pas l'ami de César; car quiconque se fait roi se déclare contre César.
Jn 19,13. Pilate, ayant entendu ces paroles, amena Jésus dehors, et s'assit sur le tribunal, au lieu appelé Lithostrotos; en hébreu, Gabbatha.
Jn 19,14. C'était le jour de la Préparation de la Pâque, et environ la sixième heure. Et il dit aux Juifs: Voici votre Roi.
Jn 19,15. Mais ils criaient: Ote-Le, ôte-Le; crucifie-Le! Pilate leur dit: Crucifierai-je votre Roi? Les princes des prêtres répondirent: Nous n'avons pas d'autre roi que César.
Jn 19,16. Alors il Le leur livra pour être crucifié. Ils prirent donc Jésus, et L'emmenèrent.
Jn 19,17. Et, portant Sa croix, Il vint au lieu appelé Calvaire; en hébreu, Golgotha.
Jn 19,18. Là ils Le crucifièrent, et deux autres avec Lui, un de chaque côté, et Jésus au milieu.
Jn 19,19. Pilate rédigea aussi une inscription, qu'il plaça au-dessus de la croix. Il y était écrit: Jésus de Nazareth, Roi des Juifs.
Jn 19,20. Beaucoup de Juifs lurent cette inscription, car le lieu où Jésus avait été crucifié était près de la ville. Elle était rédigée en hébreu, en grec et en latin.
Jn 19,21. Mais les pontifes des Juifs disaient à Pilate: N'écris pas: Roi des Juifs; mais écris qu'Il a dit: Je suis le Roi des Juifs.
Jn 19,22. Pilate répondit: Ce que j'ai écrit, je l'ai écrit.
Jn 19,23. Les soldats, après avoir crucifié Jésus, prirent Ses vêtements, et en firent quatre parts; une part pour chaque soldat. Ils prirent aussi Sa tunique; c'était une tunique sans couture, d'un seul tissu depuis le haut jusqu'en bas.
Jn 19,24. Et ils dirent entre eux: Ne la déchirons pas, mais tirons au sort à qui elle sera. C'était afin que s'accomplît cette parole de l'Ecriture: Ils se sont partagé Mes vêtements, et ils ont tiré Ma tunique au sort. C'est là ce que firent les soldats.
Jn 19,25. Cependant, près de la croix de Jésus se tenaient Sa Mère, et la soeur de Sa Mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie-Madeleine.
Jn 19,26. Ayant donc vu Sa Mère, et, auprès d'Elle, le disciple qu'Il aimait, Jésus dit à Sa Mère: Femme, voilà Votre fils.
Jn 19,27. Puis Il dit au disciple: Voilà ta Mère. Et, à partir de cette heure, le disciple La prit chez lui.
Jn 19,28. Après cela, Jésus, sachant que tout était accompli, afin que l'Ecriture fût accomplie, dit: J'ai soif.
Jn 19,29. Il y avait là un vase plein de vinaigre. Les soldats en remplirent une éponge, et, la fixant à un rameau d'hysope, l'approchèrent de Sa bouche.
Jn 19,30. Quand Jésus eut prit le vinaigre, Il dit: Tout est accompli. Et inclinant la tête, Il rendit l'esprit.
Jn 19,31. Or comme c'était la préparation, de peur que les corps ne restassent sur la croix pendant le sabbat, car ce jour de sabbat était solennel, les Juifs demandèrent à Pilate qu'on rompît les jambes des suppliciés, et qu'on les enlevât.
Jn 19,32. Les soldats vinrent donc, et rompirent les jambes au premier, puis à l'autre qui avait été crucifié avec Lui.
Jn 19,33. Etant ensuite venus à Jésus, et Le voyant déjà mort, ils ne Lui rompirent pas les jambes;
Jn 19,34. mais un des soldats Lui ouvrit le côté avec une lance, et aussitôt il en sortit du sang et de l'eau.
Jn 19,35. Celui qui l'a vue en a rendu témoignage, et son témoignage est véridique. Et il sait qu'il est vrai, afin que, vous aussi, vous croyiez.
Jn 19,36. Car ces choses ont été faites, afin que l'Ecriture fût accomplie: Vous ne briserez aucun de Ses os.
Jn 19,37. Et ailleurs, l'Ecriture dit encore: Ils contempleront Celui qu'ils ont percé.
Jn 19,38. Après cela, Joseph d'Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret, par crainte des Juifs, demanda à Pilate qu'il lui permît de prendre le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Il vint donc, et prit le corps de Jésus.
Jn 19,39. Nicodème, qui auparavant était venu auprès de Jésus pendant la nuit, vint aussi, apportant environ cent livres d'une composition de myrrhe et d'aloès.
Jn 19,40. Ils prirent donc le corps de Jésus, et l'enveloppèrent de linceuls, avec les aromates, comme c'est la coutume d'ensevelir chez les Juifs.
Jn 19,41. Or il y avait, dans le lieu où il avait été crucifié, un jardin, et dans ce jardin un sépulcre neuf, où personne encore n'avait été mis.
Jn 19,42. Ce fut donc là, à cause de la préparation des Juifs, parce que le sépulcre était proche, qu'ils déposèrent Jésus.
Jean

l'affiche qui scandalise les bien-pensants

mercredi 9 mars 2011

Mercredi des Cendres


Pour ce bon abbé, j’avais fait aménager la chambre de bonne à l’étage en un petit oratoire. Là dedans il se livre à ses plaisirs solitaires d’anachorète abîmé dans ses débats d'hébété en robe de bure.

Tous deux fidèles au Memoriale rituum, hier nous avons pieusement brûlé pour le Mercredi des Cendres, les rameaux pascals bénis de l’année dernière.
À cette idée de se couvrir demain le front de leurs cendres afin de commencer joyeusement privations, jeûnes et mortifications diverses, pendant les quarante jours que durent le Carême, j’avais vu un rayon furtif éclairer sa face de carême.
Comme je m’étonnais de cette joie subtile :
- Memento, homo, quod pulvis es, et in pulverem reverteris me dit l’abbé.
(« Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras à la poussière » Genèse 3, 19)
- Pas très gai j’ai dit.
- Mon fils, la prière, l'aumône et le jeûne aident à l’égression hors la géhenne terrestre; sous la cendre couve le feu de la résurrection du Christ.
Puis il monta incontinent accomplir ses complies.

Au matin, oublieuse de mes ordres, cette mécréante de Philistine, (toujours à notre service ne l'oubliez pas), n’a pas apporté, la sotte, à l’Abbé orant l’urne de céruse contenant des cendres, mais un solide petit-déjeuner.
Aussi à la cinquième heure, heure des laudes, quelle ne fut ma surprise, d’être réveillé par la voix sépulcrale de l’abbé :
- Mademoiselle, vous voudrez bien monter des cendres et mon thé redescendre !

Que croyez vous qu’il arriva ?
Ce fut Philistine qui nous quitta.
« En fait je rends mon tablier, j’ai beau avoir l’esprit de l’escalier, je ne suis pas là pour qu’on me fasse tourner en bourrique, c’est clair ! »

Après ça il faut tirer l’échelle.

mardi 8 mars 2011

Nos amies les femmes

Or donc, le soleil se lève sur une de ces innombrables journées dont les Nations Unies sont prodigues.
À l'instar de celle des bestioles le 4 octobre, c'est la tant attendue Journée Internationale des Fâmes.
En toute simplicité.
Qu’un hommage sincère leur soit rendu ici même.
Une fois n'est pas coutume, en ce Jour de fête, prêtons une oreille distraite à leurs doléances.
- En fait, ce n'est certes plus l’infâme moyen-âge, mais question femme notre âge reste assez moyen.
Les choses ne sont pas achevées.
1- Il n'y a seulement que 250 000 avortements par an, en ex-France !
Ce n'est pas suffisant.
2- On voit toujours quelques blondes dans la rue main dans la main avec, horreur... des blonds ! (Où ça, en Russie ? NDR)
3- On remarque aussi quelques jeunes fâmes attelées à des landaus !
Et, un comble ! parfois dans ces poussettes de l'aliénation féminine pépient et bavent quelques poupons sans l'ombre de trace métisse.
4- Trop de lumpen  portent encore leurs strings timidement, comme de petites cachotières, dissimulés, parfois sous des burqas, beurk ! Car le String c’est comme homo-prognathus : il ne suffit pas d’en avoir un, encore faut il que tous le sussent.
5- Chaque jour 6180 723 femmes succombent sous les coups de violences faîtes en fête par leurs maris !
6 - « 80 % de filles vont en filière littéraire, 95 % dans la série médico-sociale que les garçons délaissent. Dans le domaine scientifique, les filières sont quasi exclusivement masculines.»  Ministère de l'Éducastration Nationale.
Et pourquoi ? demanderez vous, naïfs comme vous l'êtes.
Parce que : « Filles et garçons intériorisent encore les stéréotypes.» (SIC!) Toujours le ministère.
On oblige les filles à jouer à la poupée, on force encore les petits garçons à s'intéresser aux petites voitures !
Conclusion : "En fait, y' a encore du boulot, c'est clair !"

 Très clair. Terminons sur une note plus gaie. 
Pour fêter dignement cette journée gynéfable, la Cour de Justice européenne, le 1er Mars 2011, vient de rendre un verdict qui fera date .
Les compagnies d'assurance sont sommées d'adopter une attitude « unisexe » (sic) concernant leurs primes.
En effet, il semble que nos amies, contre toute apparence, font mentir l'adage mâchiste : « femme au volant la mort au tournant ». Statistiquement moins impliquées dans les accidents que le sexe qui boit, elles payaient en conséquence moins que lui, puisque jusqu'à dorénavant, les assurances fixaient leurs tarifs en fonction du sexe.
Et bien c'est terminée ! Cela était une discrimination.
Du coup (de l'étrier), les experts estiment que les cotisations de ces dames vont augmenter d'environ 25% !
Et voilà comment on retourne les fictions féministes contre les femmes réelles.
Ce dont les pouffiasses de l'Oligarchie, qui trimballent leurs culs corrompus en Jet, en hélicoptère ou en luxueuse voiture de fonction n'auront cure.
La "condition féminine" qu'on vous dit !