mercredi 24 décembre 2014

Le Celte Divin

Récidive d'un texte initialement publié le 24 décembre 2008.


En cette veille de Noël, j'entends dans le poste de lourdes voix sinusiteuses: "Jésus était juif, ça c'est sur", ainsi que Marie, et Joseph, etc...Jésus nous est présenté comme une sorte de Meyer Habib avec barbe et cheveux longs.
Cette contre-vérité fait partie de ces opinions toutes faites que nous devons avaler avec le lait maternel.  Le rôle du Christ aurait consisté à perfectionner le judaïsme, les idées religieuses des Juifs.
Eux-mêmes, plus exactement ceux qui parlent aujourd'hui au nom des Juifs, si peu portés qu'ils fussent à le révérer disent pourtant ne le regarder que comme une branche déviée de leur arbre, et décrètent le christianisme un appendice du judaïsme.
L'Église serve, de nos jours, avec son grand appareil de doctrine, affirme comme une chose certaine que le Christ était, et par la naissance et par l'esprit, un Juif, proclamant ainsi sa docte ignorance ou son dédain de la vérité.
Dédain de la vérité, si, connaissant l'histoire de la Galilée, on l'accommode au goût des puissants du jour, en choisissant dans un ensemble prodigieusement complexe de faits et d'événements ceux qu'il y a lieu de taire et ceux qu'il sied de travestir.
"Serpents, race de vipères ! Comment échapperez-vous au châtiment de la géhenne ?" Matthieu 23.33
.
Notre Seigneur Jésus Christ est né en Galilée. Ce nom signifie "Gelil haggoyim", cercle des Gentils, des goyims. C'est la même origine toponymique que Galate, Galicie, Gaule, Galles, Portugal... Gentils et Galiques voulait dire en ces temps là, la même chose.
A l'époque de Jésus, la séparation politique était complète entre la Judée et la Galilée, et celle-ci se trouvait par rapport à celle-là, dans la situation d'un pays étranger.
Pour les Juifs de stricte observance, selon le Talmud, Jésus, "le Galiléen", était le bâtard d'une galiléenne, Myriam, et d'un légionnaire romain, nommé Pantera.
Il ne sera pas dit que la Vérité restera toujours sous le boisseau : Jésus était par sa naissance, et son enseignement, un Gentil, un Celte, un Goyim.  Il a voulu partager la condition humaine dans ce qu'elle a de pire : être goyim dans un monde juif.
C'est par ce berceau natal que se comprend le retentissement spontané de Sa parole dans l'âme des peuples indo-européens, cependant que celle des sémitiques y demeure absolument allergique et rétive.
On ne pouvait pas être à la fois Galiléen et Juif il y a deux mille ans, qu'on ne peut-être de nos jours palestinien et israélien.  Qui peut croire vraiment, que Caïphe, Nassi et tout la clique du Sanhédrin eussent consenti jamais, et même applaudi, à ce que l'un des leurs, un Juif, fut crucifié par les Romains, mis à mort de la main de goyim ? 

Spirituellement, le rapport de Jésus à la religion juive ne pourrait être interprété tout au plus comme une réaction contre cette religion.
- La conduite qu'il tient à l'égard des préceptes de la religion juive.  La loi mosaïque, Jésus l'écarte d'un geste « Le Fils de l'homme est maître même du sabbat » dit-Il.
- Les prescriptions alimentaires.  Jésus dit : « Ce n'est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l'homme; mais ce qui sort de la bouche, voilà qui souille l'homme.... Ce qui sort de la bouche vient du cœur, et c'est cela qui souille l'homme ».
-  Selon N-S toute la Loi et les prophètes sont ramassés dans l'unique commandement : "aime Dieu et ton prochain".
Aime et non tremble ! Pourtant c'est la CRAINTE de leur Démiurge qui constitue le fondement de toute la religion juive.
" La CRAINTE du Seigneur est le commencement de la sagesse ", chante le psalmiste. "Cache-toi dans la terre par CRAINTE du Seigneur et de sa majesté", clame Isaïe.
Le Iahveh juif pourrait être défini comme l'Incarnation de l’Arbitraire.
Cette notion de leur Dieu trouve d'ailleurs une expression tout à fait grandiose dans les Psaumes ou dans Isaïe;  elle est aussi — pour le peuple qui se dit élu — la source d'une morale élevée et sérieuse.
Il n'entre nullement dans mon propos de dénigrer le Judaïsme, mais d'en montrer l'antagonisme essentiel d'avec le Christianisme.

Suus cuique mos, suus cuique ritus: "A chaque peuple ses usages, à chaque peuple son culte ". Antique sagesse que la véritable Eglise avait validé par l'adage : cujus regio, ejus religio ! "à telle région, telle religion "!
La prétention à l’Universel est une farce du Marché mondial. 
Dictum est Christae, non ut aliquid diceretur, sed ne taceretur .

A tous, un saint Noël !
L'Abbé Tymon de Quimonte

dimanche 21 décembre 2014

De Lyon

Veuillez m'excusez pour cette interruption involontaire de ponte texticulaire mais j'ai été renversé sur ma vieille Bonneville par un Arabe dans une Audi A5, fort désireux de rapprochements réconciliateurs. Nous les avons tenté par un Constat. J'allions y reviendre dans peu.
Un sacré Carton !!

Noël ! on brade le Niesche ! Profitez en. Y en aura pas pour tout le monde.

Auparavant j’étais à Lyon, lors du congrès du Front National.
Je ne dis pas que j’étais à Lyon pour assister à ce congrès; en vérité je me trouvais fortuitement dans la Cité des Quenelles pour des affaires n’ayant que peu de rapport avec le front, puisqu’elles se situaient nettement plus bas, dans la cage thoracique (ou dans la cavité pelvienne, selon la hauteur de notre point de vue).
Au fond les dessous du Front ne me regardent pas, je n'ai rien à voir avec ce parti politique bourgeois.
Comme avec tous les autres partis politiques, quels qu’ils soient, au demeurant.
Tous sont des latrines publiques, dont le seul horizon est l’Urnoir, qui n’est plus qu’une pissotière d'auberge espagnole pour dames énamourées. La confiscation de la révolte sociale pour le seul bénéfice de la sangsue politicarde, le parasitisme social dans sa plus abjecte manifestation.
Rien de bon, jamais, n’est sorti de l’Urne, la voie électorale ne mène nulle part ailleurs que dans la servitude ratifiée.
 "Décider périodiquement, pour un certain nombre d'années, quel membre de la classe dirigeante foulera aux pieds, écrasera le peuple au Parlement, telle est l'essence véritable du parlementarisme bourgeois, non seulement dans les monarchies constitutionnelles parlementaires, mais encore dans les républiques les plus démocratiques." Lénine. L'Etat et la Révolution.
Quant au "Changement", c'est le parti qui voudrait changer quelque chose qui devra au préalable se changer, jusqu’à paraître dans la livrée du domestique, s'il veut accéder enfin aux "affaires".
Telle est l’essence véritable de la pauvre "doctrine" Chauprade qui n’est qu’une déculottée devant ceux qui ne décalottent pas.

Et qu’on ne vienne pas encore me citer Adolf. Le NSDAP n’est pas arrivé électoralement au pouvoir ! Mais il l’a conquis de haute lutte, après une guerre civile de quinze ans, menée impitoyablement avec une Sanglante Armée privée de scrupules humanitaires. Le suffrage fut le couronnement légal de ce processus révolutionnaire. Ou contre-révolutionnaire si l’on veut (une situation révolutionnaire devient aussi par définition contre-révolutionnaire). Ce qui compte c'est que le national-socialisme au pouvoir fut la prise de l’appareil d’État démocratique-bourgeois par la violence, et sa transformation en un Etat de prétoriens.
On est loin d'un gouvernement d'Avocat FN. A' l’Intérieur Thooris.  Au quai Chauprade. Passez moi la cuvette.

Certes on peut établir des distinguos dans l’Incurable. Les Verts, par exemple, répugnent davantage que le Front. Au Front il y a quand m^me le Menhir Jean-Ma, et monsieur Gollnisch, et d’autres qui leur ressemblent. Tandis que chez les vers n'est ce pas.....
Mais tout de même, la Cour des Bouffons de la Reine lève le cœur. Aussi, car nous sommes bien élevés, dorénavant nous nous essuierons la bouche avec leurs bulletins.
Voyez ces messieurs courir se réfugier dans les jupes de la Justice pour faire des procès minables, faute de noblesse, faute de réparties, comme de vulgaires érotomanes susceptibles et harcelées ! Faire des procès pour des injures ! Comme de vulgaires La Ziza.
Et quand ces gens là plastronnent à la Radio, ils tonitruent, et n’ont que Léon Daudet ou Maurras à la bouche ! Pour réveiller les sens endormis des auditrices nonagénaires royalistes au souvenir de la truculente Droite française.

Ce n’est plus un changement tactique quand la tradition même a été a changé. Voilà qui augure bien de ce que serait notre sort avec ce Front new-look au pouvoir.
N’oublions pas que la première réaction de la Présidente Le Pen à l’annonce du changement de gouvernement fut de proposer une cohabitation avec Hollande ! Personne n' relevé suffisamment ce fait.
Pour quel programme ? Appliquer le Pacte de Responsabilité et se laver les mains de la loi Taubira ! Forcément. Sinon on cohabite pas. C’est cette basse soumission qu’on appelle la Realpolitik, sans doute, parce que ça fait allemand, parce que ça fait viril.
Continuez mesdames, et incidemment messieurs, c’est la bonne trans-bi-route.

Félix Delyon

mercredi 3 décembre 2014

R N


Je voudrais, sans réveiller personne, retourner à pas de loup vers le berceau où gazouille dans ses langes le nouveau-né dit Réconciliation Nationale issu de l'accouplement monstrueux du Lion et du Coq.
Coq que l'on suppose gaulois, mais quid de leo comme dirait l'abbé ?
Le Lion en héraldique symbolise aussi bien Lyon, capitale de la quenelle que la Belgique une fois. Mais aussi l'Afrique : hic sunt leones « Ici, vivent les lions ».  Et comme la réconciliation avec Nocif n'est pas envisageable en l'état, ne reste plus que l'Afrique comme hypothèse plausible de ce Lion superbe et généreux.
Quelque ridicule que soit ce duo, il reste plein de bons sentiments. Et, si « on ne fait pas de bonne littérature avec des bons sentiments » on peut toujours en faire une cuisine électorale passable.

En vérité, ce qui m'a déçu, ce n'est ni le Lion ni le Coq, mais la Grue ! Soudain, cette apparition inopinée d'une Grue, dans son vol migratoire et son caquetage effarant !
Comment peut on montrer, autrement que pour la bafouer, une Bouteldja ? Citer l'auteuresse de Nique la France comme pertinente, même par éclair, voilà qui m’a niqué l’entendement !
Tous ces  tapages que l'on fait sur "l'islamisme", "l’Islam du quotidien", les "islamo-racailles", etc., me laissent froid.
Mais les Indigénants et leur Indigêne rétribuée de l’Institut du Monde arabe, voilà qui devrait nous mettre en Etat normal de Rivalité & d’Exaspération.  L’aversion que je ressens pour cette péronnelle qui « nique la France », qui dit vouloir "faire l’éducation de C'pays", voir ses simagrées grimaçantes, tout ça suffit à ma patience, et me dispense de l’écouter encore glapir ses arrogantes nullités, crasses, an-historiques et pleines de clichés.
Son PIR n'est que le pire parti des envieux, des parvenus arabo-petits-bourgeois envieux.  Comme si un fils d'ouvrier français était jamais sorti directement de la mine pour rentrer à l'Académie, comme ça, par droit de naissance ! Il fallait de longues générations de travail, de mérite; on devenait d'abord instituteur, le fils se faisait docteur de campagne, le sien Professeur de médecine, dont le fils entrait parfois au collège de France. Et ces indigènes, venus d'hier, se plaignent de n'être pas encore majoritaires dans les conseils d'administration et les parlements !

Tout cela est écrit dans Arabesques, mesdames et messieurs, inutile de siffler aux oreilles d’Alain Soral des Touit-touits pour lui signifier de me chasser hors l’Eglise Réconciliaire.
Arabesques a été lu avant publication, n'en doutez pas.  Nihil novi sub sole,  rien de nouveau sous le soleil et les déserts d'Arabesques;  je ne varie pas.
Citons, pour rire un peu, quelques zestraits  :

§- Comment reprendre ce concept fumeux « d’islamophobie » de la bouche même de cette algérienne venue faire ses besoins ici ? De ce genre de parvenues qui empoisonnent par leur convoitise mal déguisée l’idée même d‘alliance. Et qui, en appelant en termes inappropriées et malpropres (« les blancs, les sous chiens à qui il faut inculquer l’histoire de l’esclavage, de la colonisation ») les véritables rapports de classes qui prévalent ici, enveniment le racisme, leur unique ressort, la seule altitude de bassesse à laquelle ils puissent jamais atteindre.

§- Le "colonialisme", l’esclavage, mais elle n’en sait pas les premiers rudiments ; il lui faudrait retourner à l’école (la vraie, celle où l’on s’instruisait, et non ces centres de propagande gynécologique où l’on ensemence les têtes d’oiseaux avec des granules multicolores).  Ce fameux "colonialisme", c’est à dire la colonisation, ce fut le prolétariat blanc qui le porta sur ses épaules ; ce pillage des ressources pour le seul bénéfice d’une poignée de rapaces, fut financé par la sueur et le sang de la classe ouvrière française.

§- La lutte des classes est un concept triplement difficile pour une cervelle de Dinde, de Dinde levantine, de Dinde levantine parvenue.  Y substituer la ségrégation raciale, quand on est l’exemple vivant de son contraire, c’est à dire la préférence étrangère à tous les étages, est la marque classique de la petite-bourgeoise envieuse, pourrie de ressentiment, qui ne voit pas plus loin que sa voisine, la malheureuse Marie-Chantal qui possède encore, par patrimoine, un peu plus qu’elle.

§- Les indigénants de la « République », ontologiquement inaptes aux concepts (ce qui en devrait faire des bêtes de somme gouvernées par le knout), ne raisonnent et ne résonnent qu’en terme de race, car ils sont le parti des parvenus arabo- petit-bourgeois en France, à l’entendement étroit délimité par le ressentiment communautaire.  Dans leurs « œuvres » comme ce fameux « Nique la France » (le vrai programme), on trouve des milliers fois le mot « Blanc » jamais celui d’ouvriers ni de bourgeois.

§- Imaginez une Bouteldja en Algérie, le pays de son cœur. Croyez vous qu’elle serait constamment à l’ouvrir dans le poste, comme ici, dans « c’pays dont il faut faire l’éducation » ?  Elle qui doit tout à C’pays ! Et même davantage, puisque la France, gouvernée par un putanat de laquais hisse les moindres, des laquais de laquais, sur toutes les estrades ; si la reconnaissance n’était pas un vain mot pour ces sortes de gens, elle devrait, à l’instar des croyancieux, ses frères, se mettre à genoux et lécher la poussière devant la face auguste de la France.

 Chacun sa réconciliation. La mienne restera farouchement prolétaire et souchienne, entre gens de Révolution et ceux de Tradition. Réconciliés et unis et contre le Pacte de misère et contre la Loi Taubira.
Il n’y avait pas écrit au Fronton d’E&R :
Vous qui entrez ici, laissez toute ascendance.

mardi 2 décembre 2014

Qui donc

nous donnera de ses nouvelles ?
Lily, peut-être....
Isabelle Fille verte

Je repassais un vieux poème
Orné d'un vieil or Orfeenix :
–  Où donc êtes vous Fille blême
As tu, Toi, repassée le Styx ?
Et sur ton cœur des chrysanthèmes,
Et sur le nôtre un Bloc d'onyx...
Faut il vous dire qu'on vous aime ?