jeudi 31 décembre 2009

Saint Sylvestre arthurienne

Afin de ne pas distraire les enchantements préprandials assemblés sur vos cerveaux d'apprentis sybarites,
Afin de maintenir en ce blog la faible lueur vespérale,
Afin de tendre d'une année à l'autre la corde pour me pendre, les guirlandes d'écran à écran, les maillons de ma chaîne de fer et dessus danser, danser,
Je m'en vais dresser un petit bilan, coudre un contre-point tissé sur le canevas des rythmes instinctifs de l'Adolescent Céleste.

Je me flattai d'inventer un blog poétique accessible, un jour ou l'autre, à tous les gens.
Je dus réserver ma prétention.
Nolite mittere margaritas ante porcos.
Ce fut d'abord une satire. J'écrivais mes pamphlets de nuits, je notais l'insupportable. Je fixais mes dégoûts.
La vieillerie romantique avait une bonne part dans mon alchimie polémique.
Je m'habituai à la haine simple : je voyais très franchement la Synagogue à la place de l'Eglise, les gogues à la place de l'Art, des mosquées à la place des usines, une école de babouins brulée par des prognathes, des conasses qui se broutent la brèche, les salauds la main dans le sac; les monstres, les vipères ; à l'Elyzée, un pitre de vaudeville dressait des épouvantes devant moi.
Je finis par trouver sacrée la révolte de mon esprit. J'étais oisif, en proie à l'acédie, me traînant dans les ruelles puantes, répondant par un surcroît de morgue aux simagrées de cette récente race mal fagottée qui usurpe le nom de Femme.
Ne dormant plus j'enviais la facilité et la félicité des somnambules, le sommeil de la virilité !

Septembre: ma santé fut menacée. "La terreur venait, j'étais mûr pour le trépas":
Je ne pouvais plus, sous le vent dessous ses jupes d'albe, enlever à la page sa blancheur de coton. Impuissant devant la page vierge, la page du désespoir blanc, j'ai pleuré de rage, ne pouvant plus mettre à la voile, encrer de ma noirceur sa pupille pâle. (J'ai toujours vu la mort en blanc).

Me voici dès lors échoué, floué et dolent sous les huées du vent.
De l'abbé que j'aimais comme si il eût dû me protéger de ma démence, je voyais se lever la croix consolatrice.
Cela s'est passé. Je peux aujourd'hui souhaiter la bonne année.
A toutes et à tous, donc : des aventures idiotes, des dessous de mortes, des cornes, des strings de vulgivagues, en acier, qu'elles en saignent, et des banques les enluminures, seulement.
Vive la littérature féminine, le latin hors des églises, les livres pornographiques sans orthographe, les romans de nos écrivaines, le code pénal , les opéra-raps, refrains niais, les rythmes décérébrant des tam-tams !
Mes voeux :  À toutes : beaux nénés ! À tous : miséricorde !
félix le chat

vendredi 18 décembre 2009

Seize, bête immonde,

a bien mérité de la guillotine
Lisez un peu ça:
Arrêt du conseil du Roi



a Majesté étant informée que le nombre des Noirs s'est tellement multiplié en France, qu'on enlève journellement aux Colonies cette portion d'hommes si nécessaires à la culture des terres, dont le séjour dans le Royaume, et surtout dans la Capitale, cause les plus grands désordres, et qui, lorsqu'ils retournent dans les Colonies y portent l'esprit d'indépendance et d'indocilité et y sont plus nuisibles qu'utiles, Sa Majesté a pensé qu'il étoit de sa sagesse de déférer aux sollicitations des Habitants des Colonies, en défendant l'entrée du Royaume à tous les Noirs.

Sa Majesté a ordonné en outre que tous les Noirs, Mulâtres, ou autres Gens de couleur qui seroient amenés dans son Royaume, ou qui pourroient s'y introduire, seront arrêtés et conduits au Port le plus prochain pour y être rembarqués.

Sa Majesté étant de plus informée que quelques uns des Noirs de l'un ou l'autre sexe qui se trouvoient en France avant ladite Déclaration, se sont proposés de contracter mariage avec des Blancs, ce qui seroit contre le bon ordre de tolérer: ouï le rapport, le Roi étant en son Conseil, a fait et fait défenses à tous ses Sujets Blancs de l'un et l'autre sexe de contracter mariage avec les Noirs, Mulâtres ou autres gens de couleur.

Fait au Conseil d'Etat du Roi, Sa Majesté y étant,
Tenu à Versailles le 5 avril 1778.
Signé: DE SARTINE


Discrimination; Exclusion; Expulsion des sans-parchemins; non reconnaissance de l'apport de la Diversité, on comprend dès lors que le sort du Gros Louis, dit Capet, le 21 janvier 1793, fut tranché.

Quant au lieutenant général de police, Monsieur de Sartine (ah! l'huile du régime), libertin impénitent, il entretenait un « cabinet noir » de sinistre mémoire.
Mêlant ses activités de Flic à ses turpitudes libidineuses il "poursuivait les citoyens jusques sous leurs toits tutélaires qu’il épiait même les secrets honteux de leurs nuits, ce n'était que pour égayer un roi, plus libertin encore, de toutes les nudités du vice ; c'était pour fournir à son maître des exemples et des excuses, comme si son autorité et sa conscience en avaient eu besoin." Pierre Manuel. La Police de Paris dévoilée. Paris Garnery, 1791.
Accusé par Necker d'avoir allégrement fauché 20 millions dans les caisses de l'État, il est disgracié le 14 août de la même année par Maurepas.
Son pote le Roi Louis XVI lui accorde néanmoins une gratification de 150 000 livres et une pension de 70 000 livres. (En neuros presque autant que les prébendes mensuelles de Julien Dray à SOS Rolex.)
Haï à cause de son usage immodéré des Lettres de cachet, dès 1789, il juge meilleur pour sa santé de filer en Espagne où il mourra sans avoir revu la nouvelle France honnie.

Les Thermidoriens se vengeront en faisant monter sa descendance sur l'échafaud; son fils Charles-Louis-Antoine et sa bru, restés bêtement à Paris, seront condamnés à la peine capitale lors du procès des chemises rouges, le 29 prairial de l'an II (17 juin 1794).
Bien fait.
félix le chat

jeudi 17 décembre 2009

"On ne naît pas femme on le devient. "

Le Credo féministe.
La plus grande ineptie, la plus abyssale des âneries qui fussent jamais proférées dans notre asile sublunaire.

Qui dévoile le pot aux rosses : le ressentiment essentiel, le désir de ne pas être ce que l'on est.
Plus encore qu'à la libido mâle, c'est une offense faite à l'intelligence.
Elle le fut d'ailleurs par la grande Sartreuse, grande amatrice de matrices et de gigots à l'ail.

Ceci expliquant sans doute celà.

-On ne naît pas femme, on le devient ?
- La Preuve.
Pour les amateurs.
Félix le chat

Hache et haine Huns, le chaos

Le 4 décembre à Paris, plus d'un millier d'élèves infirmières et infirmiers manifestaient devant le ministère de la Santé au cri de :

"NON à la réquisition!
OUI à la formation, au diplôme d'Etat
dans de bonnes conditions! "

A cette occasion les élèves distribuaient un tract à la population. Ça commençait fort :
"On est en 3ème année, nous avons un diplôme d'état à préparer, et ils sont en train de nous pourrir notre diplôme."
Ce début m'amusa, je ne vis là que de l’hyperbole à la mode, en vogue dans la jeunesse, cette exagération par l’emploi d’intensifs et de mots excessifs, trop marrant; mais poursuivant ma lecture je fus vite saisi par l'expression d'une détresse réelle :
Oui, les élèves infirmiers sont véritablement réquisitionnés, le mot n'est pas trop fort, dans des "centres de vaccination," "avec nos formateurs", "sept jours sur sept. Les journées pouvant aller de 8h30 à 22h30...!"
" On demande que cela soit rémunéré car c'est sur notre temps d'étude!"
Cette revendication bien compréhensible s'accompagne d'un soucis de l'intérêt général:
"On nous demande de faire le contraire de ce qu'on nous apprend!"
"Ce n'est pas nous qui préparons ce que l'on injecte.
"On utilise le même seringue pour prélever et pour piquer, on doit piquer dix fois dans le même flacon, le caoutchouc altéré tombe dan le flacon par petits morceaux.
"Lors de l'examen procéder ainsi serait considéré une faute éliminatoire d'hygiène!
"Avant d'avoir notre diplôme on nous demande de trahir nos compétences professionnelles! Et on nous demande de le faire à des millions de gens en dehors de la présence réglementaire d'un infirmier diplômé."
On apprend encore qu'il n'y a aucun suivi des patients au risque d'incidents cardiaque (il y a toujours un risque cardiaque après une injection), qu'elles (et ils) travaillent à la chaîne et se font tancer vertement quand elles "ont pris trop de temps avec les patients."(sic)
"Nous n'avons même pas à justifier de notre identité...hier sur un site [de vaccination] il n'y avait pas de médecin..., une personne dans la file d'attente a dit : moi je suis médecin..." ainsi sans aucun contrôle, ce drôle s'occupera des patients, avec un soin particulier pour les patientes, demandant à ces dernières de se dévêtir bien davantage que ne l'exige l'injection, "pour mieux laisser circuler le produit", dit-il, ce qui mit la puce à l'oreille des jeunes élèves, l'individu se révélant par la suite un imposteur qui tentait de profiter du bordel organisé pour assouvir sa lubricité comme dans une maison close.
.
C'est un véritable chaos!
Le 9 décembre le journal des Rothschild  Libération, publiait un appel de quatre professeurs de la Pitié-Salpétrière dénonçant : "l'improvisation" et "les solutions de fortunes"de cette vaccination.
"A quoi est due cette errance" interrogent-ils. " On en arrive à la solution abracadabrantesque suivante, des centres de vaccinations sont ouverts à côté des hôpitaux, eux-mêmes exclus du système, alors que, pour fonctionner ces centres font appel, via la police et la gendarmerie si nécessaire, aux internes qui [pourtant] sont indispensables à la vie hospitalière".
On vaccine les gens comme du bétail, dans des gymnases, dans des hangars, baptisés pour la circonstance "vaccinodromes"!
Les quatre professeurs de médecine concluent: "On a voulu créer ex nihilo un système dont sont exclus les médecins de famille et les hôpitaux."
Parce qu'on en est là! En plus de réquisitionner arbitrairement par la force publique les internes, d'utiliser gratuitement les élèves infirmiers privés de cours, Bachelot interdit aux plus compétents pour cette tâche, les médecins de famille, le droit de l'accomplir.
C'est à peine concevable et pourtant le fait est là, absurde et arbitraire: l'immonde truie des laboratoire interdit aux généralistes de vacciner!
Ces derniers avec leur syndicats, ont immédiatement protesté et réclament , en vain, le droit d'effectuer cet acte médical élémentaire. Aussitôt Chérèque, ce chien courant du capital, est accouru ventre à terre au secours de Bachelot, aboyant contre les généralistes: "affaire de pognon!"
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 C'est assez du Cachalot !
Quelle que soit notre opinion sur la pandémie, réelle ou non, ce qu'il y a de certain c'est que le gouvernement se sert de cette hystérie de vaccination, urgence claironnée à son de trompes de fallopes des merdiats, pour tout dérèglementer, pour désorganiser les hôpitaux, rétablir le travail servile, au mépris de la santé publique.
Toute cette chienlit se produit sous le haut patronage d'un cétacé en rose, commis des laboratoire, cette ministre cachalot qui cache ses liens passés au service de grands labos pharmaceutiques, les ayant fait rayer de son CV, mais aussi mystérieusement disparus de sa bio du Who's who.
Vous pouvez en lire + ici

Que se passera-t-il demain avec l'application de la loi qui porte la moitié de son nom de Bachelot-Narquin, la fumeuse Loi Bachelot, qui prévoit de supprimer 20 000 emplois hospitaliers supplémentaires, d'aggraver le rationnement de soins, un plan de 100 millions d'économies par an jusqu'en 2021!
Fermetures de lits, de services d'urgence, de maternités! Il n'y a plus que les avortoirs qui tournent à plein rendement.
Ce plan meurtrier rejeté par tous les personnels hospitaliers, par les médecins, par la population, vise au regroupement des hôpitaux publics en "pôles de santé" avec leurs "offres de soins", destinés à substituer le critère de rentabilité et de profit des grands groupes privés à celui de la santé publique.
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Et la Gauche dans tout ça?
Elle ferme sa gueule et en catimini vote pour la loi Bachelot.
Monsieur Delanoë en tant que Notre-dame de Paris est président de fait de l'AP-HP.
A Paris il aurait bien le pouvoir de s'opposer à la tragédie de l'hôpital public parisien, notamment à la nouvelle suppression de 1100 emplois annoncée....Au lieu de ça, son représentant et fondé de pouvoir M. Le Guen, qui préside le conseil d'administration de l'AP-HP, a voté le 3 juillet la stricte application de la loi Bachelot, soit le regroupement des 38 hôpitaux en 11 "pôles" ou "territoires" de santé!
Et ça, se proclame "socialistes"!
félix le chat

mardi 15 décembre 2009

Sarkozy: "T'ies beau Bernard mon fils!"

Le funeste agent américain qui préside à nos destinées funéraires peut bien se frotter les mains: son playmobil de la CGT, (car Bernard Thibault à l'instar d'un palymobil, une fois ôté sa calotte Mireille Mathieu on ne trouve que le vide) vient non seulement d'être ré-intronisé Big Boss du syndicat, mais a resserré le pouvoir autour de lui de manière a instaurer une "nouvelle gouvernance" de la CGT.

Il s'agit d'engager une "réforme des structures de la CGT", d'ici au 50 ème congrès afin de parachever la métamorphose du vieux syndicat ouvrier en une filiale de la CES (confédédération européenne des syndicats), elle même collaboratrice docile de la Banque européenne, chargé d'accompagner les diktats meurtriers de Bruxelles, plutôt que de les combattre, la contestation, la protestation, la lutte de classe, passant désormais pour vieilles lunes à ranger au musée des accessoires d'une épique époque opaque, fort heureusement révolue.
Air connu. En nos sales temps, tout ce qui est rétrograde, mou, centre-gauche, a-politique et moralisateur passe pour moderne, cependant que la vigueur, la virilité, la jeunesse en un mot, sont décriés comme passéistes voire un peu ridicules.
Modernisation ils appellent ça.
C'est sans doute pour ça que Thibault a le même casque que la Parisot, car il joue côté Travail le même rôle de mise au pas et à la page, qu'icelle côté Capital.
Laurence symbolise le nouveau capitalisme de « services », vivier de la gynécocratie, qui produit et vend de la merde et du vent, cependant que Bernard s'efforce de "moderniser" la très antique CGT, afin d'en faire une assoce citoyenne et responsable, sympa.

La caractérisation fondamentale de notre période historique est une extraordinaire offensive de classe déchaînée par le Grand Capital, et ayant infligé redditions sur redditions aux places fortes du prolétariat.
Avis au droitards chagrins : la Lutte des Classes existe indépendamment des idées des hommes. Elle est un phénomène objectif, les différences en politique ne sont souvent qu'une manière de se situer par rapport à ce processus élémentaire.
Marx à ce propos écrivit: "Ce n'est pas à moi que revient le mérite d'avoir découvert l'existence des classes dans la société moderne, pas plus que la lutte qu'elles s'y livrent. Des historiens bourgeois avaient exposé bien avant moi l'évolution historique de cette lutte des classes et des économistes bourgeois en avaient décrit l'anatomie économique."

Rien, dans tout ce qui nous arrive aujourd'hui de meilleur, l'immigration africaine, le métissage laïque démocratique et obligatoire, l'avortement de masse, la gynécocratie triomphale et le judaïsme exultant, sans parler de la vassalisation la plus reptilienne à l'Empire, et jusqu'à l'art contemporain, ne peut être pensé jusqu'au bout, si on l'abstrait de cette topique: le capital pour se perpétuer en tant que domination, nécessite et exige un recul de la civilisation humaine sans précédent, et par tous les moyens et dans tous les domaines.

Si la tâche sera relativement aisée pour la Mireille Mathieu du Capital, puisque la nouvelle division internationale du capitalisme exige une France sans Usine et sans ouvriers, un délicieux éden pour touristes, exclusivement peuplé de bobos, de sans-papiers, de dealers, de rappeurs et de chercheuses en sciences sociales, elle va se révéler plus dure, n'en doutons pas, pour le Thibault.
Des deux classes fondamentales, la bourgeoisie et le prolétariat, le second est bien moins veule et décomposé, résiste davantage à toutes les sirènes modernes.
On me dira, on m'a dit: "mouais résistance, résistance, tu nous la bailles belle avec ta résistance. En attendant Thibault, ce Jaune, ce briseur de grève, pavoise au sommet de la CGT pour cinq ans encore, et si la base renaude, grogne, c'est tout ce qu'elle sait faire."
Je répondrai en citant ce militant qui déclare:
"Je suis militant de la CGT. Au cours du 49ème congrès Thibault a été réélu. A aucun moment je n'ai été consulté... Je me pose la question. Par qui a-t-il été élu ? Et comment ont été désignés ceux qui ont voté pour lui ?"
En y regardant de près, on ne peut que se rendre compte que pour arriver à ses fins la direction confédérale a bafouée la démocratie comme au meilleur temps du stalinisme.
-Désignation des délégués au congrès sans que les unions locales ou départementales en soient même averties;
-Veto monarchique de la direction nationale à l'encontre de certains indésirables;
-Seuls seront habilités à voter les documents préparatoires, ceux qui auront reçu un mandat impératif de la direction.
-Magouilles honteuses du vote électronique avec une société privée, refusant de prendre en compte les abstentions dans les pourcentages, sans que les votants en soient prévenus.
-Interdiction de défendre les amendements du document d'orientation en séance pléniaire.
On le voit tout a été méticuleusement verrouillé. En réalité il s'agit d'un véritable coup de force de la fraction Thibault
Mais les désaccords niés ressurgiront nécessairement, après le congrès, et sur un autre terrain que celui des bureaucrates.
Parce qu'au delà des divergences entre la Base et la Direction sur des sujets brûlants comme la défense des conventions collectives, les retraites, l'interdiction de licenciements, il est un enjeu fondamental pour Thibault et sa clique et sa claque: faire de la cgt une cfdt bis.
Pour cette tâche servile, il fallait des larbins, et pour que les larbins se hissent à la tête d'une organisation d'irréductibles, il leur fallut violer la démocratie ouvrière.
Ils sont illégitimes. Cette idée fera son chemin.
De la sorte, la victoire de la fraction Thibaut lors du congrès interdit désormais toute possibilité de transformation démocratique et pacifique de la CGT.
Paradoxalement, ce triomphe des pseudos "réformistes", sur les "révolutionnaires", va contraindre les vrais réformistes, ceux qui veulent stopper les contre-réformes meurtrières, à révolutionner de la manière la plus radicale le vieux syndicat ouvrier. Ou à aller crever, en tendant la main, sous des cartons, devant les guichets des banques et les portes des grandes surfaces.
Bientôt, dans un avenir plus proche qu'on ne pense, Thibault, comme une vulgaire Nicole Notat, ne pourra plus pénétrer dans une manifestation sans se faire cracher à la gueule.

Vienne le jour béni où l'on portera des toasts à la place des crachats.
Des toasts avec des coquetailles à la vodka Molotoff.
félix le chat

dimanche 13 décembre 2009

Ça rote, ça pue !

Nathalie Sarraute est cette serviette hygiénique usagée du journalisme, qui a encore le feu au cul, atavisme khazar, spécialiste de la braguette; car son œil mort de carpe de la Vistule ne s'allume que lorsque elle en voit passer une, à la condition qu’elle zippe sur un zob illustre et circonscris, les attributs d’un quelconque prince Abner du Tout Pourri.
À ce moment, toute excitée, elle nous fait un show de fausses dents.
À défaut du plus infime talent, sauf celui d'en être, elle a ce don atavique de la vulgarité, celui qui fait « se dilater la rate du vulgaire ».
Or, hier, le 9 décembre 2009, cette vieille charogne octogénaire se décomposant à ciel ouvert, a laissé dégorger le trop plein du cloaque tribal qui clapote en son âme, sur les ondes d'Europe 1.
Elle fut débouchée, et débondée de sa sanie, par son complaisant coreligionnaire, le dénommé Fogiel.

Dialogue 
Fogiel : - « Un de vos confrères est venu vous défier sur le thème : Tu n'oseras jamais taquiner sur la Shoah et vous avez écrit : "Regardez, nous, les juifs, ce qu'on a réussi à faire avec notre Shoah...
Sarraute : -« Ah ! J'ai dit ça à une Arménienne !
Fogiel : - « ..notre shoah, on l'a vendu partout, on est couvert d'argent, on est vraiment plus forts que vous.
Sarraute : -« Oui, j'ai dit ça . Ces cons-là, ils ont vraiment eu la même chose, et tout ce qu'ils trouvent à faire c'est s'asseoir par terre dans la rue ! (rires !) ».
Rires cyniques et gras des deux iniques en liesse.

Sarraute ça rote, ça pète et ça pue,
Ces flatulences sortant de son cul
Flattent les Nez de la Tribu.

Du reste, « ont ils eu », finalement, ces « cons d'Arméniens », « vraiment la même chose » ?
Ont-ils « eu », réellement, un Génocide sérieux, avec Imprimatur du Circonsistoire, label du CRIF, cachet cacherout ? Un holocauste établi, intronisé Gayssot, aux fondations étayées par les témoignages Nuremberg et Lanzmann ?
Rien n’est moins sur.
Parce que, comme l’exprime élégamment Sarraute, un vrai holococauste ça doit payer, ça doit se monnayer, donc ça « se vend partout », c'est même à ça qu'on le reconnaît, la vérité si je mens !

Les Élus rançonnèrent en Pyjama Rayé
Ce siècle épouvanté de n'avoir pas payé
Le tribut fangeux que La Tribu engrange !

acetum acerrimum

Félix:
Bonjour monsieur l'abbé heureux de vous revoir!
Quel bon vent..?
l'abbé:
Ne voyant plus que rarement la lampe de votre site s'allumer le soir à vos humeurs incendiaires, j'en conçu quelque inquiétude.
 Je viens voir ce fils dont le tranchant s'émousse. 
Félix:
Vous me trouvez monsieur l'abbé, écartelé
entre mon honneur et le devoir d'obéissance au souverain.
l'abbé:
Votre honneur souverain n'est il pas votre obéissance?
« Meine Ehre heißt Treue »
Félix:
Profil bas et obéissance ad cadaver...
Ma mystique de m'y pousse cependant que mon individualisme forcené y répugne.
L'abbé:
Serait ce un conflit entre votre amour-propre et la hiérarchie?
Félix:
Non! C'est une disputatio avec le Roi
L'abbé:
Des disputationes theologicae, je présume, mon fils, opponens, respondens et determinatio...
Félix:
Que nenni, je voulais dire une dispute, pas une discussion.
Son Altesse ne condescend pas à tolérer la critique.
L'abbé:
Ce souverain aurait-il attenté à votre honneur?
Félix
:
Si fait. Il m'a traîné dans la fange, par humeur.
L'abbé:
En ce cas, mon fils, désertez!
Cuius regio, eius religio, tel vaut le prélat telle vaut la religion.
Une monarchie ne se conçoit hors la personne du Souverain.
Félix:
Je sais, je sais.
Pourtant je l'aimais bien ce Roi,
Le monde entier le hait, il méritait ma foi.
Je lui ressemble assez.
Il est plus grand que moi.
L'abbé:
Restez, vous perdrez l'estime de vos camarades.
Désavoué par le Soleil, vous ramperez dans l'ombre
Félix:
Évidemment ça vous arrange bien, hein l'abbé, avec vos théories du renoncement, et vos prêches sur la vanité de tout engagement.
l'abbé:
Agir consiste parfois à ne pas agir mon fils.
Je ne vous ai jamais conseillé autre chose que de ne plus vous immiscer dans les advélitations et les luttes.
Félix:
Mais c'est la guerre!
Tout le monde n'a pas votre karma de contemplatif !
L'abbé:
En nos temps raccourcis, Temps Maudits de la fin de l'Âge Sombre, tout se délite;
agir revient à s'abandonner au hasard des événements, mon fils, vous ne connaîtrez dès lors que l'insuccès et les désillusions.
Félix:
Hé, l'abbé, on croirait que vous êtes voyant!
L'abbé:
Je pressens, c'est tout.
Car je ne vous retrouve nullement ébouillanté de rage, mon fils, mais de dégoût transi .
Félix:
C'est que l'on m'a dit que ma virilité n'était que féminine.
L'abbé:
Qu'est ce donc que cela une virilité féminine? La virilité d'une femme ? 
Même si cela était possible, ça vaudrait toujours mieux que l'hystérie d'un mâle, qui n'est que l'écho que celle de sa bonne femme.
Ne soyez pas dupe d'un narcissique, s'il est dans la seductio, et lorsqu'il vocifère, De jure uxoris, en droit de sa femme. 
Qu'est ce que tout ce raffut, cet étalage de virilité ostensible sinon des compensations homosexuelles?
Félix:
Profonde est votre intuition monsieur l'abbé.
Mais je n'éprouve nulle peine à ignorer ce que l'on dit de moi, cela me laisse froid.
Ce qui me glace jusqu'au tréfonds, c'est de sentir la fausseté de la substance même, qui prouve l'inanité de tout. J'ai l'impression que tout est éteint, mort.
L'abbé 
"Ne voyez vous pas venir la nuit et toujours la nuit?
Ne faut il pas allumer des lanternes en plein jour?"
Félix
Allons, je vais continuer, malgré tout, sous "le ciel bas et lourds."
L'abbé
Tempora si fuerint nubilasolus eris
Félix 
Amen

mercredi 2 décembre 2009

kleinkariert !

L'immonde Cohn pédomane, Bandit dont j'avais tracé ici même un portrait exhaustif, vient une fois encore de se livrer à un exercice de bien-pensance ultra, travestie comme de bien entendu en rébellion contre les préjugés.
Dans le quotidien suisse Le Temps, il a pris le temps de bafouer les suisses en exigeant que "les plus riches des pays musulmans retirent leur argent des banques suisses", la fameuse "interdiction des minarets" lui faisant tirer grise sa grasse mine à raie.

"La plus formidable des ripostes serait que les plus riches des pays musulmans retirent leur argent des banques suisses. Vider les caisses de la Confédération: voilà ce qu'il faudrait !", a déclaré le Vert de gris au quotidien genevois.
Ce qu'il faudrait plutôt, la plus formidable des ripostes des peuples européens serait de se défaire de cette humiliante dépendance à l'énergie fossile, archaïque et scientifiquement dépassée du pétrole, arbitrairement maintenue pour les seuls profits des multinationales qui nous tiennent dans leurs tenailles de fer.
De la sorte, cette richesse choquante des gorets saoudiens et autres émirs du Qatar tomberait, laissant voir à nue son origine totalement parasitaire et artificielle.
L'outre pleine de Danone voudrait en outre que les petits Suisses retournassent urner pour lever la patte sur leur décision abominable, d'intolérence et d'exclusion intestinale.
Ca devient vraiment une idée fixe, cette manie d'aller faire revoter les gens jusqu'à ce qu'ils acquiescent aux desiderara de l'oligarchie.
Il a éructé: "la priorité de l'élite politique suisse hostile à cette votation doit être de remobiliser la population en vue d'un nouveau référendum. Pour revoter et effacer cette tache".
La tache ce serait plutôt lui, et une tâche utile serait de se débarrasser de ce cochon.
Qu'il ne se trouve pas dans toute l'Europe, quelque louchébèm inspiré pour faire du boudin des tripes de pareil goret, voila qui me sidère.

Peut-on imaginer plus profond mépris, digne de celui des perruques envers la roture.
Mais enfin les ci-devant nobles avaient l'excuse historique de vivre différemment, de n'avoir de contact avec la gueusaille que pour la bafouer, ne se mélangeant jamais avec les bourgeois bélitres ni avec les serfs sur leur glèbe, ne se servant par intermittence des cuisses des femelles des uns et de l'argent des autres, pour satisfaire son bon plaisir.
Cependant que ce triste sire, qui l'a fait roi? La république et la démocratie! République française bonne fille, qui émancipa les juifs, démocratie française qui ouvrit ses cuisses universitaires aux descendant de la gueusaille en sabots, Sorbonne qui permit aux moindres de s'enorgueillir d'une vague fumée de culture, ce petit parvenu doit tout à la France, d'être en vie d'abord, et prospère ensuite.
Rien de plus normal me dira-t-on (laveur), qu'un pareil orgueil aristocratique, anachronique et ridicule, sous le règne du Rastapopoulos du Balaton qui se pavane sous les ors republicains et les portraits de Mazarin et de Bonaparte! (N'est ce pas mon cher Goupil?)
Ce juif de la Bourse méprise les Allemands avec un culot répugnant. Cheise!
Ce commis allemand de la Deutsche Bundesbank méprise les français avec l'arrogance des laquais. Merde!
Cette pute député de l'union dite "européenne" par antiphrase, méprise tous les peuples européens.
Combien y a-t-il de minarets en Israël?
Combien de clochers en Arabie Saoudite?

Et, comme à chaque fois qu'il ouvre son groin pour roter quelque chose, il a accommodé son peu ragoutant ragout bien-pensant, cent fois dégluti, cent fois revomi, d’une sauce pimentée d'un gauchisme convenu.
Thiers déguisé en Vallés, monsieur Prud'homme se faisant Hugo, il a vitupéré:"Le problème helvétique, c'est cet égoïsme des riches"! Bien sur, seuls les banquiers suisses ont votés sans doute!
Inépuisablement, il ajouta: "La Suisse nous a habitué à ce genre d'attitude. Je pense évidemment à la Seconde guerre mondiale." L'épouvantail pour les tête d'oiseaux, l'ombre imaginaire pour dissimuler la domination réelle.
Après s'être réclamé des riches parmi les riches, les émirs saoudiens, ce commis anarcho-bancaire, va maintenant fustiger l'égoïsme des soi-disant riches!
Qui sont les riches pour ce partouzeur pédomane de la jet-set, ami des banquiers ?
Les petites gens, pères de petites filles à posséder, qui s'acharnent à vouloir vivre autrement que comme des chiens, des chacals et des hyènes.
Parce que la domination de la pègre, 100% parasite, que représente ce monsieur, ça ne colle pas avec des peuples prospères et décents. Sa tâche prioritaire c'est d'en finir avec ces peuples européens dont l'organisation traditionnelle est contradictoire avec son règne.
Les riches dans leur auges, comme des porcs,  et les misérables dans leurs égouts, comme des ratons, tel est son idéal. 

Que veut l'Oligarchie que sert Cohn Bendit?
Organiser partout la misère et la décomposition, remplacer l’industrie par des activités parasitaires :
-l’économie de la drogue qui possède ce double avantage de rapporter plus de 1000 milliards de dollars par an et de liquider des millions d’êtres humains.
- le marché de la traite des blanches, qui en brasse tout autant.
- les secteurs dits de « services », viviers de la gynécocratie, qui produisent et vendent de la merde et du vent.
Et pour faciliter le tout:
- la production des divers narcotiques religieux.
Dans ce dernier élèment nous apercevons aussi une raison de la colère des nantis pour qui, ce vote helvète-underground, représente un vrai pépin.

félix le chat

mardi 1 décembre 2009

C'est la Saint Eloi



Le bon roi Prézydent
A mis son string en dedans ;
Le grand saint Éloi
Lui dit : Ô mon roi !
Votre Majesté
Est mal culottée.
C'est vrai, dit le Retors,
Je vais le remettre en dehors.

Comme il le remettait
Un peu il se découvrait ;
Le grand saint Éloi
Lui dit : Ô mon roi!
Vous avez le fondement
Plus bruni qu'un Ottoman
Bah, bah, lui dit le roi,
Carla l'a plus noir que moi.

Les ministres du Prézydent
Étaient de merde débordants ;
Le grand saint Éloi
Lui dit : Ô mon roi !
Pour les nettoyer
Faudrait les noyer.
Eh bien, lui dit le roi,
Va-t-en les noyer avec toi!

Le bon roi Prézydent
Fait la guerre à l’Afghanistan
Le grand saint Éloi
Lui dit : Ô mon roi!
Guerroyer si loin
Donne du tintoin.
C'est vrai, lui dit le roi,
Mieux vaudrait la faire chez soi

Le roi voulait cette guerre
La faisant aussi en hiver
Le grand saint Éloi
Lui dit : Ô mon roi !
Votre Majesté
Se fera geler.
C'est vrai, dit Prézydent
Je vais attendre le printemps.

Au printemps dit le Prézydent
Je m’en vais bombarder l’Iran
Des bombes de bon aloi
Lui dit Saint Eloi,
Votre Majesté
A trop de bonté."
"Qu'ils les prennent dit le roi,
En mémoire de moi."

Post mortem le Prézydent
Craignait l’enfer ardent ;
Le grand saint Eloi
Lui dit : Ô mon roi !
Je crois bien, ma foi
Que vous irez tout droit.
"C'est vrai, dit Prézydent
J’m’en sens déjà l’résident"

Quand Prézydent mourra
L’Histoire le jugera ;
Le grand saint Éloi
Lui dit : Ô mon roi !
Je crains que dame Postérité
Vous fasse bien peu charité
Hélas, dit Prézydent
Cela me fait claquer les dents.

félix le chat