jeudi 25 juillet 2019

Brûlante actualité

 Fait très chaud et alors ? Demain il fera froid.
Reviennent ces étés pluvieux, venteux, grêleux, ces pluies diluviennes en juillet, ces faux-étés trempés de boues !  Pour nous épargner cette obscénité réchauffiste de canis culier lors de ces brefs épisodes de chiennes en chaleur, qui nous glacent le sang !

—  En fait le réchauffement de c’te planète crée une évaporation exagérée des mers qui explique ces averses tropicales...

— Par pitié ! Épargnez moi vos récitations de perruche caquetant les protocoles des sages de Kyoto, comme les media qui nous dégueulent de l'Al Gore.
Le temps qu’il fait, le temps qui nous fait, les temps dont je vous vois pétrie...

 Garder la tête froide, est-ce encore possible, dans ce Terrorisme d'Urgence qui allume les incendies, tue ou énuclée ses opposants en gilets fluos, condamne à de la prison ferme pour des mots, des gestes, des dessins, ferme les hôpitaux, baisse les retraites, augmente la Dime, interdit à peu près tout ?  Plus l'Etat opprime et castagne, jette les vrais travailleurs à la casse afin de rembourser sa Dette infâme du poker menteur, plus il se fait maternel, comme une vieille pute hypocrite, pour nous implanter la certitude que le bien commun fait le fond de sa préoccupation.

À la place du Père fouettard de l’époque précédente, usine, stade, caserne, une deux, une deux, en avant, marche ! en joue, feu ! nous avons cette Matrone fardée qui nous fait risette, et nous la bâille belle de tout son méat fétide et ses conseils maternels :

Dans le metro : « Attention aux arabes en descendant du train ; soyez vigilants des pique-poquettes, qui ne sont pas de Bercy, sont susceptibles d'agir dans les couloirs...

Ailleurs : « veillez bien à vos petites affaires, ne fumez pas, respirez l'air du large, mangez trente fruits par jours ; allez régulièrement à la selle, ayez six orgasmes journalier ; souriez vous êtes enculés, etc. 

Et lors des rares et misérables chaleurs «  buvez trente-cinq litres d’eau chameaux, il fait très chaud, vieillards descendez au frigo !

Ma mie, c'est la Canicule
 Descend que l'on s'enveloppe
Dans la fraîcheur des renoncules
Hein qu'on est bien là, saperlotte !

La fable réchauffiste : le seul réchauffement anthropique est celui là...si laid !



—   En fête, c’est bizarre ce côté arabe chez vous, c’est clair !  Les autres mecs aiment plutôt se rincer l’œil,  en fête.

—   Qu’ils disent ! Il ne faut pas fixer sa pensée sur ce que les gens disent mais sur ce qu’ils font.
 Et en « domination masculine » les femmes sont condamnées à la pudeur. C'est monstrueux, mais le mâle n'aime pas à être sollicité en vain.

—  Les gros frustrés, en fête !

—  Certainement.  Comme c'est les gros dégueulasses qui provoquent les "gaz à effet de serre", par leurs flatulences de viandards !  Et les gros débiles conspira-sionistes qui provoquent le populisme.


Contre les bouillons réchauffés climatiques d'origine humaine,  pour ceux qui ont la patience, qui veulent la conscience, voici de la science :
Le réchauffement climatique est un mythe :  le point de vue d'un vrai climatologue, Marcel Leroux.



mercredi 24 juillet 2019

Evoléninisme

Les succès idéologiques de l'Islam dans certain milieux « natio », vient de ce que les arabes musulmans sont des petits commerçants nés, un « peuple-classe », ils actualisent la chimère d'un capitalisme populaire dans les crânes épais des petits entrepreneurs de doctrines de droite.
 Cette chimère vient de la nature boutiquière de la dissidonce qui offre des « pensées » labellisées de qualités, certes, mais conserve l'étroitesse de vue du boutiquier qui n’a pour tout horizon que l’espace confiné de sa boutique.
 Car le boutiquier veut « redistribuer » les cartes pour jouer une nouvelle partie, sans la tricherie des voyous capitalistes ! Au lieu qu'il faut renverser la table d'un coup de pied, et dire on ne joue plus.

On ne peut plus ouvrir la revue Eléments sans rencontrer Taguieff.  A E&R, Cantona, Depardieu, Onfray etc; etc,  sont les nouveaux passe muraille !

 La nation ils n'ont que ça à la bouche, pourtant ils ne veulent rien lui offrir, toute idée de nationalisation leur fait voir rouge, du sale Rouge.

La boutique anti bolchevique a fourni du conférencier lors du centenaire de la révolution Russe. J(ai parfois noté, chez certains des anti-communisme d'épicier pro américain,

Adolf Hitler

« Ce n’est pas l’Allemagne qui va devenir bolchevique, mais le bolchevisme qui se transformera en une sorte de national-socialisme. En plus, il y a davantage de liens qui nous unissent au bolchevisme que d’éléments qui nous en séparent. Il y a par-dessus tout, un vrai sentiment révolutionnaire, qui est vivant partout en Russie, sauf là où il y a des Juifs marxistes. J’ai toujours fait la part des choses, et toujours enjoint que les anciens communistes soient admis dans le parti sans délai.  Le petit-bourgeois socialiste et le chef syndical ne feront jamais un national-socialiste, mais le militant communiste, oui ! » 

« Nous sommes socialistes, ennemis mortels du capitalisme d’aujourd’hui, ce système économique exploitant la population économiquement vulnérable, avec ses injustices sur les salaires, son évaluation immorale des hommes, de la richesse et de l’argent, au lieu de la responsabilité et de la performance. Nous sommes engagés à détruire ce système quoi qu’il advienne.»

jeudi 18 juillet 2019

Entretien avec RIVAROL

Rivarol : Voltaire antisémite est un curieux pamphlet envoyé à la face des biens-pensants qui firent de Francois-Marie Arouet (le vrai nom de l’auteur de Candide) une des références de leur “République”. Disons- le clairement, Félix Niesche va faire grincer bien des dents avec ses charges qui n’épargnent personne (pas même dans notre camp). Mais l’auteur est intéressant, plein d’humour et vivifiant, et il n’est peut-être pas inutile de lire des propos différents pour ouvrir de stimulantes réflexions ou de salutaires disputes, même si on ne partage pas nécessairement tous ses points de vue. 

RIVAROL : Votre découverte de la « face sombre » de Voltaire date bien de l’écoute d’une émission de Radio Courtoisie que vous décrivez dans votre livre ? 

Félix NIESCHE :  J’en avais déjà ouï-dire auparavant, mais jamais avec cette puissance, cette homérique fureur. Il y eut d’ailleurs un attroupement au pied de l’immeuble de la radio, les gens se demandant ce qui se passait ! On aurait cru Valls à l’université d’été du PS quand il évoqua le même sujet, si ce dernier avait possédé un timbre moins aigu, ce fausset qui trahit l’homme éternellement garrotté dans les chaînes matrimoniales.
Plus tard, si je fis l’acquisition, exorbitante, d’un livre moisi dans une librairie poussiéreuse, le Voltaire antijuif de Henri Labroue, c’est à cause du retentissement de l’émission, sinon je l’aurais laissé à « la critique rongeuse des souris » comme dit Marx. (Encore un fichu antisémite, celui-là !) Cet ouvrage ouvre les vannes à l’énorme débordement d’antijudaïsme de Voltaire ! Les hauts cris de stentor poussés à la radio n’étaient donc pas exagérés.

R. : A lire les textes que vous avez récoltés, il semble que l’antisémitisme de Voltaire est d’abord l’expression d’une haine de la religion ? 

F. N. : Voltaire ne hait pas la religion en soi. Au contraire il pense qu’elle est très nécessaire pour l’harmonie sociale. Sa critique du christianisme reste cantonnée dans la philosophie, dans la polémique contre Leibnitz sur le « meilleur des mondes possible » qui donnera ce chef-d’œuvre qu’est Candide ! Lui même s’affirmait chrétien : « Je suis métaphysicien avec Locke, mais chrétien avec saint Paul ».
En revanche, il exècre le judaïsme, viscéralement, intégralement. Son antijudaïsme n’est pas secondaire à une œuvre qui conserverait sa valeur indépendamment de ce trait ; ce n’est pas une opinion mais un système, consubstantiel à sa philosophie. En outre, pour Voltaire ce n’est pas sa religion qui fait le Juif, mais le Juif qui fait sa religion. Malgré leurs grossiers plagiats des autres, car il soutient que les Juifs, dépourvus d’art et de génie, ont tout piqué aux autres, leur croyance reste répugnante et cruelle. « Dès que vous eûtes une loi, elle vous ordonna d’exterminer toutes les nations… Voilà comme vous aimez votre prochain ! Ce n’était pas ainsi que Jésus recommandait cet amour : Voyez la belle parabole du Samaritain ».

R. : Il insiste particulièrement sur les origines troubles du judaïsme. Pour lui, les juifs sont maudits par leur histoire ?

F. N. : C’est eux qui sont maudits, selon Voltaire, par nature, donc leur histoire le sera tout autant. Il les définit comme « une horde d’Arabes vagabonds » « déprépucés et gueux », “lépreux”, “pouilleux”, donc leur histoire atroce sera l’émanation de leur être, le fruit de leurs qualités intrinsèques.

R. : « Un juif n’étant d’aucun pays que celui où il gagne de l’argent » pour Voltaire, il est éternellement lié à l’usure ? 

F. N. : Il semblerait, oui.
 « Messieurs, lorsque M. Médina, votre compatriote, me fit à Londres une banqueroute de 20 000 francs, il me dit que ce n’était pas de sa faute, qu’il avait toujours tâché de vivre en fils de Dieu, c’est-à-dire en honnête homme, en bon Israélite. Il m’attendrit, je l’embrassai, nous louâmes Dieu ensemble et je perdis 80 %. »
Voltaire préfigure Marx : « Le dieu du Juif n’est qu’une traite illusoire. » Marx définit la monarchie de Juillet comme un pouvoir des « Juifs de la Bourse » où « l’État se laisse exploiter par les Juifs de la Finance ».

R. : Voltaire voulait-il une punition pour ce peuple ?

F. N. : Ben oui : l’extermination ! Rien moins. C’est épouvantable à dire, mais c’est ainsi. Pour Voltaire, le Juif est le Nuisible par excellence. « Je ne serais point étonné que cette nation ne fût un jour funeste au genre humain ». Il applaudit aux massacres de Juifs à l’occasion des croisades. Dans l’Essai sur les mœurs, il déplore même que les Juifs « fussent punis, mais moins qu’ils ne le méritaient, puisqu’ils subsistent encore ». Faut il commenter ?

R. : Voltaire, en plus d’être antisémite, semble avoir été très misogyne et raciste. Cela n’arrange pas son cas pour vous ? 

F. N. : Cela n’arrangerait pas son cas, comme vous dites, si je ratifiais ces appellations homologuées par une époque que je récuse entièrement.
Si on valide le féminisme, qui est un irrationalisme, un subjectivisme métapsychologique absolu, stipulant que la détermination sexuelle n’est qu’une représentation mentale, on peut qualifier Voltaire de misogyne, ainsi que tous les penseurs et philosophes qui se sont penchés sur cette dangereuse question, jusqu’à notre époque impuissante qui ne produit ni penseur ni philosophe. Il s’inscrit donc dans le tas de ceux que les féministes originelles ont nommé les OLD DEAD WHITE MALES, les vieux mâles blancs morts, qui auraient, selon elles, fondé philosophiquement l’infériorité des femmes.

Pour ce qui est du racisme, au sens contemporain, c’est une invention encore plus minable. En France par exemple, on la doit aux magouilles conjuguées de Pierre Bergé et de l’Élysée, lors du tournant de la rigueur, pour discréditer ceux qui trouveraient à redire à l’appel au secours, au SOS lancé au vrai Racisme pour infliger une défaite historique à la classe ouvrière, en remplaçant sa conscience de classe par l’arriération religieuse, et le prolétariat par les prolifiques. Ainsi avec cette nouvelle acception on pourrait même faire d’Emmanuel Kant un raciste : « Nous pouvons avec une grande probabilité être sûr que le mélange des ethnies, qui mène tout doucement au nivellement des caractères, sans qu’il soit question de considération philanthropique, sera vraiment nuisible pour l’humanité. »

R. : Vous n’épargnez pas l’Église catholique, en réalité la secte conciliaire qui éclipse et pousse au tombeau le vrai catholicisme, dans vos écrits. Seriez-vous en rupture avec le christianisme et plus largement avec la dimension spirituelle ?

F. N. : A mon avis c’est plutôt Rome qui est en rupture avec le christianisme. Qui a dit qu’« Auschwitz était le Golgotha du monde contemporain » ? Deux, Jean-Paul. Qui vient de dire que l’Enfer n’existait pas ? Bergoglio François.
S’il subsistait encore quelques lambeaux de la vraie Tradition, des restes de métaphysique encore utilisables « dans les lézardes, le foutoir, les interstices de ce monument baroque et poussiéreux », quand Ezra Pound nommait ainsi l’Église catholique, je crains que ce grand monument poussiéreux avec son grand appareil de doctrine, n’ait perdu ses derniers gluons de substance thomiste, et se soit effondré comme Notre-Dame dans les fumées de la reconstruction moderniste, perdant sa flèche vers la spiritualité et la transcendance.

R. : La personne de Jésus-Christ semble positive pour vous. D’ailleurs vous le définissez comme un « goy perdu parmi les juifs » ? 

F. N. : Je rappelais seulement qu’il fut par sa naissance terrestre galiléen. On ne pouvait pas être à la fois Galiléen et Juif il y a deux mille ans, de même qu’on ne peut-être de nos jours palestinien et israélien. C’est par ce berceau natal que se comprend le retentissement spontané de Sa parole dans l’âme des peuples indo-européens, cependant que celle des sémitiques y demeure absolument allergique et rétive.
Jésus est pour moi beaucoup plus que positif ! Il est le Négatif absolu du mondain, du Siècle. La plus pure antithèse du mental, de l’ego. Sa Parole inimitable, invite à une véritable conversion intérieure, pour atteindre le Royaume, c’est-à-dire la vraie vie, dès ici et maintenant.

R. : Vatican II est pour vous un basculement spirituel. Ce conciliabule est-il pour vous le triomphe du “judéo-christianisme” ?

F. N. : Certainement, et je crois que le chapitre “Vatican II” de mon livre en fait la démonstration suffisante. On ne doit pas se laisse bluffer par ce concile de 1965 qui parut, au premier abord, une bouffée d’air pur dans un vieil édifice sentant le renfermé : prêtres ouvriers, bonnes sœurs émancipées, etc. L’Église en fut soi-disant rajeunie, alors qu’au contraire le concile a consisté en un abaissement du Nouveau Testament et un rehaussement du Vieux. On a remplacé jusqu’aux Paroles du Notre Père : « Ne me laissez pas succomber à la tentation » par « Ne nous soumets pas à la tentation ». Quelle espèce de divinité prie-t-on ici ? Un dieu qui pourrait nous tenter afin que la soumission du christianisme au judaïsme soit gravée dans la prière.

R. : « Voltaire, comme tous les paresseux, haïssait le mystère » écrivait Baudelaire. Vous rappelez l’opposition des romantiques et des symbolistes à l’auteur de Candide. Pourquoi ces deux courants sont t-ils autant les ennemis des Lumières pour vous ? 

F. N. : Parce que les romantiques vivaient dans la trivialité du triomphe bourgeois. Qu’à leur époque les bourgeois faisaient encore profession de voltairianisme. Voltaire leur semblait alors l’archétype ricanant de cette engeance.

R. : Vous écrivez que nous sommes passés des Lumières modernes aux Ténèbres postmodernes. Ce glissement vers la barbarie est-il impossible à arrêter ? 

F. N. : Tout ce que je sais c’est qu’on ne rajeunira pas. Car ce glissement progressif du déplaisir correspond au vieillissement, à l’agonie, puis à la putréfaction du système économique et social qui enserre l’humanité entière dans sa camisole de force.  Deuxième loi de la thermodynamique : dans tout système clos, se produit obligatoirement un désordre et une uniformisation croissants.
Il faut être un penseur superficiel pour définir la contre-révolution capitaliste post-moderne des années 1980 comme libérale-libertaire. Elle n’est pas libérale mais monopoliste. Pas libertaire mais ultra-autoritaire.
Le Post-moderne est anti-moderne, férocement anti moderne ! C’est une réaction sur toute la ligne, dans tous les domaines. Une réaction différente de la Vieille Réaction catholique et royale, mais une réaction quand même, et plus profonde, plus en arrière, puisqu’elle revient sur les acquis du néolithique, sur les données civilisationnelles les plus immémoriales.
La Vénérable Réaction devant le triomphe du capitalisme sur le stalinisme va sortir de la poubelle de l’histoire, et après s’être débarrassée des trognons de choux, des arêtes de poisson, des conserves et des casseroles qui la recouvraient, s’est redressée fièrement et a clamé : — Et Nous ! Nous sommes là, nous les anticommunistes de toujours ! Nous avons des solutions pour rétablir l’Ordre !
Sauf que le Maître du jour ne veut pas de leur ordre mais du chaos.

Propos recueillis par Monika BERCHVOK. _____
RIVAROL

Félix Niesche, Voltaire Antisémite, Editions Kontre Kulture, 128 pages, 13,50 euros. Disponible ICI