samedi 21 février 2015

Adiou !


Cet Adieu définitif m'a remonté le moral, à défaut du physique.
Rien de tel que de prendre congé définitivement pour avoir envie de repartir de plus belle! Voyez Orfeenixe ressuscitée d'entre les rousses, et revenue par minou sous la forme d'une brune rutilante, et nous l'espérons tous, luxuriante.
Qu'aimer sinon :

"Une riche toison qui, vraiment, est la sœur 
De cette énorme chevelure, 
Souple et frisée, et qui t'égale en épaisseur, 
Nuit sans étoiles, Nuit obscure ! "

Est-ce à cette Nuit, bruissante, que vous fîtes allusion Dame Orfeenixe ?

En parlant de Brune, cette garce de Philistine a écrit à l'abbé, à mon sujet, un mot confidentiel, qu'il s'est empressé de me faire parvenir.
 En vérité, l'abbé ne peut pas encaisser Philistine, mais la bécassine, pleine de suffisance, n'en sait rien, persuadée que tous l'admirent.
 "J'ai rencontré Félix, voûté, rapetissé, claudicant, vieilli, avec sa montre arrêtée à l'heure la plus sombre, l'air plus sombre encore sous sa vieille casquette sale. De plus en plus parano il rase les murs, il est mûr pour les petites maisons."

 Sans doute suis-je d'une taille légèrement en dessous de la moyenne inférieure requise pour être admis à concourir dans les hippodromes, mais ça ne m'empêche pas de rester très à cheval sur les principes.
Et puis il y a eu cette chute en moto qui m'a brisé. Mais l’épicondyle fermement appuyé sur ma béquille, qui n'est pas une béquille-épée mais suffit à supporter ma claudication intermittente, je titube allègrement vers l'entrée de la gamme de sixte, qui préluderait au déclin des aptitudes, si l'on en croît les philistines et les philistins.

 Quant à raser les murs, il y a en ce moment gros risque de lynchage.
 Et privé de ressources comme tous les lapicides du Mausolée de l'ex-France, je n'ai pas les moyens de recourir aux protections mercenaires, et les Nègres qui écrivent mes livres refusent de me prêter main-forte en cas de coup dur. Résolument Dieudo refuse de me prêter les siens à l’occasion, à cause de mes écrits sur la traite négrière.

 Cette foule de Lynch dont je me sens environné, à la fois lâche et féroce, ne demande rien d'autre que se faire la main sur le premier quidam qui paraîtrait à première vue inapte aux pugilats.
 C'est le sentiment d'impunité qui donne de la force !
Là gît l'erreur des De Souche qui imputent les coups de couteaux dans le plexus solaire à la facilité du passage à l'acte et au caractère criminogène de certains, là où le crime incombe à 100 % aux politiciens, aux juges et aux journalistes.

 Et en cas de massacre je n'aurais pas non plus la consolation de traîner mes agresseurs au pénal, puisqu'il semble que des gynécées avocassiers refusent d'assister ou de défendre les non-Charlie.
Un comble ! On accepte de défendre des assassins d’enfants sans états d’âme, mais pour “des mots”, pour de de simples paroles fussent elles définitives, on perd son sang froid.
Hystérisation bien caractéristique.

 Et dès lors devant madame LA juge, seul, sans la plus modeste robe noire pour couvrir ma nudité juridique, qu'en sera-t-il de moi ? En dépit des radios de mes os brisés, de l'exhibition de mes parties contusionnées (dans la limite de la décence imposée par notre époque puritaine), de mes dents branlantes et de mes implants capillaires odieusement saccagés, tout indique que je serais non seulement débouté et condamné aux dépens, mais poursuivi pour outrage à magistrat, et condamné à de lourdes amendes pour dénonciations calomnieuses.

 On me pardonnera, j'ose espérer ce vers "Que s'efface à jamais l'infamie de vos faces", mais infamie s'imposait pour le nombre de pieds et de piétinements sur ma face, et l'allitération.
 Adiu donc, puisque dans le Sud-ouest on dit Adiou, Adiu, aussi bien pour dire bonjour, que pour prendre congé.
Félix Lechat

mardi 17 février 2015

Noli me tangere



Vous tous, oubliez moi, que j'ai tous oublié, 
Que s'efface à jamais l'infamie de vos faces, 
Que la cendre des heures descende au Sablier, 
Et que vienne la Tombe et que la Nuit se fasse.



mardi 3 février 2015

Bon signe !

Résultats colo-électoraux dans le Doubs, doux comme un baume anti-hémorroïdaire pour qui connaît la disgrâce de vivre dans le Trou-du-Cul surchauffé d'Ex-France, je veux dire Paris-Reine du Monde.
Là, on y urnait dans une "élection législative partielle."
Et bien, malgré le Droâ de Veaute des Fâmes, par rapport aux précédentes zélections de 2012, en nombres de voix absolues, c'est en dire en tenant compte du ridicule taux de participation de 39% :

—> Le FN arrive en tête mais perd 13 % des voix.
—> L'UMP est giclé et perd  27% des voix !
—> Le PS, arrive en deuxième position, mais passe de 19 311 voix à 7416 voix immigrées ! C'est à dire une chute de plus de 61 % !

On tente d'amuser la galerie avec "Front Républicain contre FN" ou pas . Mais le fait important est que tous les partis ont perdu des voix. Visiblement les Charlie se souviennent le moment venu qu'ils sont aussi des travailleurs.
L'abstention manifeste, négativement, le désir de révolution des peuples. Si elle est d'abord un vide, elle est comme le Vide cosmique que l'on sait plein de matière noire, dangereuse ! Le changement ne se trouve pas dans les Urnes. Cette vérité se fraie son chemin.
Attendre tranquillement 2017 serait notre perte, n'en doutons pas.