Le Massacre d'Algériens le 17 octobre 1961.
S’il est un autre gros besoin de Mémé Moire qu’il faut absolument satisfaire, c’est celui de l’Holocauste de centaines d’Algériens immergés dans la Seine par la police raciste, le 17 octobre 1961.
Soucieux de mon Devoir, j'ai rédigé un poème à une Française, pour ne pas oublier
Ah, j'ai ri Française
Sous le pont Saint Michel coule la Seine
Et nos Bougnoules
Il faut que tu t'en souviennes
Ils étaient plusieurs centaines
Ils étaient plusieurs centaines
Que France se repente et meure
Afin que le Suif demeure
Ah, j'ai ri Française sur le pont
De nos amours
Écoutant les sirènes: Pa Pon, Pa Pon !
Écoutant les sirènes: Pa Pon, Pa Pon !
Et rêvant à sous ton jupon
Que France se repente et meure
Afin que le Suif demeure
Sous le pont Mirabeau coule de l'eau
Ils étaient plusieurs centaines
FNL en flanelle à vau-l'eau
Il faut que tu n'aies pas de peine.
Que France se repente et meure
Afin que le Suif demeure
Comme ils flottaient ces FNL
Leurs doigts agrippés aux valises
A défaut de cercueil, ma belle.
Et l’onde si lasse les grise
Que France se repente et meure
Afin que le Suif demeure
Ce suif dont avait confectionné
Du savon et des bougies !
Quand on saponifiait le Nez,
T’en souvient-il ma mie
Quand on saponifiait le Nez,
T’en souvient-il ma mie
Que France se repente et meure
Afin que le Suif demeure
Il n'y a pas eu de Loi Gayssot
Sur la saponifique à Sion
Mais moi j'y crois n'étant pas sot
Ni Gay (mais c'est une autre question)
Que France se repente et meure
Afin que le Suif demeure
Passent les jours et passent les semaines
Et toujours plus grouillant
Les algériens noyés reviennent
Nous éclabousser de haine
Que France se repente et meure
Afin que le Suif demeure
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