vendredi 7 janvier 2011

Grouiiiiiiiiiiiiiiiiink !

Les modérateurs "très sévères" du site d'E&R, dans lequel j'avais mis en ligne mon gentil cochon cachère, avaient publié  le commentaire suivant, que je reçu par la figure sans possibilité de convenablement m'essuyer.
Je vais le faire ici.

D'un Anonyme :
Bonjour à vous Monsieur Niesche,
J’irai droit au but : cet article est d’une vulgarité et d’une inconséquence rebutantes. Un journalistomane des années 30 aux tendances pré-collaborationnistes n’aurait pas produit pire torchon. Et je ne parle pas de "l’humour" qui s’en dégage, j’en ris encore... "Haut Landais", vraiment, elle est très bonne. "Grouink", excellent : je n’ai pas entendu mieux depuis la cours d’école primaire. Et pourtant, j’ai fréquenté une école primaire d’un assez bon niveau : on y apprenait encore à écrire correctement. C’est dire.
Monsieur Niesche, vous ne rendez pas service à E et R, croyez-moi je vous prie. Un peu d’élévation et d’air frais, un peu de style et de profondeur, tout cela ne vous ferait aucun mal et apporterait même à votre "argumentation" ce je ne sais quoi dont l’absence flagrante confère à vos propos un petit air de ridicule fleurant bon la médiocrité assumée.
Me faut-il préciser que je n’ai aucune sympathie, même pas lointaine, avec M. "Grouink" ? Je le précise tout de même afin de ne pas porter le flanc à votre critique si précise.
Tout ceci est bien dommage, car, avant de lire ce torchon, j’étais, en vérité je vous le dis, sur le point de rejoindre E et R (et cela même si je suis belge). J’étais à un click, mon doigt n’était plus qu’à un centimètre du bouton gauche de la souris, poil au zizi (ça doigt vous plaire...).
Permettez-moi tout de même (étant donné que ce message ne sera probablement pas publié, vous serez bien aimable de faire la commission ; attention pas la grosse – again) de féliciter M. Alain Soral pour son travail et son courage. J’ose penser qu’il ne relit pas tous les articles publiés ici.
Vive la France libre.

§ Ce Monsieur cherche d'abord, de toute évidence, et à peu de frais, à se donner l’allure de la distinction.
Mais sous le masque, le philistin, laborieux, sue.
Hélas, ce texte plein de la vulgarité (véritable celle là) des triviales plaisanteries scatophages avec lesquelles la lourdeur d’esprit de l’auteur tente de m’associer, et sur quel ton ! (nous n’avons pas gardé les cochons ensemble !), dément la seule phrase qui aurait pu avoir un peu de tenue : « ce je ne sais quoi dont l’absence flagrante confère à vos propos un petit air de ridicule fleurant bon la médiocrité assumée. » si elle n’était qu’un vulgaire plagiat *

§ Il y a dans cette plate et doucereuse philippique un aspect de critique littéraire… si l’on veut. Là dessus rien à dire, je n’ai pas accoutumé de me défendre : ma tâche n’est pas de commenter les commentaires.
La critique littéraire est libre en ex-France, et même je crois en Belchic (ça y est je recommence) , et plus généralement dans tous les plats pays de tous les plats prosateurs qui ont l’entendement bas, l’élévation d’esprit terre à terre.
Sinon que leur resterait il, les pauvres petits ?
Ainsi écrivent ils à un poète comme ils écriraient à leur député : avec un esprit de sérieux et de bon ton, avec des menaces à peine voilées (vous n’aurez pas mon clic), des infléchissements constants de dignité, compensés (croient ils), par des plagiats et des remarques de sens rassis, tant goûtées de tous les conservateurs de musée, les dentistes de l’UMP, les gardiens de la pharmacie de monsieur Homais.

§ Que chacun en juge : « grouink » et « haut Landais » sont les deux seules choses qui me soient imputées à crime de lèse-majesté de style, enfantillages peut-être (je veux bien pour grouiiiiiink), désignés d’un doigt réprobateur par ce vulgaire pion.
Comme l’a noté un commentateur de ce commentaire: « Votre pseudo-discours de révolté sent la jalousie à plein nez ; vous auriez peut être souhaité posséder un tel "style". Moi j’ai trouvé l’article fort bien écrit et plein de subtilités très drôles - autrement plus classe - que votre discours nombriliste où l’on peut apprendre avec joie que vous avez fréquenté une bonne école primaire.. (c’est génial mais avez-vous continué vos études ensuite ?) »

§ À l’école primaire il devait déjà lever le doigt bien haut, l’homme au doigt suspendu.
Car cet immortel «doigt qui n’était qu’à un click»,  « qui n’était plus qu’à un centimètre du bouton gauche de la souris, poil au zizi!» devrait devenir un Majeur d’anthologie, le maître-étalon des doigts d’honneur, entre le zist et le zest. 
Mais si cet index perplexe n’a fait qu’effleurer les soies de la petite souris grise, il a laissé fâcheusement ses effluves de soue, les remugles de cette « grosse commission » ( pouah ! Voilà le genre de gros dégueulasse qui réclame « Un peu d’élévation et d’air frais ») qui imprègne tout ce commentaire si soigneusement torché.

§ Car à lire cette commission comminatoire, on y voit luire l’œil du commanditaire. Il y a ici, quelque chose qui dépasse la critique littéraire. La dépasse, non pas la surplombe mais la dépasse, comme un string peu avenant dépasse d’un caleçon non moins suspect.  Avec une reptation sournoise, cauteleuse, avec de constants léchages qui soulèvent le cœur, avec une sorte de chantage, ce monsieur m’accuse proprement de "collaboration" !

 § Il y a une indécence, il y a une inconvenance, il n’y a pas seulement un manque de talent, mais il y une indignité, à ce qu’un pareil personnage veule, qui ne sait aborder une association sans commencer par faire des courbettes au président, qu’un tel servile, et qui ne sait pas lire, m’accuse moi, de la médiocrité vichyssoise.

§ Et il n’y pas seulement cette inconvenance, tellement convenue,  il y a pire, une lâcheté sans nom et une affreuse dérision à jeter l'opprobre de tendances pré-collaborationnistes, de nostalgie fascisante sur quelqu’un qui ose s’en prendre à l’actuelle Domination.

§ Ces gens là, les néo-fascistes européens, sont des porcs, qui puis-je ?
La bassesse se serait moi, non ce que je dénonce ? La collaboration ( la vraie celle là ) avec la pire barbarie de notre temps.
Ainsi cette barbarie continue-t-elle à s’endurcir au plomb, tandis que la bonne conscience de ces lâches me la baille belle avec leurs leçons de décence comme si la décence était encore au rendez vous, proprette et non irréparablement souillée. En guenilles sanglantes dans les charniers de la Palestine.

§ Mais  peut être tous les suidés ne sont ils pas en train de couiner dans cette partie de l'Europe située sur les rives du Joudain. Il y a dans ce commentaire de commande, un message, et qui vient étrangement à propos : ce Félix Niesche ne rend-il pas mauvais service à l'association ?
C'était exactement ce que, par d'autres canaux, on a tenté, récemment, et sournoisement, de me faire comprendre.
Coïncidence probablement.
félix le chat
* Aragon dans sa polémique contre Drieu.

25 commentaires:

Anonyme a dit…

Ce sont les aléas de la gloire M. l'abbé.

Nocif

Anonyme a dit…

... cette critique est fort creuse, une bulle, pas grand intérêt?..
Chacun sa musique.

Nocif

L'abbé Tymon de Quimonte a dit…

Oui, mais j'y vois des arrière-plans ténébreux

Anonyme a dit…

c'est vrai qu'il dise à plusieur reprises "torchon", des années 30, en dit long sur son véritable griéf; ce n'est pas votre style, admirable l'abbé, qui est en cause vous voyer clair!

Anonyme a dit…

un Belche de la Eldéchi!

zig a dit…

pourquoi ce monsieur ne passe pas par le blog plutôt que s'adresser a vous directement cher abbé? il a peur de nous autres ? j'aimerai bien qu'il réponde a cela ! de quel bord est il celui ci ?

Anonyme a dit…

Je retiens une chose: "Vive la France libre!", mais de quoi? puisqu'elle disparaît.


Nocif

Anonyme a dit…

Bon, il est vrai que votre style l'abbé, aurait tendance a se libérer des contingences... Bien bonne chose!
Sinon quel intérêt de formuler des chapelets esthétiques de mots stériles.
Maintenant est-ce dans le style R&R?..

La politique ne peut-être qu'un perpétuel essai dans une comme il se devrait.

nocif

Anonyme a dit…

deviner: démocratie

orfeenix a dit…

Curieux, je m' attendais à trouver un exemple d' humour idéal et de bon goût dans ce commentaire puisqu' il reproche à vos billets d' en manquer, bizarrement, il ne m' a ni instruite, ni distraite selon le principe d' Horace,contrairement à vos articles.Mais peut-être ne suis- je pas bon public.Cher monsieur, cela ne vous convient pas? montrez nous donc comment il faut s' y prendre!

zig a dit…

absolument orfeenix je pensais qu'il ce serait exprimé sur le blog ce monsieur ?

Christophe G a dit…

Les marionnettistes ténèbreux d'arrière-plan auraient tort de croire que l'abbé nuit à la santé de l'association. Si mon doigt, parfois, se retrouve à un cheveu de caresser le click réconciliatoire, c'est dû à la présence au sein du réconcile égalitaire à la fois du général et de l'abbé. Ledit général ne se prononçait-il pas récemment, lors de ses voeux ripoublikains, contre la séparation des Bellâtres et des Orateurs ?

Mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année, mon père l'abbé ;)

Anonyme a dit…

Si j'étais ce "belch" Philistin au style poussif et à la culture modérée, comment pourrais-je(éventuellement)vous contacter afin de percer en privé certains points noirs?

L'abbé Tymon de Quimonte a dit…

en laissant vos coordonnées ici (j'effacerai le commentaire ).

Mais de 3 choses l'une:
-ou bien vous êtes vraiment le lecteur que vs prétendez être et en ce cas je n'ai rien à vous dire.
-ou tu es qui je suppose et mes coordonnées tu les a.
- ou au service de quelque chose de + dangereux, qui après avoir échoué à me réduire verbalement, aimerait essayer qqchose de + physique. En ce cas je ne suis pas assez stupide pour livrer ma trace à vos rabatteurs

zig a dit…

pelant peye ! tu prend notre abbé pour un zot ou un toc "une fois"

Anonyme a dit…

Je serais plutôt du genre première-proposition-auquel-cas-vous-n'avez-rien-à-me-dire. Mais je lis que vous dites tout de même. J'en déduis donc fort logiquement que je n'ai rien à vous répondre. C'est bien ça?
Quant aux autres propositions, j'en déduis que je ferais mieux de vous laisser en proie à vos petits démons personnels.
Je n'irai pas jusqu'à vous dire que ce fut un plaisir, "une fois".
P.-S. Vous avez tord de mépriser ainsi les Belges: nous partageons une certaine histoire ainsi qu'une certaine culture et, l'Histoire nous l'a montré: l'espoir trace parfois son chemin depuis l'étranger.
Bien à vous et cordialement.
Adieu, donc.
Le belgischer Philistin ("qui sue" – jamais, en français du moins, de virgule entre le verbe et le sujet. Me trompé-je?) dont le français, approximatif selon vous, n'est peut-être pas la langue maternelle, vous aurez la bonté chrétienne de lui pardonner, j'en suis sûr. Amen.

L'abbé Tymon de Quimonte a dit…

"jamais, en français du moins, de virgule entre le verbe et le sujet." Tout est là! Que voila une rectitude sentencieuse à laquelle la licence "poétique" (licencieuse) ne souscrira jamais.
En outre, cessez donc de m'attribuer des "Vous avez tord de mépriser ainsi les Belges" (tort M. le professeur, pas tordu)gratuites, non fondées, comme je ne sais quelles inclinations pour la (très) grosse gaudriole, qui vous appartiennent en propre, cher monsieur.
Il y a ici 450 textes publiés, cherchez, vous ne trouverez pas.
Du français approximatif, des fautes de syntaxe, à la pelle, probablement, mais vos fautes de goût,non.
Je vous salue bien.

Anonyme a dit…

J'ai trouvé "Merde-sur-Seine" sans vraiment chercher beaucoup. Une métaphore, j'imagine. Métaphore douteuse, pour le moins. "TorT", en effet. Vous marquez un point et m'en voyez ravi, Kamerad. Quant à mes inclinations par vous supposées scatologiques, elles n'étaient apparues que, les beaux esprits l'avaient déjà compris, pour servir de miroir aux vôtres. Libre à vous d'user indéfiniment de ce prétendu argument contre moi. Peu me chaut, poil au... voilà, ça recommence!, allez-y gaiement, l'abbé!
La "licence poétique", on me l'a déjà faite pas mal de fois; pas vous je vous prie.
Un certain mépris des Belges? Aux lecteurs de juger. Mais après tout, mépris ou pas, cela ne modifiera pas en substance la face merdeuse de l'Europe actuelle, sujet qui semble nous occuper tous deux (l’Europe actuelle).
"Du français approximatif, des fautes de syntaxe à la pelle, probablement." Non, je ne ferai pas montre de cette malhonnêteté intellectuelle qui caractérise nos "ennemis" en partie communs (du moins j'imagine). Vous écrivez assez bien, quand vous ne tombez pas dans la vulgarité. Soyez prudent: abyssus abyssum invocat.
"Mais vos fautes de goût, non."
Je pourrais facilement faire bien pire, "savez-vous". Je vous tends une perche, ici ; saisissez-la, ou pas.
Salutations distinguées.

Anonyme a dit…

"Plier le bâton avant de le plonger dans l'eau, pour qu'il semble droit... voilà tout l'art de l'écriturier..."

Nocif

orfeenix a dit…

Je n'ai pas bien suivi la polémique et je n' ai peut être pas tout compris mais il me semble que notre ami Paul, toujours très bien traité ici est de la patrie de Brel et d' Annie Cordy ( cherchez l' erreur)non? Quand à la maîtrise de la langue, je prétends être experte en la matière et l' abbé me semble plutôt compétent( mais ce n' est pas lui qui fait du bruit)et pour finir, l' anonymat n' est pas une grande preuve de courage.Laissera -t-on une femme montrer qu' elle a des ...tripes sans se manifester à visage découvert? Pour ce qui est de la politique, je la laisse , ose, homme...

Anonyme a dit…

Il est vrai que bien que Belge, je ne m'ennuie pas de lire et délire des légèretés de ce blog (bien français)... Un des plus agréable qui me soit (j'ai beaucoup farfouillé le net, nettoyant au sortir mes bottes).
Evidement, il n'y s'agit surtout d'y plaire à tout prix, d'où ce charme mitigé que distille celui-ci sur nos âmes... ainsi, si mortes déjà d'ennuis.

Nocif

Anonyme a dit…

Dire "de la" vérité en remuant la merdeilleuse démagogie "qui fait tant puer alentour", ce n'est pas faire de la politique, voyons?..

Nocif

Anonyme a dit…

potferdek bientôt fini une fois pelant!

Anonyme a dit…

Merci pour le rappel zoologique aux suidés ;amical.
Un peu ssoufflé le contradicteur .
Pas de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir que la droite en Europe
est en train de lècher le chandelier dans l'attente de "la mer d'airain" ,plus simplement ,d'une part du fromage .
Le Vlaams est revenu ,aprés une trés courte attitude fiduciaire & tout naturellemnt ,au service des diamantaires anversois ;là où la mafia "russe" n'existe pas ,où seul le tétouani trafique les farines et "hierbabuenas" ce qui n'est pas faux certes mais incomplet.
Un peu comme ou à rebours de ces maitres de forges qui ont financé les partis nationaux socialistes en Allemagne .
Mais là ,les sponsors ,mieux les philanthropes en leggins en auront pour leurs gulden .
& l'aveugle ,"sorisisé" .
C'est dans l'âme batave .
Merci se dit "danku" en flamand.
Joli non ?
Tonkin

Anonyme a dit…

La prose de "l'Anonyme choké" rappelle ces discours qu' Henri Guano gribouille pour son maitre au nom de ses maitres .
Sa prose sent la carpe farcie .
Ciao .
Tonk