vendredi 2 mai 2008

En solidarité avec le mouvement lycéen et étudiant...


En solidarité avec le mouvement lycéen et étudiant actuel, nous rejoignions la défense des revendications suivantes :
Dans les lycées : Rétablissement des postes supprimés et transformation des heures supplémentaires en heures postes ; pas plus de 25 élèves par classe ; maintien du BEP et de la carte scolaire ; rétablissement des filières, options et classes supprimées ; embauche des personnels nécessaires au bon fonctionnement d'un enseignement de qualité. Dans les facs : le maintien des bourses pour les étudiants en réelles difficultés, la régulation des frais d’inscription et de scolarité, une aide efficace pour le logement et une rénovation des cités U. La liste est longue, au même titre que la liste des attaques gouvernementales contre l'Education nationale et la jeunesse française. Toute cette politique a des conséquences sur les conditions d'étude et d'enseignement : des classes surchargées, des heures de demi-groupe en moins, des options et langues de plus en plus rares (en dehors de l’anglais), parfois des filières et des classes fermées, comme cela a été annoncées dans de nombreux lycées et universités. Pour les professeurs : recours accru aux heures supplémentaires, plus de difficultés pour faire cours dans des classes toujours plus surchargées, moins de temps pour préparer les cours et corriger les copies. Beaucoup d'entre eux ne sont pas titulaire ou vont devoir partager leur travail entre plusieurs lycées ou enseigner plusieurs matières… C'est l'ensemble des jeunes et des personnels enseignants et non enseignants qui sont attaqués par les réformes du gouvernement. Par conséquent, nous devons répliquer par un mouvement de toute l'Education Nationale. Ce sera le premier pas vers un mouvement d'ensemble de tous les jeunes et de tous les travailleurs qui pourront stopper la politique du gouvernement de Sarkozy. C'est pour cette raison que nous invitons tous les lycéens et les étudiants révolutionnaires à s'auto-organiser en dehors des courroies de transmission de la gauche néo libérale (MJS, FIDL, UNL, UNEF…) et de l’extrême gauche la plus opportuniste (LCR-JCR). A travers la lutte pour la défense d’une Education nationale et populaire, il est important de construire à la base le mouvement de la jeunesse révolutionnaire de demain. Rébellion. http://rebellion.hautetfort.com/
Je suis entièrement d'accord avec Rebellion, avec son soutien des revendications du mouvement
actuel de la jeunesse.
Malheureusement la physionomie des manifestations provoque une réaction de rejet totale et une incompréhension des enjeux.
La racaille venue casser du blanc, piller et détrousser, les drapeaux algériens et coraniques brandis par certains, dont on se demande ce qu'ils viennent foutre dans un mouvement de défense de l'école publique et laïque en France, les assos diverses, les groupes gauchistes tapageurs qui noient les justes revendications du mouvement dans un magma"anti-capitaliste"et humanitaire, comme la régularisation des sans-papiers... autant de faits qui souillent ce mouvement, le dévoient et au final servent les intérêts opposés. Ne perdons pas de vue que les associations sont utilisées comme moyen de privatiser les services publics, et c'est à cet endroit que, à mon avis, nous pouvons mesurer l'étendue du désastre programmé par la politique européenne.Le principe d'" une économie de marché ouverte où la concurrence est libre ", selon le traité de Maastricht, commande de mettre fin au monopole, y compris en matière de formation.
L'Union européenne, dans un Mémorandum sur l'éducation et la formation tout au long de la vie, appelle les ONG concernées " à jouer " un rôle tout aussi important que les autorités officielles et les professionnels de l'éducation .
Que le MJS, la FIDL, élus par le gouvernement et les médiats, représentants officiels des lycéens, sont des soutiens de l'Union Européenne. Et, que la Commission européenne et tous les gouvernements se sont attelés à la destruction des diplômes existants. Du CAP au bac, de la licence au diplôme d'ingénieur, tous les diplômes nationaux conquis en France doivent disparaître. L'introduction du contrôle continu du bac comme du "contract individuel de réussite" n'a pas d'autre objet que de réduire à néant la valeur universelle de la qualification reconnue pour tous ses possesseurs sur le marché du travail.
C'est pour celà que l'urgence pour le mouvement de le jeunesse est de rompre avec cette direction auto-proclamée.
FIDL, MJS, LCR hors des manifs!
De construire des services d'ordre réels, sans toutes les braillardes jeunes filles, qui regardent avec les yeux de Chimène, les Pronathes à capuche venus casser la gueule à leurs frères de race.
Félix le Chat.

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