dimanche 7 septembre 2008

Un révolutionnaire?

L'Espagne
"Je me suis demandé quelquefois si nous n'avions pas eu tort, en 1940, de ne pas entraîner l'Espagne dans la guerre....
...Ainsi nous serions-nous trouvés liés à la vie à la mort avec un régime qui moins que jamais a ma sympathie, un régime de profiteurs capitalistes manœuvrés par la prêtraille!
Je ne puis pardonner à Franco de n'avoir pas su, la guerre civile achevée, réconcilier les Espagnols, d'avoir mis à l'écart les phalangistes à qui l'Espagne doit l'aide que nous lui avons donnée, et d'avoir traité comme des bandits d'anciens adversaires qui étaient fort loin d'être tous des rouges.
Cela n'est pas une solution de mettre la moitié d'un pays hors la loi tandis qu'une minorité de pillards s'enrichit aux dépens de tous avec la bénédiction du clergé. Je suis certain que parmi les prétendus rouges espagnols il y avait très peu de communistes.
Nous avons été trompés, car jamais je n'aurais accepté, sachant de quoi il s'agissait réellement, que nos avions servissent à écraser des faméliques et à rétablir dans leurs horribles privilèges les curés espagnols."
...
.La France
La France l'espace de cent ans, a changé de visage. Elle a pris celui d'une prostituée. C'est une vieille putain qui n'a cessé de nous tromper, de nous bafouer et de nous faire chanter.
Je n'ai jamais aimé la France ni les Français, et je n'ai cessé de le proclamer. Je reconnais néanmoins qu'il y a parmi eux des hommes de valeur.

...Notre devoir était de libérer la classe ouvrière, d'aider les ouvriers de France à faire leur révolution. Il fallait bousculer impitoyablement une bourgeoisie de fossiles, dénuée d'âme comme elle est dénuée de patriotisme. Voilà quels amis nos génies de la Wilhelmstrasse nous ont trouvés en France, de tout petits calculateurs, qui se sont mis à nous aimer quand l'idée leur vint que nous occupions leur pays pour défendre leurs coffres-forts - et bien résolus à nous trahir à la première occasion, pour peu que ce fût sans risques!.......

Nous avons manqué à notre devoir et méconnu nos intérêts en ne libérant pas, dès 1940, le prolétariat français. De même en ne libérant pas les protégés français d'outre-mer.
Le peuple de France ne nous en aurait sûrement pas voulu de le décharger du fardeau de l'Empire. Dans ce domaine, le peuple de ce pays a toujours manifesté plus de bon sens que ses prétendues élites. Il a mieux que ses élites l'instinct de l'intérêt véritable de la nation.."

L'Allemagne
"Faute des hommes formés selon notre idéal, il a bien fallu que nous nous servions des hommes qui existaient. Cela se voit au résultat! Du fait de ce divorce entre la conception et la réalisation, la politique de guerre d'un État révolutionnaire comme le Troisième Reich fut, par la force des choses, une politique de petits bourgeois réactionnaires.

Nos généraux et nos diplomates, à part d'assez rares exceptions, sont des hommes d'un autre temps. Ils conduisent donc la guerre d'un autre temps, de même qu'ils font la politique extérieure d'un autre temps....

....Des diplomates du style classique, des militaires d'ancien régime, des hobereaux, voilà quels auxiliaires nous avons eus pour faire une révolution à l'échelle de l'Europe!
Ils nous ont fait faire la guerre qu'ils eussent faite au xixe siècle.

A aucun prix nous ne devions jouer la carte française contre les peuples qui subissaient le joug de la France. Nous devions au contraire les aider à se libérer de cette tutelle, les y pousser au besoin. Rien ne nous empêchait, en 1940, de faire ce geste dans le Proche-Orient et en Afrique du Nord. Eh bien, notre diplomatie s'est appliquée à consolider le pouvoir des Français aussi bien en Syrie qu'en Tunisie, en Algérie et au Maroc.
Nos gentlemen préféraient certainement entretenir des rapports avec des Français distingués plutôt qu'avec des révolutionnaires hirsutes, avec des officiers à badine qui ne songeaient qu'à nous flouer plutôt qu'avec les Arabes - qui eussent été pour nous de loyaux partenaires....."

Adolf Hitler: Testament Politique -Fevrier 45


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