vendredi 6 juin 2008

Bas les masques!


No-média 2/6/2008 :
"Créée par feu René Rémond et présidée par Pierre Nora et Françoise Chandernagor, l’association “Liberté pour l’histoire” (23-25, rue Jean-Jacques Rousseau, 75001 Paris), qui affirme lutter contre la prolifération des lois mémorielles, a tenu une réunion, le samedi 31 mai 2008, dans l’amphithéâtre Turgot de la Sorbonne.

Pressée par une intervenante de s’exprimer enfin clairement sur le compte de la première loi mémorielle, c’est-à-dire la “loi Gayssot” ou “loi Fabius-Gayssot” prise, le 13 juillet 1990, contre les révisionnistes, l’association a, enfin, jeté le masque.

Elle reconnaît qu’elle est en faveur du maintien et de l’application de cette loi.
Le cas de Vincent Reynouard a été évoqué par l’intervenante ; l’association ne voit aucun inconvénient à ce que ce père de sept enfants soit, pour cause de révisionnisme, jeté en prison pour une durée d’un an et accablé de peines financières.

P. Nora a sentencieusement déclaré : “La loi n’a jamais servi à condamner des historiens mais des prétendus historiens”.Jean-Pierre Azéma et Henry Rousso se sont distingués par leur intransigeance cependant que d’autres, tout en prônant le recours à la “loi Gayssot”, ont parfois essayé de sauver la face mais non sans beaucoup de confusion."

Déception.
La “loi Gayssot”, la “loi Fabius-Gayssot”, n'est pas une loi mémorielle parmi les autres, elle est la clef de voûte. C'est elle qui donne toute leur autorité à toutes les autres lois liberticides, et qui légitime la mise sous haute surveillance et la répression des historiens.
Cette association se révèle, ici encore, hélas, dans cette france soumise, n'être qu'un ramas de pleutres, et son nom "Liberté pour l’histoire"une grotesque fanfaronnade, une vulgaire contrefaçon.
F.l.C.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Nora, Fabius, Azéma... que des gens neutres vis-à-vis du sujet.

On a au moins la preuve que la justice sait être répressive quand elle le souhaite- quand le système le souhaite.
Dans notre république, il est donc moins grave de brûler des voitures que de questionner l'Histoire... même si l'histoire des guerres est toujours écrite par les vainqueurs avec les "distorsions" et omissions qui en résultent.

Quand aux "associations" qui défendent la liberté-bla-bla, on sait ce qu'elles valent...