jeudi 29 avril 2010

ALONZONFRAY !

La chienne de garde Alonzo a grogné, toutes gencives retroussées, contre l'Onfray, Philosophe de café du commerce équitable, au motif qu'il serait « phallocrate. »
La garde-choune a poussé des cris d'orfraie contre cet Onfray jugé affreux au motif qu'il serait  ridicule  de  "chanter l’hédonisme en affichant la tronche impavide d’un pasteur luthérien". 
Elle lui reproche  « d'apporter son obole au backlash machiste qui sévit en ce moment dans les média. »    L'Alonzo a tort de parler de tronche, c’est une grave erreur tactique, pour ce qui la concerne, d’attaquer sur la tronche des autres !  La femme-gencive écrit comme elle rit, découvrant à la place de l'expressivité proprement humaine, un retroussis vagino-gingival.

Quant au fond : Onfray machiste, quelle injustice !  Lui, qui combat toute trace de misogynie dans la métaphysique occidentale !  Qui a débarrassé Nietzsche de ses testicules, avec des ciseaux à broder, afin que les auditeuses de  sous-France sous-culture pussent enfin chiner, festonner, broder au Fils-Maria, en escamotant tous les fils de ce Zarathoustra et ses milles et unes mosaïques antiféministes.

Onfray dit en substance : Nietzsche, c'est pas mal, y’a beaucoup de très bonnes choses, mais ça reste assez moyen, finalement, comparé avec ma grande philosophie dionysiaque aboutie.  Tout ça parce qu’il ne baisait pas suffisamment, parce qu’il était un "petit performeur sexuel". Qu'il  n’avait pas le nez constamment fourré dans... l’entendement de ces dames. Il aurait baisé Lou, il aurait été moins frustré, donc plus génial, presque aussi génial que moi.
 Le Nitche d'Onfray est un Nietzsche pour dames.  Il y a là un problème économique : ce sont les femmes qui achètent majoritairement les livres de nos jours. Or, il faut vendre coûte que coûte du papier imprimé, et du Nietzsche comme du reste : il fallait donc l'expurger de toute  misogynie afin que ces dames pussent nietzchéer.

Mais la misogynie de Nietzsche est essentielle, consubstantielle à sa philosophie.
« Toute trace de féminisme , même chez l'homme, suffit à fermer l’accès à mon œuvre, à interdire que l’on pénètre pour jamais dans mes téméraires labyrinthes du Savoir. »

Tel est l'arrêt de mort du pseudo-nietzschéisme de Michel Onfray par Nietzsche lui-même.

7 commentaires:

Sébastien Derouen a dit…

Excellent ! Il n'y a pas grand mérite à descendre la dinde demi-savante en plein vol, mais là, c'est fait avec art et avec science.

Hal a dit…

on la reconnait là :

http://www.clubdesmonstres.com/best/img/alien23.jpg

Hop Timizte a dit…

La femme-gencive ! Trop bon. :)
Aussi bien au sens propre comme au figuré, et doublement en plus, évoquant à la fois la hargne d'une mâchoire cherchant à mordre à tout prix, mais dont le pouvoir de mastication se résumerait à la pression d'une chair intellectuellement édentée.

Anonyme a dit…

En quelques mots que défend cette marchande de tartes aux poils?

Nocif

Anonyme a dit…

Bien envoyé ! Mais c'est l'absence totale de surprise de cette intervention toute en finesse d'Isabelle Alonzo qui demeure la plus navrante...
Pour mémoire, j'avais publié il y a des années une nécrologie des chiennes de garde : pour ceux que cela intéresse...
http://hontes.over-blog.com/article-1648946.html

Anonyme a dit…

De plus Nietzsche aurait adoré Freud!
Mais ça Michel ne le diras jamais.
Ou peut-être ne le comprend-il même pas?

a.c

Anonyme a dit…

"La philosophie est faite de ce qu'était la philologie." Friedrich Nietzsche
"La philosophie de Michel Onfray est faite de ce qu'était la Philosophie."

a.c