jeudi 2 octobre 2008

Roman sur misère

Nous sommes pris à la gorge par les tenailles de fer du capital financier. Dépouillés par l'opulence, la pouillerie importée nous porte des coups de poignard dans le dos.
Mutilés pour engraisser les requins de la spéculation financière, nous sommes en prime saignés à blanc, par la vermineuse infestation des pullulants des "quartiers".

.1°) L'opulence : la pourriture financière.
En une seule journée, ce 29 septembre, la Banque centrale européenne (BCE) a sorti de ses coffres-forts 120 milliards d'euros pour « injecter des liquidités sur les marchés ». Autrement dit, pour permettre aux banquiers et aux spéculateurs de disposer de sommes gigantesques pour continuer à spéculer!

Au total, entre le 15 et le 30 septembre, la BCE a sorti 914 milliards d'euros de ses caisses, à la demande de la FED. A cela s'ajoute, pour des dizaines de milliards d'euros, le rachat des banques faillies par les Etats nationaux.

Mais que fait la même BCE quand la catastrophe frappe les pauvres et leurs familles, à Arcelor, à Renault, Alstom, dans l'agriculture, quand les charrettes de licenciements liquident les industries entières ?
Elle interdit aux gouvernements nationaux (qui l'acceptent) de prendre quelque mesure que ce soit, au nom de la sacro-sainte « concurrence libre et non faussée ».
-914 milliards d'euros donc!
Et pour les trouver il faudra liquider notre Sécurité sociale, privatiser les services publics, supprimer des dizaines de milliers d'emplois dans l'enseignement, les hôpitaux,la poste, l'armée etc....
Sur injonction de l'Union européenne, simple relais des exigences de Wall Street, le gouvernement prépare un budget meurtrier, menace les retraites, la Sécurité sociale, il annonce la disparition des départements et le regroupement forcé des communes, la taxation du livret A, de l'épargne de toute une vie des retraités..

La situation est d'une extrême gravité, une menace terrible pèse sur le pays.
Face à cette dévastation l'unité de tous les travailleurs, est la question centrale
Aussi, afin que des millions de prolétaires ne puissent trouver le chemin de la révolte sociale on les a mis en concurrence avec des prolifiques.
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2°) La vermine:   Exemple : Romans-sur-Isère.
Commune de 32 000 habitants au nord de la Drôme.
"Un peu plus tard, les proches de la famille ressortent furieuses de leur rencontre à huis-clos avec l'équipe municipale. En larmes, une jeune femme s'adresse aux dizaines de jeunes, survoltés : "Il voulait qu'on vous calme. Moi, je vous dis : brûlez tout". Des acclamations accueillent ces déclarations et les jeunes se dispersent, par petits groupes, en promettant une nuit de feu aux forces de l'ordre. Une poignée d'entre eux partent en criant : "Allah Akbar, Allah Akbar ! " "Ça va brûler, explique un des leaders du groupe entouré par une nuée d adolescents qui l'écoutent avec respect. Il y en a marre que nos petits frères meurent dans nos quartiers. Vous avez dominé nos parents. Nous, on est la troisième génération et on va ouvrir notre gueule".
Le Monde - 01.10.08

Les Dieux savent s'ils les ouvrent, leurs gueules!
Mais il faut rappeler que les accidentés sont des VOLEURS!
Ils ont pris leur risque, c'est regrettable mais c'est ainsi.
Dans aucune société du monde, normalement en ordre, les populations ne prennent ainsi massivement le parti des truands.
Dans tout état normal la famille de ces jeunes voyous se seraient terrée de honte et de crainte.
En outre cette famille a violé aussi le principe de l'hospitalité.
Dans un monde ordonné, équitable, légitime, ces gens là seraient expulsés.
Renvoyés dans leur pays d'origine vérifier si l'on y peut voler des voitures impunément.
Le simple fait que des populations entières puissent se soulever pour ça, ce prétexte, prouve qu'ils savent qu'ils ont le vent en poupe, qu'ils sont du côté du pouvoir, du désordre établi, assurés de l'impunité.
Parce qu'ils détruisent, comme le Kapital, les crèches, les écoles, les bibliothèques des prolétaires d'ici!
"Brûlez tout", "Allah Akbar, Allah Akbar ! " "Ça va brûler!"
Ils créent du désordre, affaiblissent les prolétaires, ruinent les "classes moyennes", les petits, en définitive ils servent les grands. Les gros. Le grand capital. Le gros Argent.
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Résultat de ces émeutes de populace de prédateurs qui vivent de la rente, du trafic de drogue et du parasitage des allocations?
Des milliards d'euros au titre de la "politique de la ville".
Sur les cendres fumantes des modestes cités des pauvres, une pluie de milliards d'euros supplémentaires, tirés de la poche des travailleurs exsangues, va venir rafraîchir leurs torves gueules "ouvertes" par la haine raciale.
Les riches n'ont pas de patrie. Qui est ce qui reste aux pauvres lorsqu'ils ont tout perdu, disait Jaurès.
C'est le rôle de ces populations importées de détruire notre vieille Nation, et d'empêcher la nécessaire alliance, unité, de tous les travailleurs, producteurs de la richesse réelle, contre le Capital financier.
Félix le Chat

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