Alors qu'ils n'ont de cesse de cracher sur l'idée de Nation, et de souiller la nation réelle, pour renflouer les capitalistes et les banquiers, le gouvernement Sarkozy-Kouchner-Dati-Amara-Yade, appelle à l'Union Nationale sacrée!
Les déclarations se multiplient, du côté du gouvernement bien sûr, mais aussi du côté de « l'opposition », de la gauche pourrie, sur les conditions d'une « unité nationale »?
Les dirigeants du Parti socialiste, les dirigeants des organisations qui osent parler au nom des travailleurs, quand ils ne vantent pas les bienfaits du métissage, la solidarité avec les sans-papiers, osent aujourd'hui nous parler de l'idée nationale, afin de voler au secours de l'Etat bourgeois et de l'Union européenne.
J'exagère?
En une seule journée, ce 29 septembre, la Banque centrale européenne a sorti de ses coffres-forts 120 milliards d'euros pour « injecter des liquidités sur les marchés ». Autrement dit, pour permettre aux banquiers et aux spéculateurs de disposer de sommes gigantesques pour continuer à spéculer.
Quand les spéculateurs sont en danger, la BCE n'hésite pas!
N'est-ce pas là la véritable nature de la BCE et de l'Union européenne, simples instruments de la classe capitaliste et des spéculateurs, simples relais des exigences de Wall Street ?
Dans ce contexte le soutien constant apporté par les dirigeants du Parti socialiste à l'Union européenne et ses institutions est une aide au gouvernement ploutocratique qui prépare un budget meurtrier pour la population laborieuse, qui menace les retraites et la Sécurité sociale, qui annonce la disparition des départements et le regroupement forcé des communes.
Participer aux tables rondes, positions communes, points de convergence et autres commissions « Ailleret », c'est permettre au gouvernement de poursuivre son œuvre destructrice.
Et avant même les effets de la crise actuelle, le chômage atteint un niveau record en ce mois d'août 2008. Et les charrettes de licenciements se multiplient.
L'« unité nationale », « l'union sacrée européenne », cela veut dire atteler les travailleurs au char des spéculateurs et des banquiers .
Et à l'autre bord, à l'extrême droâte, à l'extrême de la droite, extrêmement pro-capitaliste et bourgeoisement extrême, que dit-on?
Rivarol, Radio-courtoisie, Marine LePen, tous, récusent le discours de Sarkozy à TOulon comme, tenez vous bien, marxiste, qui serait un réquisitoire anti-capitaliste indécent, plus proche d'un commissire politique Kmer rouge que d'un panégyriste du capital.
Au delà des idéologies tous sont d'accord pour dire que cette crise financière résulterait des « excès » de déréglementation, des « erreurs », des imprudences, des négligences.
Non! Cette crise découle du fonctionnement même du système capitaliste fondé sur la propriété privée des moyens de production.
Elle vient aussi de la nature de ceux qui ont la haute main sur la spéculation, le marché de la drogue, de la prostitution, et qui vantent le métissage généralisé.
Un système qui considère comme légitime et normal que des milliards et des milliards s'accumulent à un pôle de la société, tandis que pauvreté et misère s'étendent à l'immense majorité des peuples.
Un système où il est légitime et normal que ces capitalistes prédateurs hyper-nomades, cherchent par tous les moyens à mettre en valeur leurs capitaux pourris, y compris les moyens des guerres, de la décomposition sociale, de l'endettement forcé des secteurs les plus pauvres, de la destruction des nations, de la civilisation et de la culture.
C'est ce système qui a fait faillite. C'est la crise du capitalisme lui-même.
Tout nationaliste conséquent se doit d'être socialiste et révolutionnaire.
Félix le Chat.
samedi 4 octobre 2008
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1 commentaire:
t'as l'air bien énervé toi aussi, c'est cool :D
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