Voici le compte rendu de leur rencontre tel qu’il ressort de leurs propos, abondamment cités dans les journaux.
Pour commencer l'ancienne candidate relookée et recalée à la présidentielle s'est dite « très touchée » de rencontrer le Dada. Elle a promis de se rendre elle-même bientôt au Tibet, dans le but bien arrêté et délibératif de : « voir ce qui s'y passe ».
Imperturbable, le dalaï a dit que : « c'était une bonne idée. »
Elle va : « demander un visa à la Chine », car il est urgent, selon elle, de faire « bouger les choses au Tibet. »
On cherche vainement des contrepèteries. C'est tout Ségolène, ça : on attend quelque chose et on rencontre le Vide.
Sans doute cela qui la rapproche de la 14ème réincarnation du Bouddha.
« Je suis venue vous dire ma tristesse pour tout ce qui se passe au Tibet, pour votre peuple », a-t-elle continué très féodale, au bouddhiste toujours impavide, et Ségolène l'a félicité pour son « extraordinaire sérénité. »
- « Vous êtes un exemple pour le monde entier ».
Ensuite le Grand Lama et Madame sont entrés sous une tente, pour un entretien en privé qui a duré trois longs quarts d'heure.
À la sortie, Ségolène, très concise, toujours soucieuse de la taille de ses textes, a dit avoir « rencontré un homme d'une dimension considérable. » (SIC)
Inébranlable, aucun muscle du visage du Lama, à son côté, ne broncha.
Puis on se mit à parler de choses sérieuses, c’est-à-dire politiques.
Face à « ce drame terrible qui frappe aujourd'hui le Tibet », la Reine de Hollande proposa un plan de campagne d'une telle hardiesse qu’elle réussit un instant à tirer ce bon Dada, O très faiblement, de son impassibilité métaphysique.
- « Tous les hommes et les femmes de bonne volonté doivent aujourd'hui bouger » fut l'ordre du jour.
Après un moment de silence, qui sembla une éternité aux journalistes présentes (mais qu’est-ce que le temps pour la 14ème clone de Siddhārtha Gautama ?), le Lama qui manifestement attendait une suite à ce programme de la bougeotte, répondit sobrement :
- « Merci beaucoup »
Après un autre silence, qui eût pu passer pour de la gêne, de la part de tout autre que Lui, petitement terrestre, (et puisque décidément les précisions royales n’arrivaient pas) :
- « J'apprécie vivement l'expression de votre solidarité ».
Satisfaite des courtes saillies de cet Homme aux dimensions considérables, la Royale lâcha la bride à sa logorrhée habituelle : « Si, très modestement (sic), ma présence peut être utile à faire progresser la cause du Tibet, faire reculer les souffrances, la terreur, les violences, eh bien je suis contente et très honorée qu'une personnalité comme vous, qui prône la paix et la non-violence, puisse m'accorder quelques instants »
Quelle modestitude bouleversante en effet.
Mais le Lama, à défaut d’un mystique, est un fin politique. Cela se voit à sa figure chafouine et rusée. Et il tint illico presto à remettre les pendules à l’heure exacte de la CIA et du CIO. « Si cette approche de non-violence vient à échouer, c'est indirectement un encouragement à ceux qui prônent la violence » a susurré l'agent de Bush, beaucoup moins pacifique qu’un vain peuple de bobos ne pense.
Avant de repartir, l'inaltérable Ségolène, toujours assoiffée de grandiloquente granditude, en a placé une, magnitude 150 : « le Tibet ne concerne pas seulement les Tibétains mais l'humanité tout entière. Chaque fois qu'un homme souffre, que les libertés reculent, nous somme tous concernés. »
C’est aussi Grand que les paroles du Prézident à propos de l’Israël et de ses Adjuivants !
Le secrétaire d'état au Trésor des Zétas Zunis Harry Paulson exprimé leur feuille de route pour le gouvernement chinois sans ambages : « une plus grande flexibilité et l'accélération des réformes des marchés financiers. »
Soit l'inféodation toujours plus grande de la Chine au capital US. Voilà le contenu réel des ces discours sur les droits de l'homme au Tibet.
Vendredi, le lama avait offert à l'univers ébahi (enfin offert c'est une façon de parler à 175 euros la place), le premier de ses six enseignements, au Zénith de Saint-Herblain devant un parterre vibrionnant de 7.200 gobe-mouches.
Le thème de cette rencontre était « Paix intérieure, paix universelle. »
Paix intérieure c’est possible, mais exclusivement. Parce qu'à l'extérieur, ça cognait dur et braillait grave : plusieurs centaines de crânes d’œuf, recuits à un autre culte bouddhiste, conccurent du dalaï-orthodoxe, celui du Shougdèn (ou dholgyal), se fritaient copieusement avec d’autres crânes d’œuf, mais du bon culte ceux là.
Samedi, Sa Sainteté-Seigneurie, conférera sur « les stances fondamentales de la voix médiane d'après le penseur Nagarjuna. »
Pour ceux que ça intéresse.
FLC
Pour commencer l'ancienne candidate relookée et recalée à la présidentielle s'est dite « très touchée » de rencontrer le Dada. Elle a promis de se rendre elle-même bientôt au Tibet, dans le but bien arrêté et délibératif de : « voir ce qui s'y passe ».
Imperturbable, le dalaï a dit que : « c'était une bonne idée. »
Elle va : « demander un visa à la Chine », car il est urgent, selon elle, de faire « bouger les choses au Tibet. »
On cherche vainement des contrepèteries. C'est tout Ségolène, ça : on attend quelque chose et on rencontre le Vide.
Sans doute cela qui la rapproche de la 14ème réincarnation du Bouddha.
« Je suis venue vous dire ma tristesse pour tout ce qui se passe au Tibet, pour votre peuple », a-t-elle continué très féodale, au bouddhiste toujours impavide, et Ségolène l'a félicité pour son « extraordinaire sérénité. »
- « Vous êtes un exemple pour le monde entier ».
Ensuite le Grand Lama et Madame sont entrés sous une tente, pour un entretien en privé qui a duré trois longs quarts d'heure.
À la sortie, Ségolène, très concise, toujours soucieuse de la taille de ses textes, a dit avoir « rencontré un homme d'une dimension considérable. » (SIC)
Inébranlable, aucun muscle du visage du Lama, à son côté, ne broncha.
Puis on se mit à parler de choses sérieuses, c’est-à-dire politiques.
Face à « ce drame terrible qui frappe aujourd'hui le Tibet », la Reine de Hollande proposa un plan de campagne d'une telle hardiesse qu’elle réussit un instant à tirer ce bon Dada, O très faiblement, de son impassibilité métaphysique.
- « Tous les hommes et les femmes de bonne volonté doivent aujourd'hui bouger » fut l'ordre du jour.
Après un moment de silence, qui sembla une éternité aux journalistes présentes (mais qu’est-ce que le temps pour la 14ème clone de Siddhārtha Gautama ?), le Lama qui manifestement attendait une suite à ce programme de la bougeotte, répondit sobrement :
- « Merci beaucoup »
Après un autre silence, qui eût pu passer pour de la gêne, de la part de tout autre que Lui, petitement terrestre, (et puisque décidément les précisions royales n’arrivaient pas) :
- « J'apprécie vivement l'expression de votre solidarité ».
Satisfaite des courtes saillies de cet Homme aux dimensions considérables, la Royale lâcha la bride à sa logorrhée habituelle : « Si, très modestement (sic), ma présence peut être utile à faire progresser la cause du Tibet, faire reculer les souffrances, la terreur, les violences, eh bien je suis contente et très honorée qu'une personnalité comme vous, qui prône la paix et la non-violence, puisse m'accorder quelques instants »
Quelle modestitude bouleversante en effet.
Mais le Lama, à défaut d’un mystique, est un fin politique. Cela se voit à sa figure chafouine et rusée. Et il tint illico presto à remettre les pendules à l’heure exacte de la CIA et du CIO. « Si cette approche de non-violence vient à échouer, c'est indirectement un encouragement à ceux qui prônent la violence » a susurré l'agent de Bush, beaucoup moins pacifique qu’un vain peuple de bobos ne pense.
Avant de repartir, l'inaltérable Ségolène, toujours assoiffée de grandiloquente granditude, en a placé une, magnitude 150 : « le Tibet ne concerne pas seulement les Tibétains mais l'humanité tout entière. Chaque fois qu'un homme souffre, que les libertés reculent, nous somme tous concernés. »
C’est aussi Grand que les paroles du Prézident à propos de l’Israël et de ses Adjuivants !
- Pourquoi toute la racaille des Royal et des Kouchner, tout le ramas des Yade et consort appellent à la constitution d'un état théocratique au Tibet ?
Parce que se sont de tous petits laquais de la brochette des chefs d'Etat réunis en Chine aux J.O autour de Bush. Le secrétaire d'état au Trésor des Zétas Zunis Harry Paulson exprimé leur feuille de route pour le gouvernement chinois sans ambages : « une plus grande flexibilité et l'accélération des réformes des marchés financiers. »
Soit l'inféodation toujours plus grande de la Chine au capital US. Voilà le contenu réel des ces discours sur les droits de l'homme au Tibet.
Le thème de cette rencontre était « Paix intérieure, paix universelle. »
Paix intérieure c’est possible, mais exclusivement. Parce qu'à l'extérieur, ça cognait dur et braillait grave : plusieurs centaines de crânes d’œuf, recuits à un autre culte bouddhiste, conccurent du dalaï-orthodoxe, celui du Shougdèn (ou dholgyal), se fritaient copieusement avec d’autres crânes d’œuf, mais du bon culte ceux là.
Samedi, Sa Sainteté-Seigneurie, conférera sur « les stances fondamentales de la voix médiane d'après le penseur Nagarjuna. »
Pour ceux que ça intéresse.
FLC
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire