dimanche 30 mai 2010

Retraite !

Face au désastre annoncé des retraites, la première question que devrait se poser quiconque n’a pas de la laitance sidaïque de latex à la place du cortex, est celle-ci : Comment est-ce possible ?
-De la part d’un gouvernement archi-minoritaire, un gouvernement de nains tellement minuscules qu‘ils semblent sous les lambris précieux de la Raie publique comme un grouillis de morbaques sous une culotte de soie La Perla, un gouvernement de maquereaux sentant l’huile rachida, un gouvernement étrange parce que de l’étranger, un gouvernement français qui n’a de gouvernement que l’apparence du nom, et de français que la gloire de moucher son Nez dans les rideaux du Palais devant une Garde républicaine ébahie, qui n’a jamais vu ça, un "gouvernement"que l’appellation même de « gouvernement » appliquée à une aussi grotesque pantalonnade de tristes fantoches, eût seule dû suffire à le voir balayer d’un grand éclat de rire, un gouvernement de caniches vicieux qui devraient se terrer dans leur niche en s’empiffrant de saint-honoré et y remuer leur courte queue dans l’ancienne garde des seaux de champagne, pour s’étourdir en attendant l’inéluctable nettoyage des écurie de l’Augias populaire.

Est-il possible, le fût-il, de supporter ce pouvoir de l’impuissance, qu’est-ce qui nous vaut d’être pris dans ce piège à rat, de subir le despotisme d’un valet ? Et « rien n'est plus funeste, plus humiliant que d'être le valet d'un valet. » (Marx)
C'est ainsi que le prolétaire français sous la botte allemande en 1940, pouvait encore, dans son abaissement, se targuer d'un peu de fierté car le maître qui le faisait trembler, faisait trembler la terre entière, tandis que la seule chose que son maître actuel ait jamais réussi à faire trembler, ce sont ses Bourses pleines de pus.

La réponse tombe, claire et nette : par la complicité de la gauche, en premier lieu des appareils syndicaux, de tous les bureaucrates corrompus qui parlent au nom des travailleurs qui travaillent.
Sans ces appareils, aussi pourris que les poisons qui suent sous les jupes plissées des putains qui dorment à l’Étable du Faubourg Saint-Honoré, ce « gouvernement de merde » fut en trois jours mis à genoux, obligé de retirer sa réforme.
Le seul éternuement d’une grève interprofessionnelle, comme en 1995, et ce cabinet d’aisance stercoraire avec son étron de projet fienteux, file droit à la fosse septique.
Au lieu que tous les Mélenchon, Besancenot, Buffet, Aubry, et même Thibault, prétendent exiger, en tapant virilement du poing sur la table : "un débat ! ", un débat avec ce gouvernement, sur les critères de ce gouvernement.  Un débat sur le "vieillissement", les "séniors", le "partage des richesses", la "démographie, les "déficits publics", etc., etc.
Or il n'y a rien à débattre avec le conseil d'administration du Gros Argent, des spéculateurs !
Prétendre le contraire, rentrer dans les arguties de ce syndic du Fric et de la Corruption, revient à obscurcir la conscience des opprimés, au lieu de l'éclairer, à "embrouiller tout le monde" comme dit mon ami Rachid.
Tel est le rôle de ces supplétifs de la gauche.
félix le chat

2 commentaires:

esprit-i-monde a dit…

Que dire devant cette engeance de maux?.. "Coup de pied dans l'frigo, aux larmes chrétiens "?..

esprit-i-monde a dit…

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