mardi 24 novembre 2009

Trois ans déjà ! L'affaire Julien Quemener.

Hommage à Julien Quemener trois ans après sa mort
§- Depuis longtemps la racaille des dirigeants politiques et des média, se précipite sans attendre d'être en possession d'éléments déterminants, pour livrer en pâture à l'opinion des délits antisémites très grave :
-On se souvient de cette jeune femme juive déclarant avoir été agressée sur la ligne du RER D, qui a désormais reconnu la totale affabulation.
-Faut-il rappeler l'affaire du rabbin Farhi ayant mensongèrement déclaré qu'il avait été poignardé par un individu criant "Allah Akbar"?
- Celle d'Alexandre Moïse, président de la Fédération sioniste de France, qui porta plainte contre les nombreuses menaces..... qu'il s'envoyait lui-même, avant d'être confondu et condamné?
-Que la police a démonté l'histoire de la jeune fille de Montpellier à laquelle on aurait dessiné une étoile juive sur le bras....
- Qu'Elie Chouraqui a manipulé un reportage télévisuel sur le soi-disant antisémitisme d'élèves d'origine maghrébine de Montreuil...
-Que l'incendie de l'école juive de Gagny a été présenté comme un acte antisémite alors qu'aucune preuve dans ce sens n'a été apportée, bien au contraire...
- Qu'en juin 2007, nous avons eu droit à la fameuse affaire d'Epinay où un malade mental a poignardé plusieurs personnes de diverses origines (juive, haïtienne, algérienne et portugaise), ce qui n'a pas pas empêché les pouvoirs publics de ne s'intéresser qu'à la victime juive et à faire croire à un acte antisémite...
Etc, etc,  Ad libitum...

À chaque fois, les dirigeants politiques et journalistes, mais ce qui est infiniment plus grave, le Gouvernement, ont hurlé à l'antisémitisme.

Quelle différence quand on examine l'affaire emblématique de Julien Quemener, le 23 novembre 2006, jeune travailleur assassiné par un flic véreux.
En toute impunité !
Dans cette terrible affaire, l'odieux et le mensonge le disputent au crime.
Un crime, devenu crime d'Etat, dans une affaire, qui si elle était convenablement traitée devrait, aurait dû avoir le même retentissement que l'affaire Dreyfuss.
Parce qu'elle dit tout. Elle dévoile tout.
Ce "fait divers" est un fait de société! 
Un représentant de l'Autorité Publique a pu exécuter dans la plus totale impunité, quelqu'un, au prétexte, au soupçon infime d'antisémitisme.
Non seulement on a condamné Julien, sans jugement, mais l'on a rétabli implicitement pour son usage exclusif, la peine capitale, pour une simple accusation (ô la plus grave), d'antisémitisme. Accusation apportée non par les résultats d'une enquête, mais sur la foi d'une Parole Unique, à la fois Totem et Tabou.

Quand bien même les résultats des investigations, et de l'autopsie, les témoignages contrediront cette Parole sacralisée, personne n'en aura cure, force devait rester à l'idéologie.
Antisémitisme ! Le mot lâché, la meute aussitôt se rassemble, la bave aux lèvres avide de sang.

Le secrétaire général du syndicat UNSA-police ira jusqu'à déclarer: "Je déplore qu’il y ait eu un mort, mais c’est quand même des racistes".  En deux jours, classement en légitime défense en se basant uniquement sur les dire du flic !
 Et quel flic ! Criminel, escroc et mythomane.
Titre : Antoine Granomort restera policier ! Le figaro.fr et AFP du 15/10/2007.
" Le policier Antoine Granomort, qui avait tué un supporteur du PSG, a été condamné mardi par le tribunal correctionnel de Paris à cinq mois d'emprisonnement avec sursis pour une escroquerie et pour avoir faussement affirmé avoir été victime d'un enlèvement. « C'est une décision juste et conforme au dossier », a déclaré Me Florence Rault, son avocate."

Rappel de ce que l'on peut péniblement arriver à savoir sur ce qui s'est réellement passé ce 23 novembre 2006.
Ce soir-là, un match oppose le Paris Saint-Germain et le club israélien de l'Hapoel Tel-Aviv dans le cadre de la Coupe de l'UEFA. Quelques minutes après la fin de la rencontre, Yaniv Hazout, jeune Juif de confession française, affidé de l'Hapoel Tel-Aviv aurait été pris à parti par des supporters du PSG.
Antoine Granomort, membre du service régional de la police des transports, stationne non loin de là, en civil, donc pas en service à ce moment, place de la porte de Saint-Cloud.
Quelques minutes plus tard, Granomort tire une balle qui blesse mortellement Julien Quemener, jeune abonné de la tribune Boulogne.

Version officielle : une horde de hooligans néo-nazis avinés, pourchassent un innocent supporter de Tel Aviv. Granomort et Hazout auraient été rapidement en "danger de mort, face à des lyncheurs antisémites et racistes, assoiffés de haine et de bière".
Le policier (dont les origines antillaises sont sans cesse mises en avant par la presse) aurait voulu se protéger et aurait tiré face à cette horde déchaînée. Telle est la version qui a définitivement prévalue.
Mais, quelques jours après le drame, certains épisodes très troubles apparaissaient.
- On apprenait que les supporters de l’Hapoël Tel-Aviv étaient classés parmi les trois groupes de supporters les plus violents et dangereux, en Israël même. 
- Selon des témoins, un attroupement ne se serait formé qu’après avoir entendu un coup de feu.
- On se demande pourquoi ce policier a-t-il si facilement fait usage de son arme, alors qu’il était en civil ? Rappelons qu’il appartient au SSRP qui est la police du métro, qu’il n’était pas en service à ce moment, ne portant aucun brassard.
Certains jeunes ont même affirmé l'avoir "pris pour une racaille en survêtement", qui aurait sorti un flingue.

Le meurtrier a touché d’une balle à la poitrine le jeune Mounir. La balle a traversé la poitrine de Mounir avant d’aller frapper Julien en plein cœur.
Voici ce que déclarait Maître Collard, avocat de Mounir

Myfreesport : En quoi cette affaire est-t-elle exceptionelle ?
 Maître Collard :  -"C'est le casting, si j'ose dire. On a un policier noir, Antoine Granomort, un juif français, Yaniv Hazout, et des supporters du PSG, présentés comme des néo-nazis. C'est l'équation la plus propagandiste que l'on puisse rencontrer. Alors certes, des injures racistes ont été proférées à l'encontre d'Antoine Granomort. Mais cela ne lui donne pas de facto un permis de tuer. Le problème, c'est qu'avec ce genre de bouclier anti-raciste, on ne peut plus se livrer à un examen objectif des faits. L'émotion anti-raciste submerge tout."

M : Que retenez-vous du traitement médiatique de cette affaire ?
M.C : - "Sur le moment, toute la presse a "gobé" la version officielle sans broncher. Pourquoi ? Parce que les journalistes français sont disciplinés, soumis à la voix de leur maître et se montrent toujours très impressionnés par les informations officielles."
Source : Myfreesport.

Pourquoi, ni Mounir, ni personne n'a jamais été mis en examen pour violence, si ils ont agressé un flic ? Cela laisse planer une légitime suspicion supplémentaire au sujet de la légitime défense supposée d' Antoine Granomort.
Pour Julien, pour la vérité, pour un jeune travailleur Français, d'un milieu modeste, un "sous-chien", qui a jamais élevé la voix ?

3 commentaires:

Droit au but a dit…

"Le déploiement de banderoles par des supporters marseillais lors d'OM-PSG
(...)
"3 ans sans Julien, 3 ans qu'on est bien", était-il notamment écrit sur l'une de ces banderoles, en allusion à Julien Quemener, supporter parisien tué par balles lors d'incidents."

fanfan a dit…

Bonne description des faits, bonne analyse aussi concernant l'affaire Julien QUEMENER.
Affaire qui a arrangée nos dirigeants, veille d'élection.

Il n'y aura pas de procès, mais l'appel sera fait par les parents de Julien.
Affaire classée des le début en NON LIEU,
quelle honte !
F et O QUEMENER ne lacheront pas, ils changeront d'avocat s'il le faut.
Qui protège t-on ? ne soyons pas naïf, tout le monde le sait : SARKOZY ministre de l'intérieur de l'époque.
Merci pour votre description : je vous précise que Julien n'était pas raciste, seuls nos dirigeants POUR SE PROTEGER l'ont décrit comme tel !!!
Je ne connais pas votre journal vous pouvez nous contacter sur justicepourjulien sur yahoo , vous pouvez envoyer un mail à l'associationjusticepourjulien, nous avons des choses à dire, nous attendons que l'on nous dise OFFICIELLEMENT : NON LIEU et là, nous ne pouvons, nous ne pourrons pas en rester là.
MERCI

Paddy Frenchman a dit…

pathetique attitude de la justice de l'etat des medias de la police