jeudi 16 mai 2013

Réouverture


Je reviens tout couvert encore des nausées, des brumes du matin et des trombes la Nuit.
Souffrez qu’à ma paresse je laisse sa moisson de sommeil bien lourd, sur la paille humide des cachots, nous la féconderons plus tard …
Je jetterai, sanglantes, à pleine bractées ces récoltes à vos pieds impatients qui trépignent.

Voyez déjà : à peine revenu je fais des concetés . J’ai voulu « déspamer », mes commentaires infestés, et j’ai tout effacé ! Damné sois je !
Involontaire croyez moi bien.

Mille excuses donc à Orfeenix, Personal Compulsif, Antan, Nocif...
Et toi Apotropée que j’immole souvent en déclamant des vers,
Toi qui fais grand cas des femmes, intelligentes n‘est il pas vrai ?
Salvatrices !
Alors que nous qui les chérissions tant
Avant la foudre et la résignation aride
Nous ne les estimons guère. 

(ceci peut-être expliquant cela)

Et cet excellent anonyme qui faisait si bien le départ entre l’Abbé et moi…
Oui vous monsieur l’Abbé qui ne tenez pas, non plus, vos promesses !
Où donc sont-elles vos bonnes causeries promises et non dénuées de scolastique ?

L’Abbé : En voulez vous un peu mon fils ? Voici :
Selon Saint Augustin nul ne peut être sauvé sans la grâce, grâce efficace qui est donnée ou refusée par Dieu.

Félix : Oui mais selon Saint-Apotropée nul ne peut être sauvée sans l’Intelligence femelle !

L’Abbé : L’homme s’illusionne grandement sur son intelligence. Car elle lui a permis de triompher des autres bêtes dans la lutte pour la domination de la nature.
Mais de toute évidence elle ne lui permet pas de résoudre la question de l'organisation sociale qui aura raison de son orgueil, et le ramènera invinciblement à l’état de bête.
L’intelligence est un outil efficace, mais un outil trop grand, et peu proportionné à ses facultés ordinaires. On a coutume de dire «l’homme n’utilise que 4% de ses capacités cérébrales etc..». Sous entendu, quand il les utiliserait toutes, il résoudrait ses difficultés présentes.
C’est là l’opinion commune : il faut changer les mentalités ainsi le reste suivrait....
C'est une opinion de demi-habile.

Félix : L’antienne des imbéciles qui se croient intelligents. Ceux qui disent « je suis anti-con ».

L’abbé. La compréhension jusqu’au bout de la Grande Politique reste inaccessible aux demi-habiles malgré leur intelligence et leur sentiment inné de supériorité, étant donnée la classe d’esprit qu'ils ont présentement, et aussi parce qu'il leur manque la grâce qui la rendrait possible.

Félix : Et bien, il faut donc vivre dans l'angoisse de n'être pas un élu.
 Personnellement je m’en tamponne le coquillard avec la bielle articulée de ma Triumph Bonneville.

L’abbé : C’est que, mon fils, votre volonté est soumise nécessairement à la delectatio, terrestre, actuellement prépondérante.
A cet égard c'est grand dommage que vous ayez fait s'évanouir les commentaires avisés et d'une grande finesse de l’Anonyme. Il me semblait qu'il tenait quelque chose.
Peut être l'un de nos charmants commensaux commentant pourrait il les retrouver....

Félix : monsieur l’abbé cessez de remuer le pic à glace dans la plaie, de grâce, suffisante…

L’abbé : Indulgentiae perpetuae pro orantibus ad pulsum Salutationis Angelicae

Félix : Amen
 

16 commentaires:

orfeenix a dit…

Vous voilà de retour avec ce lyrisme pensé que nous admirons! Pour moi je ne regrette pas mon stupide com gaffeur qui illustre à lui seul votre opinion des femmes,qu'il croupisse dans les oubliettes celui là, bon retour chez vous en tout cas, le comité d'accueil est là .

PC commensal compulsif a dit…

Voici les 11 commentaires :



orfeenix a dit…
Ce n' est pas à Felix de laisser la place, mais si l' abbé l' occupe, on se résignera!
1 mai 2013 13:46

Antan a dit…
L'isolement est parfois, et parfois même souvent, le remède à une solitude ambiante.
C'est aussi dommage mais c'est comme ça.
Bonne continuation l'Abbé.
1 mai 2013 15:31

PC a dit…
AH OUUUUUUUUFF' XD

Pouvez-vous me dire qui sont ces envieux et ces lâches qui reprochaient à Félix d'haïr "la diversité, l'amour et les maris gués", et où se sont-ils exprimés, afin de suppléer à mon besoin vital de "fouinage" ?
2 mai 2013 01:35

Anonyme a dit…
Je me suis abstenu de chercher dans la poussière le grain salutaire depuis que je sais que je peux affirmer une chose et son contraire, et que dans les deux cas j’affirme une vérité humaine en dehors de laquelle il n’y a point d’autres vérités accessibles excepté quelques contorsions chimériques comme celles qui sortent de l’esprit chafouin de l’Abbé. C’est la raison pour laquelle, je me suis toujours mis du côté de l’Abbé Quimonte qui monte vers son firmament de feu et de glace parsemée de débris blêmes des concomitances. Avec l’Abbé, on se marre de la tranche de Félix le chat qui se la joue mondain et compagnon du Diable avec sa pa-patte qui ne peut jamais égaler la main du diable et sa longue cueillir avec laquelle il fouine de loin dans les écuelles, récipients et réceptacles qui se présentent à sa vue. C’est toujours de guerre lasse qu’on rentre chez soi et en soi pour boire sa lie tranquille loin des désaveux et des jérémiades.
2 mai 2013 18:58

orfeenix a dit…
Décidément les anonymes manquent singulièrement d' humour, ou d' intelligence, ce qui revient au même.
2 mai 2013 22:47

Anonyme a dit…
À orfeenix
Merci pour le complément le plus sérieusement du monde. Vous avez reconnu en moi le scarabée bousier que je suis. Un scarabée tout fier et bombant avec allégresse le thorax d’être petit et dénué de cette folie que les humains appellent « intelligence », ce qui lui permet de voir des hauteurs là où les humains ne voient que des platitudes et surtout de pouvoir discerner les petites différences qui font les rivières. L’abbé Quimonte feigne l’humour mais il n’en fait pas, car il est dans la noble quête de ce qui peut renforcer son âme et la maintenir loin des souillures que seule la perfidie sait colorier pour les rendre attrayantes. Quant à Félix le chat, il est un animal comme un autre, il défend un territoire sans plus, ce qui est de son droit absolu. Et s’il fait de l’humour, il en use comme d’une arme et c’est son choix. Ainsi je termine ma boule de bouse et de ce pas je vais l’enterrer ou plutôt la poster. P.S : entre orfeenix et anonyme, y a-t-il une différence ?
3 mai 2013 05:59

orfeenix a dit…
Oui, énorme, celle de la possibilité de franchir le mur virtuel et de vérifier que l' on a affaire ou pas à quelqu' un d' authentique, drôle et brillant en ce qui concerne votre cible ( je ne l' ai pas rencontré mais d' autres dignes de confiance l' ont fait).Vous semblez revendiquer une sorte de nihilisme de philosophe allemand respectable, pourquoi en vouloir à quelqu' un qui pratique la maïeutique et cherche honnêtement la vérité avec la part de doutes qu' une telle quête engendre forcément?
3 mai 2013 12:56

PC a dit…

Suite :

Anonyme a dit…
À orfeenix
Vous n’imaginez pas qu’un scarabée bousier puisse avoir une adresse e-mail, un page face de bouc, un compte tweeter ou un compte Google. Je n’ai rien de toutes ces choses là. Par contre je suis un lecteur assidu de « Quimonte illustré » depuis ses débuts comme j’étais un lecteur assidu de « Au milieu des ruines » avant qu’il ne disparaisse et ne réapparaisse. Au long des années, mon respect n’a fait que se renforcer et s’affermir pour le travail du détenteur de ce blog qui reste l’unique blog où, de temps à autre, je me permets de commettre un commentaire. Parce que je peux le faire avec facilité sans m’embarrasser de procédures et surtout parce que j’aime beaucoup la parole de l’Abbé Tymon de Quimonte. Je suis de ce qui croit que la parole n’est pas faite pour dire la vérité mais pour donner espoir. Et je ne suis pas nihiliste parce que je ne suis pas positiviste et je crois au sens. Le drame humain n’est pas dans sa nature mais dans sa bêtise à ce commettre dans les inversions les plus sordides. En tout cas, merci pour cet échange même s’il y règne quelque chose comme une odeur d’incompréhension.

3 mai 2013 23:28

orfeenix a dit…
En effet, toutes mes excuses pour ce malentendu, avec mon respect.
4 mai 2013 08:15

esprit-i-monde a dit…
Peu importe que l'on soit anonyme ou pas... du moment que le contenu puisse sauver notre âme.

"l’orgueil fait s'agiter les choses éphémères, comme le vent fait s'effeuiller d'abord le plus fragile."

Nocif
5 mai 2013 09:45

Antan a dit…
Comme quoi, Félix, partir c'est parfois se faire oublier, plus ou moins rapidement.

esprit-i-monde a dit…

Le monde grouille de vérités diluviennes... quelle fatigue inutile pour humer les par fumées d'un poulet sur le grille.

L'abbé Tymon de Quimonte a dit…

PC tu es un AS !

Antan a dit…

Tiens Félix, vous roulez aussi en Bonneville ?
Elle vous ramènera toujours à bon port.
Salut d'un Bonnevillien.

orfeenix a dit…

Pc nous sommes officiellement brouillés :)

L'abbé Tymon de Quimonte a dit…

@Antan, mon salut Triumphant !
La Bonny marque l'homme de goût

Antan a dit…

@l'Abbé
Vous écrivez "L’homme s’illusionne grandement sur son intelligence."
A-t-il donc perdu la foi ?
C'est peut-être ça puisque, pour citer Saint-Augustin : "Crois et tu comprendras; la foi précède, l'intelligence suit."

L'abbé Tymon de Quimonte a dit…

Mais parfaitement mon fils, il s'idolâtre, n'ayant la Foi

Le Gallinacé a dit…

Ciao.La ringrazio l'Abbé, ma dato che il latino, non lo capisco, la mia risposta, la faccio in italiano, lingua che è una specie e una forma di latino del povero, in somma ! e questo Abbé, sempre da chiaccherare a proposito di queste donne disprezzate...bacioni.
LA PECORA NERA

Le Gallinacé a dit…

Questo PC sarebbe Alain Soral ? (bela la pecora nera)

L'abbé Tymon de Quimonte a dit…

Ma quello che dice la pecora? Capisce nulla !

Le Gallinacé a dit…

Non si direbbe "quello che dice" ma "Cosa dice", e piuttosto, "NON capisce NIENTE"... E stavo scherzando !!!

L'abbé Tymon de Quimonte a dit…

è colpa di traduzione di Google !

Anonyme a dit…

Si l’Abbé Tymon puisse me le permettre, je vais m’adonner une digression malvenu, insipide mais limpide de la limpidité des boues qui nos temps aiment charrier à travers canaux divers en bits et en ondes. Des bits, bits discrets s’associant en couple sous la coupe de la règle du tiers exclus que la vie dans son bon sens profond et sa mansuétude renie comme n’étant pas sa fille en l’ignorant tout simplement. Des ondes, ondes ne pouvant jamais égaler les ondoiements de la chevelure d’ Orneefix* contre lesquels elle lutte sans savoir pourquoi, ni celles d’un univers que beaucoup ne voient qu’à travers un nombril, le leur qui est cet ersatz et reste d’une complétude en trompe l’œil que seul le ventre de la femelle au sens noble du terme sait procuré à son fruit que les conjonctures lui disputent à tort ou à raison et à tort et à travers. Tout ça pour ça et surtout pour dire ce que le dire commun ne dit pas, lui qui est toujours préoccupé avec ses gestes gonflés de vent par la manière de tenir les robes amples des humaines hauteurs - faites hauteurs par ceci ou par ce cela, qu’importe !- pour qu’elles ne trainent pas parterre et ne se salissent pas. J’ai mes préférences comme n’importe qui et les miennes ont toujours penché du côté de l’idiot du village que du côté de son notable. Du notable, on parle beaucoup, souvent en bien pour le moindre de ses gestes, gestes de générosité, gestes de compassion, gestes d’éclats, etc. Il arrive même qu’on l’excuse pour ses frasques, alors qu’il n’est qu’une enflure du temps que les autres membres du village lui octroient en le prenant sur le leur. L’idiot du village, par contre, a beau aidé un enfant à porter un lourd fardeau, une vieille à traverser la route ou un villageois quelconque pour un quelconque ouvrage, il demeure ignoré complètement pour l’excuse qu’on lui a donné une miche de pain ou une pièce d’argent. Tout idiot qu’il est, il reste quand-même un humain, la preuve en est que lorsqu’ il reste longtemps ignoré, il va pisser en le faisant devant témoin à la fontaine du village pour se rappeler à l’attention des autres ou plutôt à leur courroux. Même si ceci n’excuse pas cela comme l’habitude nous ordonne à le faire, nul qui veut comprendre quelques choses des choses ne doit ignorer les imparfaits impératifs. Sur ce, J’espère n’avoir pas trop abusé de votre indulgence, cher Abbé Tymon, vous qui savez que la grâce révèle l’âme et qui le prouvez en vous retenant d’abonder dans les prouesses du vulgaire ou de vous laissez consumer par les mots creux en sentences savantes pour enjouer les galeries des âmes perdues. Il est vrai que vos mots paraissent souvent difficiles, mais cela se comprend et l’intention est claire, elle vise à échapper aux conditionnements de quelque nature qu’ils soient. Quant à vos promesses, n’oubliez pas que la vie elle-même est une promesse qui ne tient pas toutes ses promesses.
* : toute ressemblance avec une personne réelle n’est que pur hasard.