mardi 2 décembre 2014

Qui donc

nous donnera de ses nouvelles ?
Lily, peut-être....
Isabelle Fille verte

Je repassais un vieux poème
Orné d'un vieil or Orfeenix :
–  Où donc êtes vous Fille blême
As tu, Toi, repassée le Styx ?
Et sur ton cœur des chrysanthèmes,
Et sur le nôtre un Bloc d'onyx...
Faut il vous dire qu'on vous aime ?
  

8 commentaires:

Anonyme a dit…

"Notre vie est un voyage
Dans l'hiver et dans la Nuit,
Nous cherchons notre passage
Dans le Ciel où rien ne luit."

Bien le bonjour L'Abbé,

Parcouru vos articles in extenso ; que vous enrobez joliment nos lucidités et nos solitudes !

Bien à vous,

A.

PC a dit…

Elle nous manque aussi !

L'abbé Tymon de Quimonte a dit…

De son vivant je ne lui ai jamais dit un mot aimable. Mais maintenant qu'elle ne vient plus...

Anonyme a dit…

Monsieur est trop bon!.. ;)

http://petitimmonde.blogspot.be/2011/02/bye-bye.html

Nocif

Anonyme a dit…

Et oui! "un seul être vous manque ..."
Jolie déclaration émanant d'un bloc d'obsidienne baigné de rosée.
Il parle d'or-Félix mais Orfeenix sait aussi nous faire entendre comment le silence résonne dans la matière sonore, le silence comme condition de la parole.
Orfeenix n'a jamais été aussi présente sur ce blog de silex et de "phraséifications de la substance cérébrale."
Substance qui perd de sa consistance depuis son départ et qui risque de se dissoudre jusqu'à finir en flaque.
"Nul besoin pour elle de parler pour reconnaître sa voix, sa scansion... "

Anonyme a dit…

Eh oui

Anonyme a dit…

Au milieu des bruits et des fureurs insanes, j'ai appris à écouter les silences les plus criants, votre voix couvre les autres et je vous entends parfaitement chère Isabelle.

Je vous embrasse
L

Anonyme a dit…

Le silence n’est rien et peut être même souhaité car il dit tout au point qu’il n’existe pas de voix qui peut l’équivaloir. C’est l’absence qui est dure lorsqu’elle s’annonce perte du meilleur de soi en soi ou en l’autre soi, l’autre mon miroir infidèle. Le discours miroir d’un moi en émoi, d’un désir d’ascendance sur la voie des voix, d’une justification de l’indicible lorsqu’il n’est pas mu par quelques monstruosités acquises à charge ou à décharge, ou d’un besoin de complétude qui peut épouser tous les travers sans jamais trouver la médiane pérenne… est pauvre et ne peut que l’être comme toute tentative. Vivre est déjà une tentative de priser l’absence qui est un absolu que certains respectent et que d’autres remplissent de n’importe quoi et de beaucoup de bruits dont ils attendent entendre les échos qui vont les rassurer d’être dans une caverne donc protégés. Le poète exècre le tumulte, mais il est condamné à y vivre. Que faire ?
Le scarabée