lundi 18 novembre 2013

Pas qu'une et Pacu

Lili a raison, Pussy ne méritait pas tant de lignes, du moins de rester aussi longtemps déculottée en Une.
Mille excuses, j'ai un autre travail en arrière train..
Ceci dit, ce petit texte était surtout pour faire connaître le Poète-Capitaine Lasphrise. Il en vaut la peine non ?
(Mais Pussy n'était pas qu'une couverture !)

L' hommage de Johannes Paulus m'a fait cruellement sentir combien Tonkin me manquait. Depuis qu'il n'est plus là, sans le vouloir je n'entreprends rien sur le blog que je n'ai invoqué mentalement ses mânes.
Qu'aurais tu pensé vieux frère ?
Mais enfin comme dit Philistine, il faut positiver !  Ce n'est pas sans avoir triomphé intérieurement de toutes les vermines, que nous arrivons d'un pas ferme au seuil de la Sénescence, pour devenir enfin la proie des vers.
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À propos de vers, je viens de pêcher dans le Pharisien un sacré poisson. Il s'agit du Pacu, de la famille des piranhas, très pointilleux dans le choix de ses mets car il est réputé strict "mangeur testicules".
« Cet exotique poisson d'eau douce originaire d'Amazonie, dont les plus gros individus peuvent mesurer jusqu'à 88 centimètres et peser 25 kilos, serait connu pour aimer avaler les parties génitales de ces messieurs » nous révèle, alléchée, la journaliste du Pharisien.

Nous savions qu'une attaque de Femen était toujours précédée d'une odeur caractéristique de poisson pourri, mais nous ignorions que certain poisson visait aux mêmes buts politiques que ces poissardes dépoitraillées.
Et, toujours à l'instar de ces harengères venues du Dniepr nager en eaux troubles ici, un Pacu « a été découvert dans la Seine par un pêcheur à la ligne qui a immédiatement prévenu la Brigade fluviale de Paris. »
Ces Pacus repêchés seront-ils considérés eux aussi comme espèce protégée, et placés aussitôt dans des bocaux subventionnés ?
Félix le Chat surmené

15 commentaires:

orfeenix a dit…

Ne vous inquiétez pas, il ne risque pas de proliférer par ici, à part quelques exceptions qui ne nagent pas en eaux troubles plus personne n' en a.

Mahmoud a dit…

manque plus qu'une femen vole un pacu, se le carre dans la ******, le ponde dans un lieu saint et la boucle sera bouclée.

esprit-i-monde a dit…

Un poisson qui ne s'en prend pas qu'au cul?
De toute façon, je ne nage jamais sans ma coquille.

Anonyme a dit…

Pas facile de répondre à la Une; la bouche pleine de mots tus j'ai marché entravée jusque là.
Sentir perdre à la fois "l'estime" des autres et presque la sienne propre par les injures et le mépris dont j'ai été gratifiée ça faisait beaucoup.
Je reste sans voix devant la grossièreté et la cruauté gratuite me stupéfie.
Mais ce n'est pas si grave en fait et combien plus nombreuses et douloureuses sont les catastrophes causées par la haine et l'indifférence.
Je ne sais pas s'il eut été dommage de ne pas connaître le Poète-Capitaine Lasphrise mais je crois savoir a peu près ce qu'en aurait dit votre frère de coeur:
" Toujours ce travers de faire étalage de ma cuistrerie maladive, de faire étalage de quelques connaissances lorsque je m'intéressais aux civilisation de toute l'Afrique sauf au domaine banthouphone. Mais en tout on peut apprendre toujours quelque chose même si ça ne sert à rien".

Anonyme a dit…

Chère Orfeenix, je me garderai de louer votre commentaire pourtant si drôle de peur de recevoir à nouveau une balle perdue, pire une canonnade mais le coeur y est.
Bien à vous
lili

Anonyme a dit…

Esprit -i-monde Le Pacu est essentiellement herbivore, pas de danger.

orfeenix a dit…

Chère Lili,
Ravie de retrouver une consoeur, bien évidemment je ne vise personne sur ce site de pensée originale, les paradoxalement " queutards" décérébrés du monde réel m' inquiètent davantage, bien à vous.

esprit-i-monde a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
esprit-i-monde a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
esprit-i-monde a dit…

Lilli,

Faites à donc votre aise, ceci n'existe pas ici:

"Sentir perdre à la fois "l'estime" des autres et presque la sienne propre par les injures et le mépris dont j'ai été gratifiée ça faisait beaucoup.
Je reste sans voix devant la grossièreté et la cruauté gratuite me stupéfie".

Ou alors, auriez-vous tout simplement, par goût de quelques autres aventures nous étant encore inconnues à ce jour, tenté de vous agripper, puis vous asseyant de vouloir dominer en être chue, et ce pour quelques malheureux mots malhabiles, voire joueurs ayant pris leur propre liberté en attendant une cavalière pour s'en aller au delà des obstacles?

Amicalement votre.

Anonyme a dit…


".. autres aventures, agripper, vouloir dominer" !?
"Quelques malheureux mots malhabiles, voire joueurs"

Le français parle disent souvent les étrangers, mais ils ne pensent point. Ceci pourrait expliquer ces mots malheureux et malhabiles , cependant à part les demeurés et les fous nul n'est responsable de ses paroles et de ses actes que soi même. Il faudrait être spéléologue patenté pour sonder l'abîme de l'inconscient.

Eh bien, cher esprit -i-monde d'ici peu, je vais finir par trouver dans les morceaux de bravoure que j'ai pu lire ici les raffinements du gongorisme très en vogue à l'époque de l'empire des Halsbourg et la satire comme la réplique cynique et désinvolte du roman de chevalerie. Tout s'éclaire pour moi, enfin. Merci pour votre beau rôle de médiateur
Une cavalière et amazone émérite très à cheval sur les principes.
Bien cordialement
Lili

esprit-i-monde a dit…

Chère Lilli,

j'aurais encore ignoré longtemps, sans vous, La personne qu'était Gongora...
Le découvrant, je constate apprécier ce genre dit alambiqué, qui à mon avis présente l'avantage de ne pas enfermer autrui de prime abord, bien contrairement aux pensées agitées par le bruit de bottines qui de conserve (entre elles) menacent à nos horizons.

Je vous en remercie.

Anonyme a dit…

"Pussy ne méritait pas tant de lignes" précision superflue, tout le monde avait compris. Excusez ma réponse tardive, j'avais un train à prendre. Permettez que je livre en toute loyauté et amitié sans flagornerie ni forfanterie ces quelques lignes à l'attention de l'Abbé Thimon de Quimonte omniprésent dans bien des échanges et dont le seul lien d'amitié avec Tonkin suffirait à le faire respecter, ce qui fait qu'en vertu des indults et rescrits il a toute mon indulgence plénière, malgré son caractère belliciste et ses excès à mon endroit, et pas qu'un ! Inutile de souligner les mots, d'écrire en capitales ou de les répéter dix fois dans un même texte pour se faire comprendre.
"Socrate le dirait mieux que moi" certes , voilà qui est fait et avec quel brio, mais sans panache et sans gloire. A ce propos je voudrais rappeler que les rats les plus répugnants, les plus abjects, les plus redoutables aussi ne sont plus dans ces lieux que la littérature qualifiait d'obscurs et nauséabonds; aujourd'hui ils vont de façon très ordinaire à la surface du pavé de Paris et d'ailleurs, ils se promènent tranquillement en pleine lumière et ont même pignon sur rue. Ils sont partout, même dans nos institutions les plus prestigieuses. Vous serez au moins d'accord avec moi sur ce point car vous l'aurez fort bien compris ceci est une généralité et ne s'adresse à personne en particulier.
A lire certains commentaires, à imaginer l'esprit qui moule les mots, on est saisi de l'effroi du Petit Poucet en face de l'Ogre.

Anonyme a dit…




"Qu'aurais-tu pensé vieux frère..."
Que penserait votre ami de tout cela ? Ecoutez ceci :

"je ne suis pas belliqueux de nature, n'ai jamais agressé en paroles ou en acte quiconque gratuitement. Mais laisse rarement passer les saloperies (je cite) à mon endroit ou a propos d'un ou d'une Amie . Ici et mon état, je suis moins dans les starters. Il y a 6 ans, j'ai eu une empoignée avec un farang, un solide crétin parisien, vous savez ces blancs qui se croient investis de droits "surnuméraires" dans le genre Don Juan Cantonneau, à coup sur anciens laveurs de ch... à Pantruche qui bombent le torse.
Il commentait ma compagne comme une imbécile : " que fais -tu toi avec pareille vieille connasse" mi flatteur mi impertinent. Ce salopard (je cite) a eu la leçon qu'il méritait; bouchez vous les oreilles..
On m'a eu traité d'associal , de facho, de bourgeois que sais-je encore, mais jamais de salaud. En pareille circonstance j'empoisonne le puits; j'exagère, mais si peu. Je sais que vous ne partagez pas ces façons mais suis ainsi et ne voudrai pas infecter votre intégrité par de si sombres propos.

Point de bonheur sans la faculté de pardonner dites-vous, il faut être fort pour y souscrire, je ne peux pas dire que j'approuve mais j' admire. Mais ne mettez jamais genou à terre, devant personne.
Vous savez mes copains de Udon, je suis "tous publics" et n'étale jamais ma cuistrerie pénible devant des personnes modestes. Mais les conversations sont uniformes quant aux sujets, voire ennuyeuses. Certains de braves types. Ils ne me sont pas nécessaires; solitaire, je n'ai pas tendance à l'ennui et à vrai dire préfère les visites à un ou deux, les conversations avec l'Abbé et nos échanges, un plaisir onirique".

"Vos copains, sans doute de braves types, en tout cas ceux qui viennent à votre table; ils vous acceptent comme vous êtes, acceptez les comme ils sont; même si bruts de décoffrage et plus enclins à vider les verres qu'a écouter de beaux discours; il fait si chaud sous le 17è parallèle...
S'ils ne savent pas qui est Recenswinthe le roi des wisigoths, Brunehilde, San Isidore et même Cyrano, n'en prenez pas ombrage, seule leur amicale présence est importante."

"Oui de braves types et pour les expats c'est plus un besoin grégaire de se réunir que de l'amitié. Un comparse n'est pas forcément un ami. L'amitié c'est autre chose; une dose de complicité est nécessaire.

Montaigne m'agaçait, mais son "par ce que c'était lui, par ce que c'était moi" dit tout sur le sujet.
Tenez, à ce propos, je n'ai plus de nouvelles de l'Abbé"

Bien que l'idée du suicide ne m'ai jusque là jamais effleuré, lors de mes excursions chez les faiseurs de pluie et devant la souffrance intenable, j'ai eu quelques fois envie d'envoyer ma voiture dans le Mékong ou de prendre un journal et d'allumer le briquet résisterai-je sous la torture? Ou ferai-je comme Pierre Brossolette, en moins héroïque, pour échapper à ses tourmenteurs . Mais je me suis retenu en pensant à vous et à la peine que j'allais vous causer. Et à chaque mauvaise pensée posé la question : que penserait-elle de ceci ou de cela ? Alors je dure pour avoir chaque jour le plaisir de vous lire, la souffrance alors devient secondaire, supportable, une distraction.
J'attends vos courriers comme le soldat au front attend le vaguemestre..
Vous avez raison, sans l'alarmer sur mon état où il se sentirait obligé de répondre je vais faire un petit mot à l'Abbé".
Janvier 2013. Trop tard !

Anonyme a dit…


Enfin, pour en terminer définitivement avec cette chronique difficile, je dirai pénible, je voudrai vous dire que je ne suis pas la virago ni la hommasse que vous imaginez qui court la montagne avec gros mollets poilus et brodequins. Pas soixante huitarde embourgeoisée non plus, ni hippie. Pas le style de feu Tonkin vous imaginez bien. En ces temps là j'étais écolière et n'avais pas l'âge requis pour être sur les barricades.
Pas le genre de la maison non plus.
A propos de Alice Sapritch, en vérité, je ne lui ressemble pas du tout, elle était bien plus belle que moi, et quel talent.
Si du haut de mes 3000 m en belle saison il m'arrive de faire le saut de l'ange ce n'est donc pas en hippie (sans lit) mais avec mon parapente.
Pour le Je, il peux dépasser le nous et vice versa . Peut-être un tic de langage pour rester dans la norme.

Croyez Félix que je suis sincèrement désolée de ce piètre héritage que vous a laissé Tonkin, une farce cynique post mortem, et pardonnez cette pauvre plume qui n'est ni littéraire ni clause de style.
Portez vous bien.

Deux novembre défunts !

Vous m'obligeriez en effaçant ce commentaire qui n'a point d'intérêt pour vos commentants mais faites comme il vous plaira, il n'y a rien dans mes propos dont je puisse rougir.
L