jeudi 3 janvier 2013

Contrepets au riz complet.


On reparle encore du Tibet. Une senteur entêtante de caramel mou envahit à nouveau le Spectacle.
Ce sont tous ces bonzes diabétiques qui s’incinèrent.
Ces bons bonzes choisissent cette forme crématoire pour l'immolation de soi de préférence à l’option submersible dans le Fleuve Jaune, parce que coulé, un bonze remet une odeur de gaz qui laisse beaucoup à désirer.
Or donc, au Tibet des moines s'enflamment comme des crêpes au nom du grand Dada Lama, crâne d'œuf, un zeste US, un soupçon CIA.
Ces chastes bonzes qui ne baisent pas mais ne sont pas de bois, disent "Aïe ! Assez d’être comme des couillons en train de prier sous la Chine, nous voulons mettre la Chine au pas" (tout en sachant que le Tibet ne fait pas le poids de la Chine.)
Ils se sentent en quelque sorte faits aux pattes par la grosse Chine, qui s’est déjà trop introduite depuis la lointaine Vistule, cette Chine trop raide qui la déchire à son petit pas humide, la fameuse marche tribalo-tibéto mongoloïde.
Du côté de la Chine, si virilement on se soulevait jadis à la vue de nippons, aujourd’hui il semble que les douilles vides on fait plutôt la quiète.

Serait-ce la débandade du Céleste Empire ?
Ma conscience me pesant sur l’échine, je décidais d’y aller voir moi-même, et chiner quelques infos.
En arrivant, fort las, à Lhassa, je me trouvais l’air de l’Hagard comme Sun-Tzu.
Tous les bonzes replets du lard de naguère, les pansus de Gansu et les austères du Sichuan, du Qinghai et du Yunnan, sont derrière leur Dadaï Lama qui, de par sa fine appellation, se retrouve appâté par la Chine à ses parts de butin.
Et vrai, on voit Lhassa doper ses fines lames, pour, offertes, les enfiler profondément.
Et de ces dons je n’avais cure. Prostration prostatique ou libido par trop élective ?

Quoi qu'il en fut, profitons de cette zen attitude pour offrir à nos lectrices un pot-pourri de notre Chine.
Tout d’abord il faut se souvenir qu’à peine réélu Obama est parti illico pour l’Asie. Inutile de chercher le contrepet y’en a pas : à moins qu’au retour il soit arrivé à pied par la Chine, mais ça nous étonnerait.
Au bas mot, Barack est allé du côté de la Chine pour la faire piller. L’Empire cherche à balkaniser la Chine. D’où aussitôt ces complaisantes combustions spontanées de Bonzes.
Et, ici encore, RAS pour l'album de la comtesse.    
félix lechat

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