dimanche 7 février 2010

Le Nouveau Parti à voile donne des vapeurs

Qu'une jeune femme, Ilham Moussaïd, candidate dans le Vaucluse sous les couleurs du NPA, ose porter un voile donne des vapeurs à toute la crasse politicienne et sa putain folliculaire.
des femmes !"
En plus de son tchador, elle dit porter : " la voix des quartiers populaires", dont le plus cher désir, selon elle, serait de "s'unir pour une vraie gauche, c'est à dire une gauche qui interdit les licenciements, une gauche qui défend le climat, une gauche qui défende le féminisme."
Or donc, quand elle dénonce le climat d'islamophobie, elle le fait au nom de la lutte contre le réchauffement climatique  ?
Réchauffement climatique et refroidissement entre les sexes, tel est le climax de la Gauche des valeurs. Vilain temps !

Interdire les licenciements, nul n'en doutera, serait le vœu le plus cher des classes populaires.
Mais alors pourquoi le NPA refuse t-il obstinément de se battre pour l'interdiction des licenciements dans l'industrie ?
Justement par ce ralliement du NPA au thèses scientifiquement délirantes du réchauffement climatique d'origine humaine, selon le consensus de Copenhague, c'est à dire l'union sacrée planétaire pour la réduction drastique des fumeux "gaz à effet de serre".
L'alter-facteur présent à Copenhague déclarait : "les objectifs affichés sont loin d'être à la hauteur des dangers. "  Ambigüité classique du discours NPA. Sous une revendication plus radicale, il somme les classes dirigeantes d'aller encore plus loin.
Sur le site du NPA (1er avril 2009), et sous le titre très révélateur , « La relance économique ? Un désastre pour le climat », un dirigeant, D. Tanuro, écrit: " il semble que dans les sociétés les gens compensent leur manque de lien social par des achats compulsifs ".
Les pauvres qui crèvent la dalle apprécieront.
"A Bas la société de consommation "! ce mot d'ordre pour mongolien, déjà débile en 1968, est de nos jours, en France et dans les pays dits riches où se développe avec la précarisation du travail une pauvreté endémique, une véritable déclaration de guerre aux travailleurs.
D. Tanuro s‘interroge: « Comment convaincre en cette période de crise les salariés et les syndicats de l’urgence climatique » ?
Oui comment ? Réponse :
« On n’arrivera à rien sans une stratégie sociale. La production de charbon est devenue insensée, presque criminelle. Mais en Pologne 180 000 ouvriers travaillent encore dans les mines. Si on ne leur garantie pas une reconversion ils se jetteront dans les bras de ceux qui remettent en cause le réchauffement climatique. »
Dans "Tout est à nous" le journal du NPA, (10 décembre 2009), on enfonce le clou : "Répondre réellement à la crise climatique implique une transformation des modes de production.. Il faut dire clairement qu'à terme des industries devront fermer. "
Il y a trop d'industries ? Il n'est pas exagéré de qualifier une telle politique d'homogène aux intérêt de l'Oligarchie financière.
Effectivement fermer les usines, ça n’aide pas à lutter contre les licenciements.

On peut en dire autant du féminisme.
Le féminisme, la parité, ont ruiné la politique aussi surement que la pollution par les substances œstrogènes fabrique des eunuques.
La femme arrive en masse dans la politique à un moment où le pouvoir a déserté la politique.
Des personnes dont l'intolérance n'avait d'égal que la médiocrité intellectuelle ont conquis des positions importantes uniquement parce qu'elles étaient des femmes. Ni pute ni soumise est la voie royale, par la soumission et la putasserie, d'entrée dans les gouvernements de l'Oligarchie.
On le sait, au NPA, on ne transige pas avec le féminisme, ce dernier n'étant pas comme l'"anticapitalisme", un ornement idéologique, qui pourrait être, au gré des nécessités de l'heure rangé au magasin des accessoires. Le NPA qui en plus d'avoir liquidé la référence au communisme dans ses textes, à renoncé à provoquer "la révolution" et n'a plus l'intention de renverser le régime capitaliste dans son ensemble, se bat pour « le partage de richesses », dans le cadre de la propriété privée des moyens de production. Leurs réunions nationales sont pleines à craquer d'étudiants, de bobos en provenance des beaux quartiers de Neuilly sur Seine, et d’ailleurs, et personne ne s’inquiète de l'absence des véritables ouvriers.
Chez ces anticapitalistes nouveaux, on n'est pas anticapitalistes d'abord et féministe par dessus le marché. "Le choix du NPA du Vaucluse après un débat sérieux et complexe a été d'inclure sur ses listes féministes anticapitalistes et internationalistes une de ses membres qui estime devoir porter le voile en raison de ses convictions religieuses." vient de déclarer l'alter-facteur.
On voit bien l'ordre des préséances.
C'est pour cette raison que le mot Gauche revient tout le temps dans le discours de ces faux-culs. Lors même que dans l'esprit des plus larges masses, notamment en France depuis l’implacable sanction populaire de la gauche plurielle, le mot « gauche » est dévaluée. Dans la propagande NPA, il faut entendre la Gauche, comme la "gauche des valeurs", suintant la moraline gynécocratique, sans-papiériste, et «anti homophobe».
Pour ceux qui se laissent prendre au verbiage très radical, rappelons que l'on attrape pas de mouches avec du vinaigre, les révoltés il faut d'abord leur faire boire le vin nouveau, et le NPA leur en verse à plein tonneau, avant de les rouler vers des voies de garage.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Après moultes questionnements, c'était la seule éventualité qui m'était apparue.
Mais je n'avais osé la formuler plus avant. C'est désormais chose faite, et pourquoi pas, confirmée ici.

Respectueuses salutations.

Sébastien.

Anonyme a dit…

excellente analyse.

Nocif