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De Lausanne, où j'étais ce viquande, je vous ai rapporté ce daguerréotype pris en l'Eglise Saint-François, pour que vous admiriez ce Calvaire, monument rayonnant de piété, qui nous fait communier en esprit à la Passion de Notre Seigneur Jésus.
Cette représentation plastique et mystique de la Crucifixion révèle la très haute spiritualité de son auteur, ainsi que celle de la théologie protestante contemporaine.
D'ailleurs, l’Association de l’hospitalité artistique de l'église Saint-François nous rappelle que : "la spiritualité protestante d’une part, et la culture contemporaine sous toutes ses formes (arts plastiques, musique, danse, littérature …) d’autre part, se rencontrent, dialoguent, se questionnent et s’enrichissent réciproquement."
D'une manière générale, la démarche de "l’Association de l’hospitalité artistique s’inscrit dans l’héritage artistique repérable à Saint-François : les grandes orgues, les peintures décoratives d’époque, les vitraux de Clément Heaton, d’Alexandre Cingria, d’Ernest Biéler, de Pierre Chevalley; la monumentale porte en bronze illustrant le tétramorphe de Katharina Sallenbach.
Elle poursuit ses activités dans un esprit d’ouverture, sans prosélytisme, ni repli identitaire."
Voilà qui réjoui le cœur endurci du pécheur à la ligne droite.
détails
Nous le savons, les édifices religieux investis par nos amis Protestants furent expurgés de tous les saints, les anges, et autres inadmissibles Vierges de pierre qui alourdissaient nos églises comme autant d'accablantes idoles païennes.
Cette austérité esthétique, ce dépouillement, pouvait passer dans un premier temps pour un essor vers la transcendance, vers l'épure, de qui s'efforce à l'inexprimable.
Mais ce n'était que l’expression de la métaphysique capitaliste contre la foi populaire. Le culte mathématique, la sorcellerie d'un nouvel ordre magique basé sur les chiffres et l'abstraction monétaire.
Il est vrai que pour contrer la Réforme protestante du XVIe siècle, la Réaction, la Contre-réforme catholique, la plus inféodée au Vatican, a pris la forme regrettable du hideux Baroque, qui n'est que la parodie de la piété féodale. (Cependant en France, et c'est heureux, le Classicisme l'a emporté face au Baroque, au rococo, parce que la monarchie refusa la soumission vaticane absolue.)
Telles furent mes pieuses ruminations au pied d'un Calvaire sur lequel gît un Christ éclectique, Jésus vaudois et vaudou, hybride de Balai de sorcière et de Pneu crevé.
Dont le sens m'apparut, ardent, lumineux : Du balai pour une époque crevée !
3 commentaires:
J'ai un bon pote protestant (une manière de s'occuper les neurones) qui me fait bien rire quelques fois.
Dans son temple, on clôture les offices au bar de ce même établissement et forcément, à chaque "foi", il en tombe à genoux.
Nocif
Un bon petit diable à la fleur de l'âge,
La jambe légère et l'œil polisson,
Et la bouche pleine de joyeux ramages,
Allait à la chasse aux "parpaillots".
a.c
A l image de ce pays pourri qui hébergea Voltaire, pays de neutres et de renégats qui ne vous ressemble pas!
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