mardi 24 septembre 2013

Onctions sur une gale.

Le Brebis ayant brouté aimablement notre petit brocard d'hier, on me pardonnera de réactualiser cet ancien factum plus factieux qu'il n'y paraît, lequel, en dehors du cas particulier, vétuste et ovidé (je souligne puisqu'il faut souligner), vaut par quelques autres traits, moisson de ducats, dont l'or fondu, fait parfois les fausses dents.


On l'aura remarqué nous avons été contraint d'enlever hors notre espace vital, sur l'étroite cime, notre unique et mâle Brebis.
Je ne puis décemment, même une cervelle bêlante le comprendra, placer en mes liens amicaux un de ces pénultièmes site anti-soral que la communauté de nos sœurs nonettes penseuses font pulluler et s’épanouir sur la Toile de bure, comme des chancres indurés sur un prépuce à vif, gonflés de venin et laissant partout leurs traces de pus.
Et de la part de Le Gall c’est un camouflet directement porté sur mon front blême à la veine saillante, ulcéré jusqu'aux ailes déployées du nasal par milles infloraisons éthyliques comme des filaments irisant la nacre de conchyoline et de carbonate de ma face maudite, car il insistait toujours pour en être, de mes liens.
D’ailleurs pour une fois, la vieille bique ubiquitaire ne nous a pas fait un fromage de brebis.
Avec une promptitude foudroyante qui laisse admiratif (preuve qu’elle était à l’affût la gentille bébête à poil l'haineux), à peine l’avions nous débarqué qu’elle nous a fait l’honneur de nous délier illico presto de ses accolures à elle, avec leurs proximités douteuses. Honneur certainement, car tout le monde s’y prélasse, dans ses liens. On y est plutôt en mauvaise compagnie. On reconnaitra bientôt les gens de bien à ce qu’ils n’y figurent pas.
Ainsi elle nous aura rendu un bien pour un mal, preuve qu'elle n'est pas rancunière. À brebis tondue Dieu mesure le vent

Je ne dis pas non plus que l’anti-soralisme définit le Blog de notre amis gallois, mais enfin il y est avéré. Tant pis.
Car nous l’aimions bien avec son verbe clair et son sens de la formule, nous riions de bon cœur de la voir gambader partout, son ubiquité nous ravissait, on ne pouvait cliquer quelque part sans la voir sauter comme un cabri ! Comme elle est sociable, et peu farouche : comme elle aime à se faire de nouveaux amis ! Avoir beaucoup d’amis est un idéal de boutiquier dit (a peu près) Montherlant, qui ajoute « se faire des ennemis une activité d’aristocrate. »
Cette Boutique c'est l'hénaurme famille de la fâcheuse « fachosphère », de plus en plus facho et de plus en plus sphère, quelle rondelle ! Comme on s’y tient bien les coudes, sur la table, devant le petit pécé.

Mais nous, je vieux rimbaldien « Familles je vous hais », et Abbé encré d’encratisme, nous n’aimons pas les Familles, nous vomissons toute espèce de familiarité, de copinage et d’esprit de famille.
C’est, n‘en doutons pas, dans la pression de cette foule innombrable que gît l’explication ultime de l’anti-soralisme de la Brebis. Car on y est grégaire et bêlant de conserve chez ces redoutables moutons noirs du Pécé. Cracher sur Soral y est le signe de ralliement obligé, le signe élusif qui marque au fer-chaud les petits culs-culs rosés et rassis de ces futurs gigots.
Que de talents ! Que d’écrivaines ! Ça épate ma concierge !
Ainsi l'on entend aboyer contre l'Ego de Soral, ceux dont l'égo sera toujours trop immense pour accepter la plus infime Discipline.
Pour moi, n'ayant plus depuis belle lurette la superstition du "libre-arbitre", j'ai au contraire la nostalgie d'un Ordre de fer où l'on obéit perinde ac cadaver, et trouve E&R trop laxiste. 

D'une manière générale, les Bêlants ne comprenant rien à rien, je crains qu’il ne me faille (géologique) tout expliquer, défendre E&R et tout et tout, ça m’emmerde à des hauteurs bêlantes.  
Je dirai seulement, avant toutes lunules arabiques qui hérissent la peau de Bique, (et nous donc !) E&R réconcilie la 'gauche' du boulot et la 'droite' des valeurs. C’est le seul mouvement 'rouge-brun', réellement existant, pour causer comme dans l’imMonde.
En Soral avant toute autre considération, dans ce camp, j’ai vu un homme capable d’en entraîner d’autres, plus jeunes, et me démontrerait-on que dans la vie privée c’est un jean-foutre (ce qui n’est pas le cas), c’est un véritable meneur d'hommes, montrez m’en un autre, un seul autre, je vous prie ?
De plus, contrairement à sa réputation de baboucholâtre, ne suis-je par ma liberté de ton, ici même et dans mes opus, la preuve écrivante de l’inanité de cette accusation ?  Soral ne me laisse-t-il du champ lexical, comme on dit chez 'Israël-Sous-culture' ?
N'a-t-il pas fait paraître "Arabesque" ? Lisez si m'en croyez !
Sans parler de ma propre tendance "O si franche, à nier", à la fois extrêmement « identitaire » et très « zanarchiste », qui radicalise l'idée d'alliance de la gauche du work et la droâte des valeurs boursières en un nihilisme prolétarien dont je suis l'unique porte-parole, et auquel personne, et moi le premier, ne comprend rien.
Rivalité & Exaspération
Bourse du Travail et Cote des Valeurs
Pour une insurrection nationale

tel serait le nom de mon parti, si j'étais le Maître, ce qu'à Dieu ne plaise.

En attendant, selon le vœu de son chef bien aimé, l'association est "métapolitique" et "transcourant".  De ces courants ultramarins je pourrais en dire au moins sept !

1. Le Dieudonnisme qui est un tiers-mondisme, Carlos et Yacht People, mijoté aux quenelles.
2. Le Frank-Abêtisme qui est un ultracisme aggravé par l’embonpoint.
3. Le Gallo-coranisme qui un mahométisme adouci par un gaullisme filial. 
4. Le Dupont-gnangnantisme qui est un gâtisme relevé par une touche d'honneur.
5. Le survivalisme qui est un scepticisme avec la bosse du commerce.
6. L’alcoolisme qui est un fameux coup de Sanguis Terra, rafraichi à l'ombre des côtes de Nuit.
7. Le felixme dont l’existencisme, n’est pas du tout, mais alors pas du tout, un humanisme.

L’installation de l'Islam en terre de France ? Mais cela fait sangloter le chœur des anges, et je n’ai pas attendu les rodomontades de petits teigneux pour le dire, et bien avant eux ! Encore faut-il, derrière les sept cieux des croyancieux, deviner les arrières plans ténébreux.  Assez sur ce sujet.

Irons nous encore dans les alpages, braver les soldes La Redoute, pour tenter de voir la Brebis folâtrer entre deux courtes saillies ? Possible, car nous ne sommes pas, l’abbé et moi-même, de ceux qui broutent dans des enclos délimités.
Le poète en moi et le prêtre en l'Abbé savent bien que toutes ces considérations devraient être secondaires, voire quaternaires, eu égard à l’attraction céleste des esprits, mais hélas, trois fois hélas, dehors c’est la vraie guerre, et nous autres terrestres d’E&R, nous la faisons vraiment.
Du coup nous revenons parfois avec les mains sales, cela a toujours donné la nausée aux belles âmes juvéniles éprises d'idéal.
Nihil novi sub sole.
.

10 commentaires:

Le Gallinacé a dit…

Oh, oh, oh !

Anonyme a dit…

« …qui radicalise l'idée d'alliance de la gauche du work et la droâte des valeurs boursières en un nihilisme prolétarien dont je suis l'unique porte-parole, et auquel personne, et moi le premier, ne comprend rien. »
En toute modestie, je crois le (nihilisme) comprendre : C’est comme un objectif absolument légitime, absolument criard, vrai comme le soleil, mais peu de choses concourent à sa réalisation parce que la bêtise humaine est passée par là, elle qui aime se renouveler mais jamais changer en se transformant en quelque chose qui la renie.
Le scarabée

L'abbé Tymon de Quimonte a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
esprit-i-monde a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
esprit-i-monde a dit…

Quand le pantalon se prend entre la chaine et le pignon, on voit ce qu'il arrive au cycliste vulgaire; il se met à zigzaguer pour finir embrassant le décors... Il reprend ensuite, sa route et sa culotte à trous en songeant à l'endroit où sa femme à pu fourrer ses pinces à linge.

Parole d'un grand singe Hanoumân.

Anonyme a dit…

Avec tout le respect que je dois à Votre Seigneurie toute en senteur de sainteté, cher Abbé, il n’était pas nécessaire de préciser qui a daigné me répondre, je sais que vous tenez tant à vous distinguer de vos serviteurs, ce qui est une marque de prestige et de hauteur signifiant aux intrus et autres sans-gênes qu’on ne rentre pas dans une abbaye comme dans un moulin. Félix, votre jardinier attitré est connu pour son amour des primevères et ses humeurs trainant souvent loin des sentiers qui mènent au paradis, est tout désigné d’en être l’auteur du fait même que cela relève des ses écarts que votre sagesse n’avait fait que rapporter en termes conciliants. Je sais que vous n’aimez pas qu’on sache beaucoup qui de vos serviteurs est qui et fait quoi, comme je viens de le faire pour Félix. Mais, corrigeons en disant qu’il s’occupe de beaucoup d’autres choses que de cultiver seulement des primevères. Sans vouloir m’immiscer dans vos rapports avec vos serviteurs, il me parait que la dureté de votre cœur envers Philistine et autres cabrés et ruminants bêlant tout azimut, gagnerait en estime en s’atténuant, surtout lorsqu’on sait le côté surfait de l’attitude qui vous sied certainement mais n’est pas des temps qui courent, mous, mal faisandés et sans goût ou sans mystère. Et lorsqu’il y a mystère, il est de l’ordre du capricieux ou de l’infantilisme, sinon de la surenchère des turpitudes.
Le scarabée.

Anonyme a dit…

"Même si les sages, les experts, les religieux sont déboussolés, veillons à la pureté de notre âme que tout conspire a abîmer.
Sans la limpidité de l'âme, pas de savoir gai, pas de soleil dans la brume ni dans les neurones et pas d'alléluia".

Anonyme a dit…

Pour éviter les équivoques, je me vois dans l’obligation de revenir sur une proposition de mon commentaire précédent. «… surtout lorsqu’on sait le côté surfait de l’attitude qui vous sied certainement,… » . L’attitude est la vôtre (elle est ce qu’elle est) et le côté surfait ou exagéré est des autres. Donc j’aurais mieux fait d’écrire le côté surfait sur l’attitude qui vous sied certainement. Ce qui prouve que le diable niche vraiment dans le détail.
Le scarabée.

L'abbé Tymon de Quimonte a dit…

cher scarabée j'ai ôté ma petite glose de votre 1er commentaire, ne vous en formalisez pas : vos remarques qui ont suivies m'ont convaincu que j'avais fait un contresens.....

Anonyme a dit…

Cher Abbé, je ne me formalise de rien venant des personnes simples. J’avais traversé des moments durs et vous avez été mon compagnon souvent à votre insu. Je vous autorise et vous encourage même à enlever parmi mes commentaires ceux qui ne cadrent pas avec vos préoccupations du moment. Il faut prendre les commentaires comme des messages qu’on met dans des bouteilles et qu’on jette à la mer avec ce ténu espoir que, quelqu’un, quelque part, les lira.