"La totale responsabilité de cette situation incombe à la gauche européenne.
En France, la racaille parasitaire, qui campe dans les ors du pouvoir, ne tire son arrogance que du barrage des partis de gauches, socialistes, communiste et NPA, et des directions syndicalistes, seules à même de canaliser et de stopper, au moins momentanément, le torrent de la colère populaire",
n'auront qu'à s'en remettre aux jésuitiques colonnes du très modéré im-Monde.
Là dedans, sévit le noble Monsieur Michel Noblecourt le "spécialiste" en cours sur les questions syndicales du quotidien publié sous un "conseil surveillance", celui de monsieur Louis Schweitzer, président de la HALDE.
Or, ce monsieur Noblecourt le 4 mai, se réjouit: Le « G 8 syndical » (c'est à dire l'accord CGT-CFDT-FO-CFTC-CFE-CGC-UNSA- FSU-Solidaires) "va durer" écrit-il . Mieux encore : il sait vaillamment « résister aux pressions » de l'appel à la grève générale!
"Mais",(car il y a un mais, comme il y aura un Octobre), s'inquiète M. Noblecourt, "à l'automne, quand les suppressions d'emplois s'amplifieront, son exceptionnelle unité survivra-t-elle à des combats livrés sans victoire ?"
Ce 4 mai, la Commission européenne a annoncé s'attendre à une perte de 8 millions et demi d'emplois en 2009 et 2010 dans l'Union européenne!
Le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, M. Jean-Claude Juncker a lui-même déclaré :«La crise jette dans le désespoir des millions d'européens. Il ne faut pas sous-estimer le caractère explosif de cette recrudescence du chômage. »
L'im-Monde, par l'intermédiaire de son plumitif "spécialiste des questions syndicales" révèle donc qu'il existe d'une « unité syndicale » chargée de livrer des « combats sans victoire ».
Lui s'en félicite, d'autres le déploreront.
Même en prenant les chiffres de la Commission européenne qui sont, nul n'en ignore, très au-dessous de la réalité, le Capital financier prépare en Europe un véritable désastre!
Une seule issue: l'interdiction des licenciements!
"Dans toutes les usines frappées par les plans de démantèlement, les travailleurs se battent pied à pied, avec les syndicats, pour bloquer les licenciements. Que font les partis qui affirment parler en leur nom?" interroge Daniel Gluckstein dans Informations Ouvrières.
Oui, que font-ils? On l'a dit il faut le répéter:
Le pouvoir politique de l'oligarchie financière ne tient que par la corruption absolue des partis ouvriers et des bureaucraties syndicales.
Mais cette digue menace de rompre devant le flot de la colère des masses qui monte.
Il faut résolument prendre son parti: sauver les banques et les spéculateurs ou sauver la population laborieuse, ciment de la Nation. Il n'y a pas de troisième voie.
Face à cette tragique situation, le Parti Ouvrier Indépendant appelle à "une marche unie pour l'interdiction des licenciements", le 16 mai, place de la République, à Paris.
Pour sa part, Égalité & Réconciliation, parti des travailleurs français, a décidé de s'associer à cet appel, et invite tous ses adhérants et sympathisants à grossir les rangs de ce nécessaire défilé de résistants.
Félix le chat
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