dimanche 30 juin 2024

GAZA POST



   L’avez vous assez encensé, l’avez vous assez cité, la replète Panot ? Pour tomber dans ce Panot, fallait il braire pour avoir du son. Et le voilà qui tombe, justice immanente, et vous saupoudre de sa blanche poussière, et vous avez l’air de clowns !
 Pour vous trouver une excuse, il faut être charitable et trouvère et non chercheur. Il faut avoir la bonté d'excuser votre « antisionisme » comme faiblesse de la cervelle.  Car si vous croyez dans « l’antisionisme » en général et en particulier, ce n’est pas parce vous êtes antisionistes mais parce que vous êtes croyants.  Vous croyez dans la pertinence de ces appellations brevetées.  
Antisionisme, antiracisme, etc, que l'on soit pour ou contre, tous ces "ismes" sont d'abord une foi dans la solidité des fondations intellectuelles qui seules permettent d’échafauder des politiques et des contre-politiques, des élections et des arrestations, des Bataclans et des états d’urgence, des fauteuils de ministre et des bracelets électroniques. 

Du solide hein ? Mais, pourtant, elles sont complètement pourries ces fondations ! Toutes vermoulues, et celle du sionisme/antisionisme pareillement aux autres. 
 L’holocauste des enfants de Gaza n’est pas une criminalité exceptionnelle dans le mode d’être de l’Israël, mais la manifestation d’un être que les pleutres de l’antisionisme criard n’ayant pas la force de nommer, préfèrent travestir sous l’appellation de sionisme.
 Lui-même étant subsumé dans le suprématisme blanc. 
 Ce n’est pas le « sionisme » qui est à l’œuvre en Palestine mais ce qu’a dit Voltaire, encore faut il lire tout Voltaire, pas seulement ses œuvres expurgées par messieurs les professeurs. 

 Comprendre le sionisme c'est important certes, mais avant tout comprendre comment l’humanité la plus sentimentale que l’histoire ait produite, la plus pétrie de bons sentiments, la plus procédurière, la plus fémininement sensible aux insolences verbales , laisse se commettre au présent, là, sur la pas de sa porte, un infanticide, un massacre d’une lâcheté sans nom, en regardant ailleurs, fouillant dans le linge sale, voir s’il n’y a pas dans les caleçons des traces de bran antisémites.
 Et tout en sniffant les caleçons, ne voir ni n’entendre le petit enfant palestinien et son dernier cri, « oummi ! oummi ! » son appel, vain, à sa maman dans les décombres. 

 L’antisionisme n’est que la médiation nécessaire pour que ces crimes soient imputés à d’autres causes que la seule véritable. Et il est normal que cette médiation soit faite par la racaille la plus inauthentique, la plus racisé.e, la plus woke, la plus grossière. 
 Qu’il y ait de braves gens, de bonnes gens, de petites gens comme moi-même, dans les processions organisées par cette racaille subventionnée, qui aujourd’hui fait le Front Popu bis, c’est l’évidence. 
Mais ce n’est pas à eux que je m’adresse, aux simples. 
 Je parle aux demi-habiles, aux prétentiards, aux nullissimes dissidents avec leur demi siècle de retard qui ne se rattrapera pas. Car clopiner lamentablement derrière l’histoire, c’est être hors de l’Esprit. 
 Vous avez des idées opposées à celles des gauchistes mais vous êtes vautrés dans le même étiage. 
 
Pourtant, maintenant, dans l’accointance entre les gauchistes et l’impérialisme, resurgit cette vérité originaire, que l’état oligarchique avait longtemps masqué. Chez les Hellènes, nos pères, le développement de l’ « impérialisme » allait de pair avec celui de la plèbe, qui au départ, représentait, ne l’oublions pas, des étrangers, des immigrants, des « métèques » : les « barbarophones ».
 Mieux vaut aller à l’origine, plutôt que d’échafauder des causalités brumeuses, faire retour à la source pure pour y boire dans le creux de la main.
Marx dans le Capital, livre III, explique que le capital préférera toujours remplacer un travailleur lucide par trois chinois ou des femmes.
Ne peut il venir à l’esprit de personne que les nazis furent une singularité, perdue d’avance, invivable, et donc ne saurait être une référence, l’aune à laquelle tout peser.
Le nazisme ne fut qu'une exception qui confirmait la règle de son contraire, la règle de l'humaine histoire celle du développement concomitant du capitalisme et de la racaille.   
Je ne crois ni dans l’efficience du Soros ni du Natanvoyou, ni dans les ingénieurs sociaux, ni dans les apparentes antithèses. Si Poutine et/ou la Chine forment l’antithèse apparente de l’impérialisme, c’est pour que l’impérialisme tourne dans son propre cercle vicieux.

 

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Le sionisme est un monstre gratuit comme disait Céline, un croque mitaine pour les grands.
Le youtre est une vraie saloperie nichée en chacun de nous.
Hurlez votre rage antisémite, vous verrez si cette énergie vous revient pas en pleine gueule.

a.c