lundi 10 juin 2024

Anarchisme

 

Et c’est reparti pour un tour, un tour de piste du cirque antifa, comme en 2002, les antissionistes racisé.es woke et les sionistes étudiants Juifs, quand ils se mettent en mode SOS, enfin réconciliés !
 Dans ces bacchanales de la fausse révolte, il y a, paraît il, des zanarchistes! 
 J’aimerais bien en rencontrer. Je me demande quelle race d’homme ce peut être. 

 L’anarchisme de conviction, 
 Qui sent un peu la naphtaline, 
 Que ce soit chez le père Proudhon, 
Et même aussi chez Bakounine, 
 N’est plus porté que par des fafs 
Qui au moins ne sont pas du PAF. 

 Mais l’anarchisme de comédie 
Joué par les petits morpions, 
Il suffit pour lui damner le pion 
De songer à la Vieille Anarchie, 

 À l’Anarchie irréfragable, 
 Qui portait dessous ses haillons 
 Le Soleil noir de sa passion 
 Pour la cause des misérables 

 Que l’on pense à Vaillant, Émile Henry, Ravachol ou Caserio !
C’était une totalité d’être, une tonalité de révolte passionnée, sans les trivialités vulgaires de la comédie politique bourgeoise. 
 Alors que ces fils de prof, ces guignols comédiens, associatifs, sportifs, ces petits clowns du spectacle de la démocratie bourgeoise, cette multitude minable, petite-bourgeoise qui a besoin pour se sentir vivre de s'inventer un idéal de subversion. Subversion de cet idéal qui fonde la seule idéologie qui leur permette d'être, sans laquelle ils retournerait au néant qui fait le fond de leur conscience.

Cet ordre inique et inepte dont ils défendent l’ineptie, et l’iniquité dans les mœurs, mais pas dans le partage des miettes, c'est là que réside leur critique : il en reste trop encore à leur goût pour les descendants des Gueules noires et des enfants de huit ans dans les mines. Mais il n’y en aura jamais assez pour les actuelles gueules noires et les amateurs de ballets roses. 

« Pas une voix pour Marine Le Pen » clamât par trois fois comme Pierre, leur Bouffon en chef, ce qui fit élire, en fin de compte truqué, le Young Leader. Cet ex-sénateur qui fut ministre sous le gouvernement du Jospin, et qui avait rétabli le travail en apprentissage pour les enfants de moins de seize ans, et le travail de nuit pour les femmes dans l’industrie. On imagine assez bien, hélas, les conclusions condamnables qu'un Vaillant, un Caserio, un Ravachol, en auraient tiré...à bout portant. 
Tels étaient les vrais anarchistes. 
O tempora O mores ! 

 Ce n’est pas particulièrement par des institutions politiques que se manifestera la ruine universelle ou le progrès universel, car peu importe le nom. Ce sera par l’avilissement des cœurs.   Baudelaire 



2 commentaires:

Anonyme a dit…

Je faisais pourtant des efforts...Je me forçais à l'enthousiasme...j'arrivais au magasin des heures à l'avance...Pour être mieux noté...Je partais après tous les autres...Et quand même j'étais pas bien vu...Je faisais que des conneries...J'avais la panique...Je me trompais tout le temps...
Il faut avoir passé par là pour bien renifler sa hantise...Qu'elle vous soye à travers les tripes, passée jusqu'au cœur...
Souvent j'en croise, à présent, des indignés qui ramènent...C'est que des pauvres culs coincés...des petits potes, des ratés jouisseurs...C'est de la révolte d'enfifré...c'est pas payé, c'est gratuit...Des vrais godilles...
Ça vient de nulle part...du lycée peut-être...C'est de la parlouille, c'est du vent. La vraie haine, elle vient du fond, elle vient de la jeunesse, perdue au boulot sans défense.

Louis Ferdinand Céline

a.c

L'abbé Tymon de Quimonte a dit…

ça c'est du commentaire ! Merci a.c; merci Louis-Ferdinand!