jeudi 1 octobre 2020

OCTOBRE

 Le déconfinement n’aura été qu’une déconfiture de cochons, nullement un retour à la liberté et à la vie. Car la vie est masquée et la liberté surveillée. Quand on s’est perdu à jamais, on ne revient plus à soi, mais dans l’inconscience irréelle, dans les bras maternels de l’État Nounou.

 D’être passé collectivement sous une si létale imposture a sonné le départ d’une humanité terreuse qui déterre ses lendemains en chantant le de profundis.

Le fait d’être tombé sous la coupe de cette géo-politique de terreur sanitaire, ridicule Ô combien, n’étant pas dieu possible, prouve l’existence du Micron.

L’État perd son caractère strictement rationnel de monstre froid, devenant de plus en plus border line, sadique, sournois, Yin. La baisse qualitative anthropologique, perceptible certes dans tous les domaines mais exponentielle dans le politique, correspond aussi à l’hystérisation narcissique, histrionique des nouvelles élites totalement restructurée par l’Ego transcendantal totalitaire féministe. Le fascisme sanitaire, le fascisme de la surprotection matriarcale, politique géototalitaire d’extinction de l’intelligence s’appuie non sur la démesure de l’hybris, destructrice, apocalyptique, du paleo fascisme, mais sur la rage narcissique de la pulsion de mort.
Le pouvoir et ses laquais, flics, toubibs, politicards et journaputes, serviteurs d’une pulsion de mort, ne doit pas être confondue avec la morbidité, avec le goût pour les choses macabres, les jouranaputes et les flics sont des petits jouisseurs narcissiques s’adorant eux même, aimant leur petit confort. La pulsion de mort est ici la tendance qui pousse à aller vers l’entropie, la solidification du monde, le néant métaphysique.
Depuis le temps que nous ingurgitons les sous productions en série FLICS HÔPITAL comment croire que la fourniture la plus standardisée des directives sanitaires soit une pure coïncidence ? Comme n’est pas une coïncidence l’Incendie de Notre-Dame. Pourquoi ont-ils foutu le feu à la grande cathédrale ? À la très svelte flèche qui nous protégeait de la Giga intoxication cérébrale ?

L’OMS avait annoncé une pandémie telle que la grippe espagnole qui a causé plus de quarante de millions de morts en Europe paraîtrait un rhume des foins. Pour lutter contre cette nouvelle Peste Noire, l’Officine Médicale Souveraine a mis au point une politique d’Oppression Mondiale Sanitaire.
Rapidement l’officine et ses valets gouvernementaux ont conclus qu’il fallait lutter contre les hérésies visant à remettre en cause le Dogme pandémique. Ainsi naquit la Sainte Inquisition sanitaire pharmacofasciste qui n’en était pas à son coup d’essai. Elle avait déjà soupesé l’absence de vigueur des Fornicateurs, en les obligeant à se mettre du caoutchouc toxique sur le phallus. Il y eut le SIDA et la capote laïque, démocratique et obligatoire. Aujourd’hui obligation est faite de se mettre la capote sur la figure, ce qui est tout à fait indiqué pour des Têtes de nœuds.

Je fus confiné dans sa villa avec ma Mère très antique, plutôt sourde . Autant dire que par les clameurs entendues le soir dans la Lucarne, dans l’incarne à Sion de la servitude, j’eus des lueurs éclairantes sur l’État présent du mental totalitaire (notez que je ne dis pas « idéologie »).
Les films débiles en lesquels les femmes accomplissent des exploits physiques et intellectuels qui laisseraient pantelants les anciens héros identificatoires de la phase historique précédente, étaient entrecoupés de spots sur le féminicide, où les malheureuses femelles de l’espèce subissaient en tremblant les sévices homicides des mâles. Elles étaient soudain essentiellement victimes, si faibles, si démunies ! Telle était volonté schiappine de lier le con décimé au confinement, avec son cher féminicide : « Confinés, n’en profitez pas pour tuer, ou harceler ! Sinon Gare ! »

Les héroïnes de ces séries où des femelles de compétition accomplissent des exploits surhumains, sont systématiquement des Flics ou des Toubibs. Le Commissariat et l’Hôpital, l’Hôpital et le Commissariat, sans cesse, et depuis si longtemps. C’est ça l’idéologie. Tout était donc là, présent, visible, lisible, prêt à consommer comme un sauté de neurones à la sauce blanche.
La préfiguration de la tyrannie sanitaire : la Fliquette et la Doctoresse, les nouvelles héroïnes identificatoires, en lutte éternelle contre le mâle blanc, serial killer, raciste, sadique, toxique !Les anciens héros ayant été évincés au profit de la Fliquette et de la Chirurgienne ces deux figures du fascisme sanitaire très Yin qui s’est installé sans fard, mais avec masque, avec une facilité déconcertante.
L’actualité rejoint la fiction débile, dans la suprême irréalité.

Pas besoin de l’ex tante à Tonton, comme pour le Onze, pour comprendre l’effroyable imposture. Il suffit de réaliser comment les effets spéciaux des séries, feuilletons et autres navets avaient ôtés toute vraisemblance aux oeuvres cinématographiques depuis si longtemps.
Alors, des avions virtuels, des grippes imaginaires, n’est ce pas....
Ce qui est virtuel est réel, ce qui est réel est virtuel
Tout commença quand on remplaça l’Exploitation de l’Homme par l’Homme par l’Oppression de la Femme par l’Homme.
On a validé ça, cette irrationalité fondatrice de la post-modernité. Tout devint factice. Il n’y a plus de réalité objective mais un consensus général de Représentation.

Nous le savons, du moins je suppose que vous le savez, le système dit capitaliste est entièrement sous perfusion monétaire par injections constantes de liquidités « astronomiques », depuis la crise de 2008 dite des subprimes, qui n’a permis que le sauvetage des banques, mais nullement la relance de l’économie productive.
Tous les calculs financiers pronostiquaient pour 2019 une crise supérieure à celle des subprimes ! Le COVID-19 vint à point pour qui savait attendre !

Les « soignantes », soigneuses, héroïnes soigneusement masquées de l’Arnaque, ont fourni le personnel laborieux pour faire reluire les dernières salles de soins du low cost medical dédié à la racaille cosmopolite qui a tout autant flingué l’hôpital public que la Bachelot et la Touraine réunies.

Les riches ont transformé les léproseries et grands Hôtels-Dieu, en lieux de réception, de défilés de mode, d’étalage partouzard, avant les départs en hélico vers les îles où se déflorent les jolies mannequins de 13 ans.
Les riches ont droit à l’hydroxychoroquine, efficace et pas chère.
Les pauvres devront, sous peine de survie, se faire injecter la thanatoxine, super onéreuse, létale et fatale.
Les riches ont masqué leur objectif de dépersonnalisation totalitaire.
Les pauvres masquent leurs pensées similaires sous leurs têtes analogues.
Le « peuple » n’est pas l’autre terme opposable à l’oligarchie, celle ci pousse sur lui comme sa tumeur, le tuera certes, mais elle crèvera avec lui.... faut laisser faire et c’est très bien.

Hervé Ryssen jeté dans une cellule puante de Fleury-Mérogis comme cadeau pour Roch Hachana, voilà un présent de choix ! Ce que madame Annie Kriegel nommait en 1990 « l’Insupportable Police Juive de la Pensée » est devenu tellement effectif que la violence de cette effectivité d’aucuns vont la relier au bolchevisme. Aux dernières nouvelles Hervé Ryssen serait détenu dans les caves de la Loubianka, entre les mains rouges de la GPU.
Alors qu’il n’y a plus un centimètre carré de soviétisme sur la terre, ni la plus infime trace de sa tombe, son apparition spectrale, comme la seconde vague menaçante du Covid, aura l’effet cathartique attendu, d’extraire Ryssen des geôles du capital, avec télévision, pour le précipiter dans les cachots du bolchevisme, avec rats. Pourtant le pire supplice pour Hervé, n’est il pas d’être condamné à la télévision comme unique ouverture de son enfermement ?
Le précipiter intellectuellement dans une prison imaginaire rend-il plus imaginable qu’il obtienne un soutien plus large de tous les amants de la « liberté d’expression » ?

La liberté d’expression ! étant moi même contre,  j'ai besoin de la posséder pour le dire !  C'est donc un véritable rapport amoureux. 

Ô combien loin étiez-vous, capitaines des vaisseaux anciens, de nous offrir ne serait-ce qu’une parcelle de bon tabac à priser, une chique pour supporter les bourrasques et les vents contraires. Aujourd’hui à la barre des sous-dissidents de la mer, vous naviguez à vue, sur vos frégates en partance pour la Chine, entre les récifs imaginaires de contes à dormir debout : une Histoire pour les Tout-petits racontée par la mamie du kibboutz et le Capitalisme au viagra du papy d’Elf aquitaine.
Voyez-les, ces Nochers vernaculaires, agiter leurs hochets, les couches lourdes, dans leurs parcs à idéals, on leur a peint des châteaux forts, avec le Bon Tzar, le méchant bolchevique et les bonnes valeurs bien pleines, toutes ces vieilleries gonflées et rances, tellement obsolètes !

Vous avez pris la plus crasseuse réaction pour la révolution, Louis Philippe pour Robespierre ! Tu as raison monsieur Prudhomme avec ton Proudhon, il faut remplacer la vieille lutte des classes par les Métiers. Par exemple le Métier du Cul, qui réunit en un seul faisceau, le petit russe découpé à la scie, le scieur et Ben producteur qui vend un million chaque video. L’économie ce gros mot, les connauds-mis, soit la reproduction du capital à l’échelle de « c’te planète », est bien davantage réalisée par les vidéos de sévices sur des enfants, que par la recherche « scientifique » !

Elle est revenue ! – quoi ?
« La multitude vile » ! Elle ne compte plus tant elle se compte, se chiffre, se dénombre, se démonétise de par sa démonie. Le Prolétariat remplacé, laisse place nette à la populace, grouillante, croyante.
Le Prolétariat remplacé devint le Nombre, la Grande-Bourgeoisie la bande de milliardaires, les Français les françaises des jeux, les Ancêtres les vieux cons à barbes blanches, les jeunes des djeunes à barbes noires... La France, sa Géographie, si belle, et si repue d’histoire, n’est plus que dans l’Esprit.
Il est tard, j’ouvre Balzac, ou Pascal, mon feu pétille dans l’âtre, je suis chez moi ; il n’y a plus personne.

Dans ma prison domiciliaire, avec mon antique génitrice nous regardions un Jeu. « Question pour un Gros con » , je crois. Brillantissimes de culture générale, sports, cinéma, vedettes, animateurs d’émission, écrivaines..., les types savaient tout ! Moi rien. Soudain jaillit La Fontaine, cette source. Là, ils n’ont pas su. Ils sont restés hébétés, les yeux ronds, la mâchoire pendante, ils n’avaient pas bu de la Fontaine dans le creux de la main.


5 commentaires:

frederoc a dit…

Bonjour Mr Niesche,
Je vois que vous avez l'esprit toujours aussi poétiquement acéré; en ces temps covidesques, cela fait toujours plaisir. En attendant la révolution et la libération d'Hervé Ryssen ..., je vous souhaite une bonne journée.
Cordialement

Frédéroc

Florence a dit…

Tout est dit. Un pareil texte doit être ou ignoré ou commenté.

zig a dit…

bonjour l’abbé votre billet est d'une lucidité déconcertante ! tellement vrais en cette époque coranopoliticovicier je ne sait pas si nous retrouverons un jour notre liberté ? car cette situation est plus que diabolique ! trop de gens croient en ce corano concocté de toutes pièces par nos élites avide de pouvoir d'argent de sadisme , domination ils font des orgasmes devant la soumission de la masse oviné !

merci l’abbé pour ce merveilleux texte

zig

zig a dit…

sublime ce texte zig

L'abbé Tymon de Quimonte a dit…

Merci cher Zig !