mardi 29 août 2017

les nouveaux iconoclastes

L’Humoriste en paix, nous dit qu’il est pour la liberté d’expression, sans réserve, toutes les expressions, même les plus blafardes, les plus "comme la lune", comme celle des étroits visages pâles qui ne "veulent vivre qu'entre eux."
Conservano vient de chez Dieudo ne l'oublions pas.

L'Humoriste en paix "n’a pas de problème avec ça", ça étant le "vivre ensemble", le petit nom charmant du chaos racial, mais il comprend ceux qui en ont un, de problème, comme Conservano.
Comme c'est aimable à lui, et empreint de cette indulgence plénière teinté d'Ûmour et de paix qui fait son fonds de commerce.

C'est SOS racisme enfin réalisé, j'entends un SOS délivré de sa sournoiserie, délivré de son obédience, délivré du sionisme. Sournoiserie d’Obédience Sioniste, n'est ce pas la véritable nature de cette Société d'Ouverture Sexuelle, cette sale obsession sexuelle du métissage ?

Vu que le Métissage n'est pas
Une idée politique, n'est ce pas!
Mais une sexuelle addiction 
Une atavique obsession 
Une inapaisable demande 
Depuis le Viol des Allemandes
Par les régiments asiato-mongols
Staliniens
Et leurs potes négro-spirituals
Etazuniens. 

Retour à un SOS édénique, Show Onirique Sympathique, postiche pour spectacle comique. Là il n'y a ni viols, ni coups de couteaux dans le foie, ni balle dum-dum dans la tête, comme ici ou.


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Quittons à regret la société du spectacle pour entrer dans la triviale réalité, pleine de bruit et de führer.
Et actuellement ce qui fait fureur c'est le zèle iconoclaste, la descente sculpturale des figures héroïques, le grand remplacement des statues politiquement incorrectes par des idoles correctement gravides, la statuaire cède la place au totémisme, il était temps.

Il va en falloir de l'ardeur et de la ténacité, quand on commence à déboulonner on ne sait jamais jusqu'où ça peut aller, le déboulonnement, ou le déboulonnage, ça fait boule de pierre, un monument en entraîne un autre et c'est l'avalanche, une grande partie du patrimoine monumental risque d'être emporté, entraînant même les plus improbables !

Exemple :

« Pourquoi les gens d’ascendance africaine doivent-ils partir et coloniser un autre pays ? Je vais vous le dire. Vous et moi appartenons à des races différentes. Il y a entre nous plus de différence qu’entre aucune autre race. Que cela soit juste ou non, je n’ai pas à en discuter, mais cette différence physique est un grand problème pour nous tous, car je pense que votre race en souffre grandement en vivant avec nous, tandis que la nôtre souffre de votre présence. En un mot, nous souffrons des deux côtés… Si on admet cela, voilà au moins une bonne raison de nous séparer… »

 L'auteur de tels propos, s'il fut jamais élevé en bronze il faudrait le dynamiter !
Et savez vous qui s'est exprimé en ces termes ?
—  Abraham Lincoln.
—  Mince ! Lincoln! Le libé'ateu' des hommes de couleu' ?
 — Himself ! Un farouche partisan de l'Apartheid !
Les hommes de l'Ancien temps étaient raisonnables. Le rationnel était réel parce que le réel était encore rationnel, c'est à dire nécessaire, fondé, ayant le droit à l'existence.

C'était le 14 août 1862. Lincoln recevait à la Maison Blanche une délégation de chefs Nègres pour les remercier de leur participation à la guerre civile côté Nord, et leur dire de dégager.  Pour ce faire il les informe que le Congrès a prévu qu'une importante somme d’argent sera « tenue à sa disposition pour aider au départ des personnes d’ascendance africaine pour qu’elles colonisent un quelconque pays ».

Lincoln : — Vous, ici, vous êtes des affranchis, je suppose ?
— Oui, Monsieur, répond le délégué des Nègres.
—  D’après moi, votre race souffre de la plus grande injustice jamais infligée à un peuple… Même si vous cessez d’être esclaves, vous êtes encore bien loin d’être sur un pied d’égalité avec la race blanche.
Mon propos n’est pas d’en discuter, c’est de vous montrer que c’est un fait .
Et puis regardez où nous en sommes, à cause de la présence des deux races sur ce continent… Regardez notre situation – le pays en guerre ! –, les hommes blancs s’entre-égorgeant, et personne ne sait quand cela s’arrêtera. Si vous n’étiez pas là, il n’y aurait pas de guerre… Il vaut donc mieux nous séparer. Je sais qu’il y a parmi vous des Nègres libres qui ne voient pas quels avantages ils pourraient en tirer. C’est, permettez-moi de le dire, un point de vue extrêmement égoïste. 
Si des hommes de couleur intelligents, comme ceux que j’ai devant moi, le comprennent, alors nous pourrons aller plus loin. Je pense pour vous à une colonie en Amérique centrale. C’est plus près que le Liberia. Il y a là un pays magnifique, doté de beaucoup de ressources naturelles, et, à cause de la similarité du climat avec celui de votre pays natal, il vous conviendrait parfaitement…»
Tous les nouveaux iconoclastes feraient bien de s'atteler au déboulonnage de toutes les statues de Lincoln, et même d'aller faire sauter le mont Rushmore !

Rappel. Dans les années 70 la fraction la plus radicale des Blacks Panthers, réclamait non pas le "Vivre Ensemble"  mais la Black Nation. L'Octroi d'une partie des Etats Unis séparée.


2 commentaires:

Anonyme a dit…

10 millions de petits nègres.

Abassa Pristie

a.c

Anonyme a dit…

Le plus grand danger.

— S’il n’y avait pas eu de tous temps beaucoup d’hommes qui considéraient la discipline de leur esprit — leur « raison » — comme leur fierté, leur devoir, leur vertu, des hommes qui étaient offensés et humiliés par tout ce qui est fantaisie et excès de l’imagination, étant les amis du « bon sens », il y a longtemps que l’humanité aurait disparu. Au-dessus planait et plane sans cesse, comme son plus grand danger, la folie prête à éclater — ce qui est précisément l’irruption du bon plaisir dans le sentiment, la vue et l’ouïe, la jouissance dans les débauches de l’esprit, la joie que procure l’humaine déraison. Ce n’est pas la vérité et la certitude qui est l’opposé du monde des insensés, mais la généralité et l’obligation pour tous d’une même croyance, en un mot l’exclusion du bon plaisir dans le jugement. Et le plus grand travail de l’humanité fut jusqu’à présent celui de s’accorder sur beaucoup de choses et à s'imposer une loi d'accord — sans se préoccuper de savoir si ces choses sont vraies ou fausses. Voilà la discipline qui a conservé l'humanité ; — mais les instincts contraires sont encore si puissants que l’on ne peut en somme parler de l’avenir de l’humanité qu’avec très peu de confiance. L’image des choses se recule et se déplace encore sans cesse, et peut-être qu’à partir de maintenant il en sera ainsi plus souvent encore, et plus rapidement que jamais ; sans cesse les esprits justement les plus distingués se raidissent contre cette obligation pour tous — et en tout premier lieu les explorateurs de la vérité ! Sans cesse cette croyance, en tant que croyance de tout le monde, engendre, chez les esprits raffinés, un dégoût et une nouvelle concupiscence : et cette allure lente qu’elle exige pour tout processus intellectuel, cette imitation de la tortue qui fait autorité ici, à elle seule déjà convertit en déserteurs les artistes et les poètes ; — c’est dans ces esprits impatients qu’éclate une véritable joie de la folie, puisque la folie a une allure si joyeuse ! Il est donc besoin des intellects vertueux — hélas ! je veux employer le mot qui prête le moins à l’équivoque — il est besoin de la bêtise vertueuse, d’inébranlables batteurs de mesure à l’esprit lent, pour que les croyants de la grande croyance générale demeurent ensemble et continuent à exécuter leur danse : c’est une nécessité de premier ordre qui commande et exige ici. Nous autres, nous sommes l’exception et le danger, — nous avons éternellement besoin de nous défendre ! — Eh bien ! il y a vraiment quelque chose à dire en faveur de l’exception, à condition qu’elle ne veuille jamais devenir la règle.

Friedrich Nietzsche. Le Gai savoir "76"

a.c