I
Or donc, François Hollande a eu le bon goût de ne pas solliciter nos suffrages.
Lui-Président, qui avait pourtant prévu depuis longtemps de se représenter, le PS lui ayant même acheté en prévision, avec l’argent des contribuables, une super-voiture blindée pour sa campagne, vient de capituler.
C’est dans sa nature de valet. N’oublions pas qu’il doit sa place à une femme de chambre. Ses maîtres ne voulant plus de lui, il n’avait donc plus le choix.
– Ses maîtres, vous savez, les gens du « monde de la finance » !
Ces derniers misent maintenant à droite, Fillon, ou à l’extrême-droite, Valls. Car du point de vue du capital financier il est difficile d’être plus « à droite » que Valls. Il est son représentant le plus extrême. Il a le même programme social que François Fillon, mais avec la trique sioniste en sus.
Ainsi, nous ne pouvons même pas féliciter Moi-pas-Président de sa décision, puisqu’elle ouvre un boulevard à bien plus détestable que lui.
Au fond Hollande n’aura servi qu’à une seule chose : mettre en selle le futur Caudillo ! Ce fut cela, précisément, sa tâche fondamentale.
Car, il n’y avait aucune raison, aucun calcul politicien valable, pour introniser l’Ibère à Sion. Aux primaires socialistes pour les présidentielles 2012, Valls était arrivé bon dernier avec 5 % des voix ! Aussi, en le nommant, François Hollande bafouait une première fois l’électorat socialiste.
Lui laisser le champ libre revient à tromper les socialistes une deuxième fois. C’est là où le bât blesse.
Mais un électeur socialiste qu’est ce que c’est, sinon un âne bâté ?
C’est aussi un retour du réel, qui remet les pendules à l’heure, en marquant les vrais préséances hiérarchiques du gouvernement.
Quel autre Pays pouvait s’enorgueillir de posséder à son sommet un tel premier ministre placé au dessus du Président ? Ce dernier devint le maillon faible de la chaîne matrimoniale qui lie éternellement le Premier.
Celui qui par son bilan fut nommé le « pire ministre de l’Intérieur », est devenu le pire ennemi de l’intérieur, assis dans son bureau de Premier ministre dans lequel il prospère et ourdit ses intrigues.
II
L’Exécutif était déjà en miette, et Hollande à ramasser avec une pelle, par une Nafissatou de service.
La fonction de Bonaparte de la Cinquième fut définitivement ridiculisée par lui, ce qui fut révélé par un bouquin ridicule. Qui montrait que Hollande ne faisait même pas le poids devant son Premier ministre.
L’appareil d’Etat semblait en panne, jusqu’au premier Corps de répression, la Police, qui est entré en sécession, du jamais vu, estimant que l’Etat d’Urgence ne tenait pas ses promesses, la frustrant du Droit de flinguer tout le monde, sans sommation, à tout va ! [1]
III
Lundi à 18h30, Manuel Valls devrait déclarer officiellement sa candidature à la dictature sioniste, à Evry, commune où en 2008 il plantait un arbre pour la cause palestinienne.
Un homme de conviction, on voit.
Il va nous éclabousser de grands mots sur la France et le progrès social, lui qui est éternellement lié ailleurs, et qui a taillé à la hache dans les acquis de la classe ouvrière !
Manuel Valls c’est exactement l’alter ego d’Hillary pour la France. Même programme et semblable hystérie.
Une Femen, nommée à l’Intérieur, n’aurait rien eu à envier à l’Ibère à Sion de la Servitude. [2] Manuel Valls président, c’est Strauss-Kahn, que dis-je, Anne Sinclair multiplié par Haziza à l’exécutif. L’Elite sans fard, la plèbe sous la trique... et tout le bataclan. Valls au pouvoir ça va peut-être être marrane, mais pas marrant du tout.
Le mot d’ordre fondamental de cette campagne qui s’ouvre doit être :
TOUT SAUF VALLS !
IV
A priori, ce péril primordial peut sembler relativement improbable.
Le bas Catalan s’étant mis à dos les deux classes fondamentales de la société.
D’une part la bonne bourgeoisie, qu’il a mise à genoux avec ses Flics et ses Femen, et d’autre part la classe ouvrière à qui il a infligé à coup de 49.3 une régression sociale majeure.
La bourgeoisie a trouvé son Fillon, fait sur mesure pour elle, tout à fait présentable, et non pas souillé par ces relents de poissons de la petite fille d’un marin-pêcheur.
La classe ouvrière, quant à elle, reste politiquement orpheline, elle n’a aucun porte parole sincère et loyal, seulement des canailles, livrée qu’elle est aux fantoches Filoche, ou aux Sauveurs suprêmes comme l’ex ministre et sénateur Mélenchon, qui rêve de marcher sur les traces d’Aléxis Tsípras en Grèce.
Alors, le "peuple de gauche" votera-t-il pour pour HILLARY VALLS ?
Et les partis, syndicats, et assoces de cette gauche, seront ils capables de faire campagne pour l’homme de la loi El Kromhi ?
Oui !
Et ils ont même commencés !
Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT : « De Macron à la droite, en passant par le Front national, ils sont tous pour accentuer les politiques d’austérité ».
Ces politiques n’ont-elles pas été poussées au paroxysme par le gouvernement de « gauche » actuel ? L’école dévoyée, l’hôpital public saccagé, le droit du travail piétiné !
N’oublions pas que lors des mobilisations pour retrait de la loi El Khomri, Martinez, de bout en bout, fut le flanc-garde syndical du gouvernement. C’est lui qui a permis à Valls de réussir son coup de force. [3]
Et Martinez d’enfoncer le clou : « C’est la continuité de ce qui existe déjà, mais de façon accélérée », ajoutant que Fillon élu, « la mobilisation sera d’actualité ».
Fillon ce serait pire que Valls ! Donc il faudra voter Valls.
C’est la nouvelle antienne à la mode à gauche, et à l’extrême gauche ! On parle « d’un tournant droitier du grand capitalisme », bref on fascise le Fillon, on le badigeonne de noir, pour faire apparaître bientôt le Caudillo plus rose.
Ce dernier ne gueule t-il pas que sans lui : "la gauche peut disparaître" !
V
Marine Le Pen se prépare à affronter ceux qui ne sont, déclare-t-elle, que « les doublures » de Nicolas Sarkozy et François Hollande.
Bien dit !
Trois cas de figure prévisibles, si le Caudillo passe à la primaire ( ce qui est à craindre) :
Fillon-Caudillo
Marine-Fillon
Caudillo-Marine
Ce dernier pronostic est celui sur lequel misent les Vallsiens. L’enjeu pour la France serait capital ! Un redressement progressif du plaisir d’être en France, ou la France réduite en un vaste bataclan.
Trois candidats, trois bases sociales.
Car si Fillon est le crack du CAC 40, et Valls le coq du CRIF, ça ne suffit pas pour se faire élire, il faut une base sociale plus large.
Celle de manuel Valls sera constituée par la boboïdie des centres viles + l’Immigration.
Le ministre de l’intérieur choisi par Valls, Bernard Cazeneuve le 26 mai 2014, soit un an et demi avant le Bataclan ne déclarait il pas aux apprentis djihadistes : — « Aux jeunes qui partent en Syrie, je veux dire qu’il y a 1000 combats à mener dans la République, pour la France ! »
Appel entendu un sinistre Vendredi 13.
Si Daesh est la créature de l’Empire, l’Islamisme en France est l’alliée des laquais de l’Empire.
L’immigration a voté Hollande, elle votera pour Monsieur "Pas d’amalgame" !
Monsieur Fillon quant à lui a le soutien de la bonne bourgeoisie et du grand capital ; pour être plus exact de la composante libérale et "entrepreneuriale"du Medef.
Reste donc pour Marine les couches populaires dites "de souche".
En ce cas, elle a tout intérêt à rompre en visière, à faire une campagne en rupture.
Sociale et identitaire.
A nous faire oublier cette tâche que fût pour le Front national le fait d’avoir voté l’état d’urgence, c’est à dire les pleins pouvoirs à un gouvernement pourtant responsable et coupable du chaos sanglant ! [4]
Pour gagner, Marine devra faire une campagne non pas fleur bleue, mais pleine de Flammes !
Notes [1]
Si la police avait été vraiment du côté de la population, on aurait vu ses représentants faire la grève du racket des automobilistes.
[2] Fourest à l’époque du Printemps Français, avait narré dans un livre « Inna », comment elle et les répugnantes Femen officiaient la main dans la main avec Valls, alors à l’Intérieur. Elle raconte par exemple que suite à une pénultième et obscène exactions des Femen, ces dernières, une fois n’est pas coutume, furent embarquées par la police. Caroline Fourest écrit : « A peine cinq minutes se sont-elles écoulées, que Manuel Valls m’appelle sur mon portable. Il vient aux nouvelles en demandant “Vous êtes arrêtées ?”, et ajoute aussitôt “J’appelle le préfet et je me renseigne”. Une fois arrivées au commissariat, les Femen sont toutes libres ».
[3] Avec son compère Jean-Claude Mailly, et appuyé par la FSU et SUD, il s’est tout le temps opposé à la grève générale. Tous ces dirigeants syndicaux ont refusé d’appeler à la grève générale pour le retrait de la loi El Khomri, ce qui eût mis ce gouvernement à genoux en trois jours ! Ils ont dévoyé cette lutte et sauvé le gouvernement en organisant de prétendus « temps forts », épuisants et sans lendemains, qui furent autant de « temps morts ».
[4] Marion Maréchal le 16 septembre 2015 : « Nicolas Sarkozy et François Hollande sont responsables du chaos d’où surgissent les monstres du djihadisme, du terrorisme, de l’état islamique, des migrations submergeantes, que les lâchetés rendent inendiguables. L’un et l’autre, Nicolas Sarkozy et François Hollande, chacun sur son strapontin historique, ont contribué à ce chaos criminel. » Et deux mois plus tard on vote l’état d’urgence avec les responsables et coupables d’un chaos criminel ?
1 commentaire:
Tout ça pour ça !
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