vendredi 13 mars 2015

Etat du ciel au risque de Baudelaire

"En haut, le ciel ! Ce mur de caveau qui étouffe." 

L' Anarchie exigerait d'authentiques Individus. La communauté des forts.
Mais devant la Prolifération de la massa perditionis on devine la pérennité de l'Etat. Et d'un Etat toujours plus omnipotent et omniprésent.
Jusqu'à étendre sur la masse grise le linceul de l'éternelle Grisaille.

Nos beaux étés rayés de la carte du Ciel
"Adieu vives clartés" adieu cieux impeccables ! 

Quand l’État étalant ses chimiques traînées, "d'une vaste prison imite les barreaux", combien peu sommes nous de prisonniers à serrer les poings de rage ?
"Colère, Haine, frissons, horreur," impuissance !  Et, comme le soleil sous son voile blanchâtre, "nos cœurs ne seront plus que blocs rouges et glacés."

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Joli cette description de l'inconscience du prisonnier.

Nocif