samedi 25 janvier 2014

Dies iræ

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Or donc, voici CCCP & autres Chutes, mon  petit dernier qui vagit dans ses langes, tâchés de pourpre et d’incarnat. Comme le bref Siècle de fer et de sang, qui naîtra en 1914 dans les orages d’acier du Chemin des Dames, et finira misérablement en 1991, eunuque, dans le Gynécée de Salomon.
Sa présentation plus complète sera le menu d’un prochain entretien de table des matières.

Présentement, comme on dit en Côte d’Ivoire, je voudrais vous entretenir de la circonstance pénible qui présida à son enfantement.
J’avais dû m’exiler en les solitudes désolées du désert de Karakum, en plein Turkménistan de l’Ex-URSS pour l’écrire. Cet exil, nommé les Portes de l’Enfer, m’a sans doute inspiré maints textes sur l’Enfer stalinien, mais aussi, par antiphrase, maints rêves élyséens sur l’impossible restauration de mon Mobilier brisé.
Car, figurez vous, mon mobilier domestique fut odieusement vandalisé par une Gorgone hystérique ! L’Enfer n’a pas vomi plus affreuse Furie hérissée de vipères !

Auparavant, elle semblait une inoffensive Rom erromintxela, que j’avais recueilli après sa garde à vue ; bien qu’elle m’ait piqué mon portefeuille vide, la beauté léonardienne de son visage kalmouk m’avait piqué au vif ! Aussitôt j’ai déporté plainte pour ployer sous sa plinthe, joug que je croyais aussi doux que sa lèvre délicatement obombrée d’une ligne duveteuse. Depuis elle remplissait le vide de mes détumescences avec ses doigts de fée cleptomane.
Laverie elle s’appelait. Elle était née dans un lavoir municipal, à Saint-Étienne-de-Baïgorry, au pays basque.
Le jour nous comptions ses larcins. La nuit nous comptions les heures. En attendant le bon vouloir extatique d’une prostatique prostration. Mais nous ne renoncions pas ! Viagra, Cialis, Cantharide, Ginseng, Mandragore, les splendeurs apothicaires d’Aphrodite, tout y redonnait à l’instinct enchainé sa vigueur enchantée !
Passez, muscade !

Vandale !
Mais la suave manouche se changea brusquement en une affreuse Mégère !
Laverie devint la Furie ! Pareille à la Stryge qui jaillit sans raison du calme tombeau, pour dévorer toute quiétude et toute raison.
Ses traits, déjà pourtant aveulis, ne montraient plus que la haine bestiale. Dans sa rage démente elle a tout bousillé chez moi ! Mis bas d’un revers de main mon PC, mon CV, ma CB, mes CD, mes BD, mes PV impayés, lacéré le portrait de l'AB peint par Ib !
Achevé ma lampe de chevet, cassé ma vaisselle pur formica made in China, achetée en solde rue de Sèvres, niqué mon lit IKEA, pulvérisé mes sièges, pliants, les Boulles ! Piqué mes clés, renversé l’eau de ma clepsydre !
Puis elle s’en est prise au mobilier des parties communes, au vieil escalier, saccagé sa cage, mit le feu à la rampe, souillé les WC sur palier, déroulé le PQ comme un long chemin de rose dans l’ombre de l’échappée belle...
Quel sac ! Elle a tout détruit la truie !
3000 euros de dégâts ! Une somme !
Qui paiera mon colonel ?

C’est ainsi qu’il m’a fallu m’exiler, « ce fier exil, ce triste exil », partir écrire quelque-chose en urgence pour renflouer mes caisses aussi vides qu’un utérus de féministe.
Si encore la Furie était entrée dans une colère noire parce que je l’avais trompé avec une blanche ! Mais ça manque cruellement de blancos dans mon quartier, on peut me croire ! Ils ont été effacés aux white spirit ces tâches !
L’amour bafoué est une grande douleur, parait-il, qui peut conduire, dit-on, aux pires excès.
Mais elle n’a nullement été outragée dans son « Hâmur », la peau de vache !
Elle savait parfaitement que depuis 2 ans j’entretenais une relation coupable avec une petite chatte, une isabelle, à la toison rousse et aux yeux phosphorescents ! Que j’allais l’honorer régulièrement au Cirque de Gavarnie, Hautes-Pyrénées, dans le chalet de montagne d’un ami Corse, qui venait là prendre de l’altitude, loin des tracas insulaires.
Tierce valeur

Elle s’en moquait bien, Laverie, de moi et ma hairy minette ! Quoi de plus naturel quand on se prénomme Félix d’aller faire son matou ! Du moment qu’elle était Maîtresse indiscutée de maison, avec attestation de domicile, tout allait pour le mieux dans le pire des mondes.
Mais quand elle a reçu une lettre anonyme, signée Nocif, lui révélant qu’en vertu de l’ouverture sphinctérienne du Mariage à toutes les dépravations, donc à la zoophilie convolante, j’envisageais sérieusement d’installer Minette sous mon toit de zinc du dernier étage, de dépit elle a brisé méticuleusement tout ce qu’elle aller devoir quitter !
C’est pour sa position de parasite qu’elle agit de la sorte et ce saccage ne révèle rien d’autre que l’objet de son ressentiment. "Bousiller tout ça que je vais devoir quitter ! "Dont je n’aurais plus la jouissance ! Ah ! tout ce luxe laissé à la féline félonne !" Tel était le mobile contre-mobilier de la harpie.

Bien sûr, au regard de l’Éternité, qui est vaste comme Babylone, ou, pour ne pas rapporter des siècles avec des mètres carrés, bien que nous soyons dans un continuum espace-temps, au regard d’un quinquennat de Sèvres, qu’est ce qu’un bail de 31 m carré loi Carrez, sur cour ?
Peu de chose, en vérité, mais tout est relatif. Pour elle, venant des bas-fonds de la mendicité journalière, qui dormait sur des journaux pourris, même ma pauvreté spartiate lui semblait luxe dionysiaque !
Son hystérie de saccage n’était dans son fond que l'avidité déçue. Ce qu’elle redoutait plus que tout au monde c’est de devenir une tierce personne, anonyme, d’être à la fin une Laverie, tierce valeur !

On me demandera  Les voisins n’ont pas réagi devant ces vacarmes ?
Pensez vous,“ ON” a étouffé l’affaire, aussi sec !  Un immeuble de si bon rapport ! De réputation régionale ! Avec gardien de la Loi, digicode nucléaire, et chauffeurs au gaz à tous les étages !
Seul un voisin d’alcôve, un colonel, a exigé mon expulsion pour tapage diurne et le remboursement des frais de restauration des parties communes par la Cinglée.
Mais le Syndic aussitôt, a déployé le lourd édredon des Charges trimestrielles pour étouffer l’Affaire. Soi-disant pour sauvegarder ma réputation, et, laissait-il entendre, par fierté copropriétaire de détenir entre ses murs lépreux un poète si preux !
Mais la vérité c’est que dans cet immeuble de faubourg, si les saints y sont Honorés, on y honore surtout les seins des femmes !
Voici comment.
- Au rez-de-chaussée de ce hachélème, se trouve le Lavoir Moderne où les Femen accroupies lavent leurs culottes souillées de pisse.
- À l’Entresol, la Touraine est à l’honneur, avec son Syndicat d’Initiative vantant les mérites des "Maisons de Naissance" qui remplacent heureusement là-bas les Maternités fermées, avec "des accouchements moins médicalisés" sans médecins et sans péridurales, tellement naturels, et tellement moins couteux !
- A l’étage au dessus, sise une annexe du Palais de la Femme de l’Armée marocaine du Salut, qui se bat pour émanciper les malheureuses françaises jusqu’au niveau sanitaire et social atteint par les femmes marocaines.
Là, tout n'est que serviette hygiénique et couinant gynécée ! Honneur à La Fâme ! Figure Salvatrice, Penseuse, Chercheuse, Trouveuse, Supérieure en un mot, mais, par une contradiction qu'on s'explique assez mal, éternelle Victime !
Dès lors, on devine à quel point les hideux agissement de Laverie vinrent automatiquement humilier les poncifs vaginocrates des trois premiers étages, par ce qu’ils dévoilent, non pas de la Fâme, mais de la femme, la vraie, ce qu’elle est en réalité, telle qu’en elle même.
Sa consubstantielle Hystérie.

Comme de bien entendu, l’autre moitié de la Presse Pourrie, non pas celle qui est chargée des faux Echos économiques, mais celle des Echos anomiques, des ragots de moutons, des chattes en chaleurs et des rares Roms expulsés quand même ! a zappé ce regrettable fait d’hiver ! Circulez y’a rien de cassé !
Au nom du Droit des Fâmes indisposées à disposer des biens meubles paraphernaux !
Pourtant, Pin Pon ! les pompiers avaient dû intervenir pour maitriser la Mégère ! Et cela fit du rififi dans ce quartier de haute sécurité ! Mais rien ne filtrera, c’est l’Omerta gynécologue.
D’ailleurs le voisin irritable a finalement été arrête pour sexisme, dénonciation calomnieuse, et violence faite aux violences faites par les femmes.

Quant à Laverie elle lanterne dans un service psychiatrique, en attendant l’expulsion aérienne vers d’autres cieux !
Et malgré sa fortune cleptomane, prise dans la poche des contribuables, ne paiera rien des pots cassés !
O tempora ! O mores ! 
Félix Lechat

19 commentaires:

Antan a dit…

Sans commentaire(s) mais c'est bien fait !

orfeenix a dit…

Un peu de rire pour égayer la colère! Bref tout est de la faute de ce chenapan de Nocif, ce serait à lui de faire réparation...

esprit-i-monde a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
esprit-i-monde a dit…



A la lecture, Je subis des spasmes... dans les muscles fessiers à la Bouvard qui me font rebondir.

Anonyme a dit…

En guise de réparation, écrire peut-être un démenti dans une édition de courtoisie sur du Vergé de Hollande.

Anonyme a dit…

Et depuis le Monte Perdido enneigé, Je suggère pour ce nouvel opus écrit dans le désert du Karatum de l'elzevier ou ( vir) sur du kaghez chinois produit par les ateliers de Samarcande plutôt que le papier lotus décrit dans le commentaire.

"Je est un autre" disait Rimbaud à Georges Izambard.

Anonyme a dit…

Lisez Karakum et non Karatum.

Beninho a dit…

Encore une fâme exemplaire, ultramoderne, hystéro-névrosée. Bref, t'as subi-tement vécu le (mauvais) jour de colère dont Najat, la chatte qui miaule trop, voit en symbole de libération fémineuse. Beaucoup savaient combien la femme était utile à sa place. C'est fini, elle est partout et sonne la charge. Najat jouit. Douloureuse fin des temps.

Anonyme a dit…

On répond souvent à la bêtise béatifiée par des pontifes d’étranges églises qui prennent toute forme de logorrhée qui proviennent de leur gargouillement ventral pour des types d’évangile ou la quintessence de quelques superbes envolées verbales, des meilleurs de la condition humaine lorsqu’ il lui arrive de se délivrer de ses régurgités et poncifs éculées. La bêtise et son règne, voilà le calvaire, goûtons-en et mangeons à satiété en attendant le recommencement qu’on a toujours espéré différent. Pouvait-il l’être au moins une fois? La question est posé à nocif, lui qui s’est mis en diapason avec l’immonde dans l’espoir de le basculer par quelques fonds qui ne ressemblent pas à des tréfonds où se macère l’ignominie aux contacts de cadavres qui sont triés par d’étranges critères qui permettent de distinguer entre les bons et les mauvais cadavres.
Le scarabée.

esprit-i-monde a dit…

Cher Scarabée est-il nécessaire de passer par le rococo pour déposer non pas une question mais un vil amas d'orties au pied du génie?
Pour faire bref, je ne vois pas où tu veux en venir... en cet instant, je me tâte encore.


esprit-i-monde a dit…

Sinon terminant de me malaxé le... tibia; juste avant, je m'éveillais avec ce sentiment pas encore refroidi:

"Comment ont-ils fait pour réussir cet exploit à faire "toujours moins bien" le bonheur des plus nombreux sans être reconnu et poursuivi?"

Je ne suis pas compliqué, scarabée. je suis de l'époque où dans la tiédeur des étés on entendait encore le papillon voler sans réacteur et humions l'herbe comme l'infini d'une petite culotte qui s'y serait étendue; où les Piafs commençaient à sortir des radios plutôt que de leur cage.
Je me souviens de ces saveurs. De ces êtres heureux d'exister avec pour tout porte-feuilles le soleil et leur propre ombre sur le chemin.

Le vent est le grand responsable.

Anonyme a dit…

Je me permets des digressions uniquement avec les personnes pour lesquelles j’ai une grande estime. Et c’est votre cas, cher esprit-i-monde. Ce que je dis est une généralité qui est vrai pour moi comme pour n’importe qui. Car si par-ci par-là, giclent quelques éclairs d’intelligence individuelle comme cela a toujours été le cas, il n’est pas de même au niveau collectif, collectif qui n’enfante rien sans forceps et rien de vraiment durable et solide pour pouvoir résister à l’opportunisme et autres fadaises qui se disent pouvoir. Donc, c’est un simple petit salut que je vous fais en vous mêlant à mes salades. Avec l’Abbé, on trouve un lieu à défaut d’une terre puisqu’elle fait promise apparemment à certains. Même si ce n’est pas vrai, ils agissent comme. Le scarabée.

esprit-i-monde a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
esprit-i-monde a dit…

Cher Scarabée, Je ne doute pas de votre considération à mon égard que j'espère pas trop partagée par les fantômes du net. Je n'ai d'ailleurs aucune mauvaise pensée à votre endroit.
je déteste tous ce qui est trop plaisant, j'en viendrait à ressembler aux Bernard à tapis ou autres Tadeeï ou tas-d'idées.

je compare les masses aux banc de sardines... quand dérangés dans leur comptabilité individuelle de bas instincts, vous les voyez prendre des aspects polymorphes tout en volute devant le danger, s'abritant impuissant tous l'un de l'autre sans plus aucune responsabilité, laissant d'eux disparaître quelques bouchées à ce sacrifice collectif.
Rappelons-nous Jonathan Lingston le goëland.

Anonyme a dit…

Je fais la différence entre les fantômes du net et le reste. Malheureusement, je vis reclus en déposant le bilan pour cause d’épuisement dont je me remis sans le moral d’antan. Prenez soin de vous et au plaisir de vous lire. À propos des sardines, vous voyez juste.

Anonyme a dit…

Le commentaire qui précède n’est pas signé, C’est une preuve mince mais réelle que c’est le fait d’un scarabée très distraits par un trop d’idées qui se télescopent dans sa tête.
Le scarabée à esprit-i-monde.

esprit-i-monde a dit…

Cher Scarabée,
Il est épuisant de découvrir sa véritable condition humaine, la relative et non celle que l'on s'imaginait parfois toute une vie guidé par des idées de libéralismes progressistes.
C'est pour cela que nombreux jeunes préfèrent porter leur attention vers le côté ludique de la vie et qu'ils s'y font piégés. Une fuite instinctive en quelques sortes, que les états n'hésitent plus à stimuler et prendre dans ses filets. Ce type de société sera faite de rêves ludiques avec toutes ses dérives ou ne sera pas, et non pas de religions classiques.
Les dés étaient joués pipés depuis longtemps.

Distancez-vous de cela.

PC a dit…

Lu. Pas mal d'inédits dans cet opus me semble-t-il, et quelques textes éphémères qui refont surface. Je pense notamment à la partie sur Sartre, que je regrettais de n'avoir pas lue à temps sur E&R, remettant sa lecture au lendemain, et qui le lendemain ne s'y trouvait plus. Vous commenciez en confessant votre mémoire universitaire sur ce sujet. Me trompé-je ?

Quelques infos biographiques pour les PCCC (Carrément Curieux), où Félix évoque son passage à l'ORA, déjà mentionné dans un ancien billet sur lequel je n'arrivais plus à remettre la main. Pour terminer, des nouvelles de sa santé à travers la réédition de textes déjà connus des fidèles du blog mais légèrement modifiés, exigence de l'édition papier (qui retrouve son grain initial !) pour des raisons de cohérence globale. Les écrits n'ayant plus le prétexte du blog et de l'actualité s'enchaînent ici de manière logique, groupés par thèmes. Cette opération induit parfois, je trouve, une légère baisse de qualité.
Mais ceci n'explique pas toutes les mutations. Je donne en exemple deux versions du même textes, la première copiée du blog et l'autre du livre :

« Depuis 6 mois que je siffle, et ne puis m’endormir qu’en sifflant des poisons, j’ai perdu trente sept kilos, la peau de ma tête en os se dessèche, tire mes tempes, creuse mes joues, lifte mon visage livide et vide mon cœur.
Ma gueule en parchemin est un grimoire cunéiforme, on n’y lit plus que les fers de l’anguleux alphabet. L’affaissement labial, l’hydropisie lacrymale qui délave mes yeux me donnent l’air d’un vieux griffon dégriffé, d'un matou onyxectomisé [...]
Étant d'une taille un peu au dessous de la moyenne, on ne m’aperçoit plus guère, me voilà tout indistinct, on dirait une ombre falote qui passe; dedans cette ténèbre une térébrance a pris la place de la vie, seule lui souffle le sentiment d'être encore, d’être mal.
Du Mal-être. »

« Or donc, depuis longtemps je siffle et n'ai pu m'endormir qu'en sifflant des poisons.
« Je devins un opéra fabuleux » la peau de ma tête tendue comme un tambour !
Mon âme se dessèche, j'ai de plus en plus soif ! Cette dessication tire mes tempes, creuse mes joues, lifte ma gueule et vide mon cœur.
La tête en os, sûr que je l'ai, et dessus ma gueule parcheminée est devenue un grimoire cunéiforme, on n'y lit plus que les fers de l'anguleux alphabet. L’affaissement labial, l’hydropisie lacrymale qui délave mes yeux me donnent l’air d’un vieux griffon dégriffé, d'un matou maté, Félix onyxectomisé [...]

Étant d'une taille légèrement très au-dessous de la moyenne, on ne m’aperçoit plus guère, me voilà tout indistinct, on dirait une ombre falote qui passe.

Abyssus abyssum invocat. L'ancienne humanité aussi n'est plus qu'un vain fantôme. Celle qui la remplace est vouée à la Mort, elle en porte le signe, sa destination suprême est le grand Barbecue, rien ne renaîtra plus de sa cendre. »

On voit là le travail d'orfèvre, le degré de perfectionnisme de l'auteur et les nombreux sacrifices qu'il implique. Au final, chacune des versions possède ses qualités, mais aucune n'est complètement satisfaisante, car TOUT n'y est pas, et tout ne pourrait y être sans l'alourdir. Le réglage est minutieux et frise la perfection mais ne peut, hélas, jamais l'atteindre vraiment.

PC a dit…

Autres excellents extraits :

« Qui sont-ils déjà ? J'ai oublié leur nom.
Ils ont l'air de Blancs, mais font sans arrêt la promotion du Noir. Au cinéma, dans la presse, industries dont ils ne sont pas les inventeurs, mais dont ils se sont rendus maîtres par la puissance de l'or.
Ils n'ont de cesse de vouloir "métisser", vicieusement, les gens... Plus particulièrement, plus spécifiquement, les femmes Blanches et les hommes Noirs. Leur hantise.
Comment s'appellent-ils déjà ?
Fichue Mémoire ! »

« C'est ainsi que les choses marchent : on parie sur l'un des Titans en train de s'exterminer dans les Orages d'acier, se demandant qui à la fin l'emportera, et c'est un ouistiti improbable, portant une veste trois tailles trop grande, qui raflera la mise.
Bel exemple de Darwinisme social.
L'Histoire est une contre-sélection. »

« Même mûr pour le trépas, et surtout dans ce cas, quand on est face à la seule Postérité, on mourra plutôt à la tâche, cela est davantage d'un Chef. Il me semble qu'au seuil de l'Abyme, la Renommée est la seule immortalité à laquelle on puisse prétendre. »