L’événement qui s’est produit, et se continue sous nos yeux émerveillés sous l’appellation consacrée d‘« Immigration » est la plus terrifiante catastrophe qui soit arrivée aux pays européens.
Et particulièrement à la France, pays exemplaire, pays classique, ou chaque événement majeur semble devoir se représenter sur la Scène, comme pour le rendre mémorable, comme pour rendre éloquente chacune des périodes historiques cristallisées de cette course à l’abîme qu’est le devenir des peuples européens.
Comme pour rendre invisible ce qui crève les yeux, ici tout le monde porte le masque de sa propre comédie : les escrocs y ont des têtes d’escrocs, les porcs ont des groins de goret, les crapules des airs de basse-crapule, les connasses ressemblent toutes à des conasses, et jamais crétins simiesques n’eurent autant la lippe pendante.
Et pour parfaire la farce, pour achever cette impression de parodie tous y sont maintenant indiscernables, tant les traits de ressemblance sui generis l’emportent désormais sur les "personnalités" défuntes.
Ce que je cherche en vain avec la lanterne de Diogène se sont des individus.
Un révolutionnaire serait d'abord un Individu, l'individu englouti sous l'abjecte massa perditionis!
Désormais les uns et les autres ne se distinguent plus que par leur « origine », comme ils disent. Ti’es de quelle origine toi ?
Les lieux-commun du vulgaire :
« C’est plus compliqué que ça,
« Faut pas se fier aux apparences,
répondent à la tyrannie de la vision universelle.
Cependant que les expressions les plus éculées :
"Populisme, complotisme, Nauséabond…,
font barrages à toute manifestation même la plus timide d’un peu de véritable indépendance d’esprit.
Ces sentences policières et vulgaires sortent en chœur de toutes les gueules, et le plus comique, avec les mêmes inflexion de voix.
Mais dans ce même temps où l’on niera l’épouvantable similitude des faciès, on affirmera celle de tous les peuples :
«De là est venu ce bel adage de morale si rebattu par la tourbe philosophesque que les hommes sont partout les mêmes, qu’ayant partout les mêmes passions & les mêmes vices, il est assez inutile de chercher à caractériser les différents Peuples; ce qui est à peu près aussi bien raisonné que si l’on disoit qu’on ne sauroit distinguer Pierre d’avec Jacques, parce qu’ils ont tous deux un nés, une bouche & des yeux. » dit Jean-Jacques, le Génie Méconnu.
Ainsi cette immigration- catastrophe économique, politique, anthropologique, de par cette idéologie régnante sera aussi le Cercle le plus diaboliquement vicieux.
Une lutte à mort se mène maintenant non plus entre des puissances politiques ou économiques hostiles, mais entre celles qui s’appuient sur le réel et celles qui plongent leur racines dans le cauchemar.
Car l’Idéologie n’est pas vaine fumerolle qui obscurcit les consciences, toujours prêtes à être désenfumées, mais une catégorie mentale, une carapace caractérielle qui structure les gens en catégories irréductibles.
La distinction très maurassienne entre le pays légal et le pays réel, est sortie hors l’acception politique pour devenir un clivage métaphysique, entre la certitude d’un monde qui existe et le chaos d’un monde qui n’est qu’un spectacle, entre le parti de l’être et celui du Spectacle, qui n'est qu'un néant sonore s’auto-annihilant.
Ainsi la pire hypothèse, l’opinio somnii, que Descartes réfute métaphysiquement, prend tout son sens véritable, et l'enjeu de notre Temps est sa vérification pratique.
On ne saurait dire que s’affrontent deux visions, deux projets, mais deux types humains, vivant ensemble, à la même heure, au même endroit, dans les mêmes conditions sociales, mais se trouvant, inexplicablement, placés dans des univers paralléles entièrement différents.
Les uns vivent dans un monde raciste et patriarcal, où les Arabes et les Nègres * rasent les murs, cependant que les femmes y sont asservies.
Les autres dans le contraire, absolument.
Les uns sentent l’ennemi dans le corps réticent du populaire, les autres dans le pouvoir légal.
La facticité de leur indignation, les premiers ne la sentent pas, car elle est devenue étrangère à elle-même, et les véritables forces qui les meuvent leur demeurent inconnues.
Ce sont les autres qui ont des « impressions », des passions de haine qui les aveuglent et diriment leurs consciences.
Eux luttent contre le Préjugé.
Les autres lisent France Orange mécanique, et se disent Enfin !
Félix le Chat
* je dis Nègre sans la moindre volonté péjorative, par admiration de poète pour Aimé Césaire. Nègre est un beau nom, riche, dense et parfumé. « Noir » n'est qu'une métonymie ridicule.
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3 commentaires:
A votre suite, moi je cherche un individu dense... De la densité, en voilà, et je vous en remercie.
Vous dansez mademoiselle ?
Pour un billet comme celui là je vous les accorde toutes.
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