dimanche 3 janvier 2010

L'antre vue le faux-nez tique

Or donc, devant le con entrevu de son impétrante, la Grande Dame des miss France, Madame Geneviève de Fontenay, qui dirige d'un chapeau de fer la moralité de son cheptel, ne décolère pas :
"C'est quand même elle qui a écarté les cuisses ! Bon, on ne va pas s'apitoyer sur son sort"...."Moi, avec mes 77 ans, j'ai passé un quart de siècle avec Louis de Fontenay, jamais il ne m'a demandé d'écarter les cuisses pour me photographier. C'est un manque de dignité, un manque de respect de soi-même..."

Alors là, madame, je vous arrête tout de suite. Je vous dis  FAULT! comme au pennis à Roland Garros. Parce que, soudain, sous le masque de la duchesse de Guermantes apparait madame Verdurin.
On croit aller chez la fleuriste à Fontenay-aux-Roses on se retrouve chez le boucher Beth Din à Villejuif.
Parce que, voyez vous, Madame de Fontenez, quand on a des prétentions à l'arbitrage des élégances, tant esthétiques que morales, il faut oublier les mœurs de l'esthéticienne que vous fûtes.
Voici, chère Mdâme, ce que l'on ne doit jamais dire ni faire :
-associer le respect vénérable dû à son âge canonique avec une allusion à soi, écartant les cuisses.
-lier ensemble en un civet peu ragoûtant, la majesté séculaire des siècles, (des demi, des quart de siècle), avec la trivialité très culière de la photo porno.
- prononcer dans la même phrase "moi avec mes 77ans", " et "écarter les cuisses."

Ce sont des fautes de style, pire des fautes de goût, qu'une femme bien née, une "de la haute" comme on dit chez les Poirot, ne saurait commettre. Rien ne trahit tant le commun que de tels manquements.
Ce n'est pas exhiber sa boutique, à 20 ans, qui est vulgaire, c'est de parler comme une boutiquière.
.De plus, votre séculaire conjoint Louis de Fontenay sans être un Hercule, n'est qu'un Poirot.
Fontenay n'est qu'un pseudonyme qu'il prit pendant les Zeures les + sombres.
Louis Poirot, il s'appelle originellement. Après la guerre il se fit appeler monsieur Poirot de Fontenay.
On croirait une recette de consommé.
Puis le poirot disparut du potage ne laissant subsister que le fond du pot.
Tu parles si l'antique esthéticienne, née Mullmann, s'affuble avec délectation de ce pseudonyme fleurant bon la noblesse et l'ancienne France.
C'est amusant cette manie qu'ont les Nez, d'aimer à s'affubler de faux-nez.
Et puis chère madame de Fontenez, ça fait au moins 10 ans que vous avez 77 ans!
Ça n'est pas parce que 77 ans, c'est loin de 7, qu'on va tomber dans le panneau.
Vous n'avez pas honte à votre âge, de faire la jeunette de 77ans !
On dirait Jean Gabin cheveux tous blancs, à 65 ans, dans un de ses films, grommelant devant une jouvencelle énamourée, "c'est pas maintenant, à 50 balais! que je vais m'allonger devant une morue!"
Sauf que Gabin, nous l'aimons, il est des nôtres, et que les dialogues étaient de Michel Audiard;
tandis que vous, madame de Faux-nez, ni vos minauderies liftées de vieille précieuse ridicule, ni la pénible imagination de certaines poses qui laissent beaucoup à désirer, ne trouveront jamais grâce aux yeux et aux narines de nos plus endurcis gérontophiles.
Décidément la caque sent toujours le hareng.
En voilà assez avec l'antique maquerelle, passons maintenant à l'autre putain.

La belle élue n'est pas une élue, (pour une fois qu'une Miss n'est pas à vomir, n'étant ni de la Tribu ni de la Diversité, c'est sans doute pour ça que la Mullmann la poursuit de sa hargne), mais une brune capiteuse possédant une somptueuse chevelure qui semble nous inviter :

Suivre l'espoir qu'en toi nous avons excité
Et tous les goûts que tu professes,
Tu pourras constater notre véracité
Depuis le nombril jusqu'aux fesses
"

Espoir déçu finalement, puisque nous n'entreverrons pas, tant attendue, en l'antre vue, cette

riche toison qui, vraiment, est la sœur
De cette énorme chevelure,
Souple et frisée, et qui t'égale en épaisseur,
Nuit sans étoiles, Nuit obscure
!

Nulle Nuit obscure, mais seulement le petit matin clairet, et clairsemé, semblable à tous les autres, tout rosissant sous les doigts délicats de l'aube rasante.
Sempiternelle ritournelle de la vulve rase et sa "fente vermeillette" comme dit le poète.

Digression pileuse.

  Quand nous errerions longtemps dans la jungle étouffante des touffes, peut être eussions nous apprécié de temps en temps de respirer hors de cette moiteur, un peu de la fraîcheur jouvencelle, mais hélas, c'est le contraire qui se produit.
Déjà qu'elles ont toutes les mêmes accents, les mêmes mimiques, les mêmes inflexions de voix, les mêmes tics de langage en fait, les mêmes alanguissements, les mêmes râles simulés, elles ont désormais toutes le blason pelé, le chat pelé, prions à genoux mes frères !
Nous languissons après les toisons.
Vous me direz  - C'est le string !
Le string exige le maillot.
Et le maillot exige l'arasement .

Je vous répondrais (sans plus d'explication car cet article a assez duré) - Vous confondez la cause formelle avec la cause efficiente.
félix le chat

2 commentaires:

hoplite a dit…

clap, clap!

Anonyme a dit…

Trouvé sur le net, ce commentaire que je cosigne :
Chers tous
Miss Paris n'est pas une prostituée, jusqu'à preuve de la matérialité des biftons qu'on reçoit toujours pour être ainsi qualifiée.
Elle a subi un viol. La parution de ces photos est parfaitement illégale, et le fait d'un groupe de presse et d'un homme, sans doute d'une certaine communauté. D'ailleurs où est-il passé ? Cela sent la double nationalité.
Elle a le droit de faire ce qui lui chante en privé, cette miss.
Quant à écarter, pour parler comme la caque à relents, toutes les mères de ce site l'ont fait un jour. C'est quand on en tire profit que c'est méprisable.
Ceci étant, elle a été naïve, imprudente, crédule, stupide même; et bien peu artiste pour une étudante d'art. Ses parents ne l'ont pas assez instruite sur la méchanceté du monde; et la télé trop sur son corps à donner pour rien. Elle a fait preuve d'une certaine complaisance envers un type axé sur le porno et la photo sans grâce aucune, de même qu'envers la maquerelle dont la voix seule est déjà intolérable.
Mais elle n'a été ni payée ni donneuse d'accord pour la publication, c'est ça l'important.
Les coupables dans l'affaire : le maquereau, le journal. Ils doivent être sérieusement sanctionnés, le journal fermé définitivement. Sinon, on n'en finira plus. Tous les fiancés repoussés un peu photographes pourront balancer des clichés intimes sans l'accord de leurs ex amours. Il n'y a plus qu'à régler ainsi ses scènes de ménage, non ?
Et, à propos, honte à ceux qui reproduisent ces photos, sous prétexte de faire la morale aux dames, n'est-ce pas monsieur l'abbé de Tymonte ?
Que le premier qui n'a jamais été idiot ni crédule ni lavé du cerveau à 19 ans lui jette la pierre.
signé madame de Paris